ATP PARIS-BERCY 2015

je n'ai pas vu le match mais ce pauvre andy n'y arrive vraiment pas contre djoko. ils ont un style de jeu assez proche, de fond de court, mais djoko est bcp plus physique et agressif.

ATP - BNPPM - Le point de mutant gagné par Dodig et Melo
http://www.tennisactu.net/news-atp-bnppm-le-point-de-mutant-gagne-par-dodig-et-melo-47393.html 

Comme le dit si bien Tennis TV, revivez "l'un des points de double les plus excitants dans l'histoire récente." Marcelo Melo et Ivan Dodig ont remporté un rallye dantesque lors de leur finale victorieuse au BNP Paribas Masters contre Vasek Pospisil et Jack Sock. Un pur régal.

Lien de la vidéo: https://twitter.com/TennisTV/status/663332671624454144?ref_src=twsrc%5Etfw

Publiée le 10/11/2015 à 09:04

blade104 a écrit:

je n'ai pas vu le match mais ce pauvre andy n'y arrive vraiment pas contre djoko. ils ont un style de jeu assez proche, de fond de court, mais djoko est bcp plus physique et agressif.

en ce moment il n'y a pas grand monde qui y arrive face à Djoko , il est sur une autre planète pour le moment

Oui il est tellement haut sur son nuage que personne n'arrive à monter pour le rejoindre tout là-haut

Résumé de la finale


Daily highlights 2015 11 08: Djokovic 4ever at... par bnpparibasmasters

Résumé du tournoi


BNP Paribas Masters 2015, the best of par bnpparibasmasters

merci

Le nouveau Bercy ? Mention bien, disent les joueurs
Par Laurent Vergne
Dernière mise à jour Le 05/11/2015 à 12:35 - Publié le 04/11/2015 à 16:48
http://www.eurosport.fr/tennis/masters-paris-bercy/2015/le-nouveau-bercy-mention-bien-disent-les-joueurs_sto4978316/story.shtml

MASTERS 1000 PARIS BERCY - C'est l'attraction de cette édition 2015. Après 21 mois de travaux, le tournoi parisien bénéficie d'un écrin refait à neuf et profondément transformé, sur le fond comme sur la forme. Les joueurs prennent encore leurs marques mais, globalement, se disent séduits.

C'est la question à laquelle aucun joueur n'échappe depuis le début de cette édition 2015. La star, pour l'instant, en attendant que le tournoi prenne son véritable rythme de croisière à partir des huitièmes de finale, c'est le "nouveau Bercy". Une salle toute neuve, un grand hall majestueux, des corridors relookés, de nouveaux courts d'entrainement, des vestiaires refaits à neuf eux aussi, bref, plus qu'une évolution, c'est une révolution qu'a entrepris la salle parisienne. Le public y prend ses marques. Les joueurs aussi. Avec pour l'instant, un premier avis globalement très favorable. 

Bien sûr, comme toujours avec la nouveauté, il faut prendre ses marques. "Je cherche un peu mes repères, s'amuse Roger Federer. C'est un peu un labyrinthe. Mais comme déjà les dernières années, j'étais toujours un peu perdu avec les corridors ici..." Mais son impression première reste, comme la plupart de ses collègues, positive : "En tout cas, tu sens qu'il y a un peu l'air frais qui passe ici, c'est plus joli, plus sympa."

Murray : "La nouvelle salle ? J'adore !" 

Il y a la salle, d'abord. Le changement le plus important, et le plus visible, se situe évidemment là. Andy Murray, dès dimanche, après son premier entrainement, lui avait adressé un cri d'amour : "La nouvelle salle ? J'adore !". La transformation est il est vrai radicale. Adieu le rouge, désormais, place au... noir intégral, la couleur des nouveaux sièges, par ailleurs beaucoup plus confortables qu'auparavant. Ceux d'entre vous qui ont connu le POPB avant et qui ont eu ou auront la chance de venir cette semaine ne manqueront pas de noter la différence. 

Vu d'en bas, pour les joueurs, le changement de couleur modifie aussi la perspective. "Il m'a fallu un peu de temps à m'y habituer", a admis Novak Djokovic après son premier tour, mardi. Impression confirmée par Edouard Roger-Vasselin. "La première fois, explique-t-il, il faut toujours s’adapter à tous ces changements qui sont anodins mais qui peuvent finalement être perturbants au début. Même la salle, les spectateurs, la couleur des sièges dans les tribunes, cela peut parfois perturber. Mais une fois que l'on a tapé, on est concentré." 

Une annexe de L'Etoile Noire 

Le noir de la salle, associé au gris qui contourne l'aire de jeu, donne en tout cas à l'ensemble une vraie personnalité. On se croirait dans une annexe de l'Etoile Noire dans Star Wars. Le parti pris est audacieux et confère à l'AccordHôtel Arena une belle élégance. Terme qui est d'ailleurs revenu dans les bouches de plusieurs joueurs. Nicolas Mahut, malgré sa défaite sèche d'entrée contre Lajovic, a apprécié : "La salle est différente, oui. Elle est magnifique. Le court aussi. Visuellement, c'est plus agréable car tout noir. C'est agréable à jouer. J'ai pris beaucoup de plaisir même si je n'ai pas été bon." 

Au-delà de la salle, il y a tout ce que vous, public, ne voyez pas et qui compte pour les joueurs : leur confort et la praticité de leur séjour à Bercy. La présence de deux nouveaux courts d'entrainements a été saluée par tous, à l'image de Roger Federer. "C'est bien d'avoir deux terrains de plus pour les entraînements, souligne le numéro 2 mondial, on n'a pas à aller ailleurs sur des annexes. C'est agréable pour les joueurs." Même son de cloche chez Rafael Nadal. "Les installations des années précédentes étaient un petit peu difficiles pour tout le monde, même pour l'organisation, mais aussi pour les joueurs. Il fallait aller dans des lieux différents pour s'entraîner, c'était vraiment compliqué."

" C'est peut-être tellement élégant qu'il y a moins de folie mais ils vont s'habituer"

Seul le "Player's Lounge", la zone réservée aux joueurs, où ils peuvent à la fois se restaurer et se reposer, les laisse un peu sur leur faim. Il est jugé "plus froid", "moins cosy" qu'auparavant. Mais comme le dit Adrian Mannarino, "c'est un détail, on s'en fout, ce qui compte c'est le terrain." Le gaucher tricolore est d'ailleurs un des rares à ne pas être emballé par la nouvelle salle, même s'il la trouve "très belle". "Mais, ajoute-t-il, j'adorais l'ancienne salle. Je ne suis pas encore convaincu par le nouveau Bercy. Cela va prendre du temps avant que cela prenne vraiment, que les joueurs prennent leurs marques comme le public." 

Et c'est vrai que, comme le notent plusieurs joueurs, l'ambiance électrique propre au POPB ancienne version, tarde à trouver un écho dans ce nouvel écrin. Comme si le public n'osait pas encore s'approprier cette nouvelle ambiance. "Quand je suis venu voir le match entre Gaël (Monfils) et Benoît (Paire), je n'ai pas retrouvé le Bercy chaud bouillant que l'on peut connaître", a confié Edouard Roger-Vasselin. "C'est peut-être tellement élégant qu'il y a moins de folie mais ils vont s'habituer", juge Nicolas Mahut. Sans doute une simple question de temps, effectivement. Avec les (très) grosses affiches à venir, Bercy, pardon, l'AccorHôtel Arena, sera bondée et pourra donner sa pleine mesure.

Trop lente, la surface à Bercy? "On ne va pas exagérer, on ne joue pas sur du Velcro", répond Forget
Par Laurent Vergne
Dernière mise à jour Le 08/11/2015 à 19:07 - Publié le 08/11/2015 à 19:07
http://www.eurosport.fr/tennis/masters-paris-bercy/2015/trop-lente-la-surface-a-bercy-on-ne-va-pas-exagerer-on-ne-joue-pas-sur-du-velcro-repond-forget_sto4983992/story.shtml

MASTERS 1000 PARIS BERCY - C'est une idée qui n'a cessé de revenir tout au long de la semaine à l'AccordHôtels Arena : la surface choisie cette année par les organisateurs aurait été trop lente. Le patron du tournoi, Guy Forget, préfère parler de son côté de compromis.

C'était le grand oral de passage cette année pour Bercy, avec sa salle toute neuve totalement relookée et, au-delà de l'antre principale, des installations repensées et reformatées. Globalement, et même presque unanimement, les joueurs ont salué la réussite du lifting du POPB devenu AccorHôtels Arena. Un seul élément a fait polémique, encore que ce soit sans doute là un mot trop grand et trop fort. Débat, disons. La surface de jeu, jugée par certains trop lente, voire beaucoup trop lente. 

Dimanche, lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin de tournoi dans laquelle il dresse le bilan de la semaine, Guy Forget, directeur du Masters 1000 de Paris Bercy, n'a pas échappé à cette question. Et il a réfuté l'argument. Ou plutôt l'a-t-il minimisé. Exemples à l'appui : "Isner qui bat Federer en trois sets, si le court était ultra lent, je pense que Roger se serait qualifié peut-être plus facilement, or on a vu que quand il servait bien, il est très dur de retourner."

" Si vraiment il y a eu une différence par rapport à l'année dernière, c'est de l'ordre de 5 %"

Selon Forget, si la vitesse de jeu a évolué par rapport à l'année dernière, ce n'est que de façon extrêmement marginale. "Quand tu parles avec les joueurs, ils ont un tel degré de sensibilité que certains vont dire qu’elle était strictement identique. Mais si vraiment il y a eu une différence par rapport à l'année dernière, c'est de l'ordre de 5 %", assure-t-il. Les joueurs, pourtant, l'ont très majoritairement ressenti, sans forcément s'en plaindre tous d'ailleurs. "Oui, elle est plus lente que les années précédentes", résume ainsi Richard Gasquet. Impression sans doute renforcée aussi pour ceux qui ont joué la semaine précédente à Bâle, où la surface était nettement plus rapide. 

Pourtant, là encore, Forget s'en amuse : "Quand tu parles avec Javier Sanchez, propriétaire de GreenSet, qui prépare les courts ici, à Bâle, à Valence et à l'ATP Tour Finals à Londres dans une semaine, il certifie que les résines ont la même origine, même si la teinte change, la vitesse est la même. Quand tu joues à Bâle, c'est à 400 ou 500 mètres d’altitude, les balles ne sont pas toujours strictement les mêmes, tu peux avoir des écarts." Mais, insiste-t-il encore une fois, ils restent marginaux, et d'un tournoi à l'autre, et d'une année sur l'autre. 

La difficulté, pour les organisateurs du tournoi parisien, tient en réalité à sa place dans le calendrier, en plein milieu de la saison indoor. La principale préoccupation de Guy Forget et de son équipe, c'est de ne pas dérouter. Surtout par rapport au Masters londonien. Roger Federer l'a parfaitement compris. "Bâle, c'était toujours un peu la même vitesse et Londres aussi, note le Suisse. A Paris, entre deux, ils ont changé. Je pense qu'ils sont dans une situation pas facile non plus, parce qu’avec Londres derrière et les tournois indoor qui se déroulent avant, il faudrait trouver une certaine vitesse qui arrange un peu tout le monde."

Trouver le juste milieu 

Guy Forget confirme et assume l'option d'une surface dite intermédiaire. Et en tennis, intermédiaire signifie souvent un peu plus lent qu'un peu plus rapide. "Nous étions conscients que nous allions proposer une surface intermédiaire, explique-t-il. Cette année, on a fait ce pari. On n'est pas déçu du rendu du tournoi parce que, je vous le répète, on a assisté à des matchs de très haut niveau. On veut proposer à notre public un spectacle de qualité, trouver le juste milieu. Après, même si ce n'est pas très rapide, on ne va pas exagérer, on ne joue pas sur du Velcro." Richard Gasquet acquiesce. "C'est un dur intermédiaire. Quand tu y vas, cela va assez vite, ça reste une surface en indoor, ce n'est pas de la terre battue." 

Le débat dépasse en réalité de loin le cas du seul tournoi de Bercy. La tendance vers une certaine uniformisation des surfaces n'est pas nouvelle. Et là encore, le cap, c'est "plus lent". Pas "plus vite". C'est précisément ce que regrette Roger Federer. "Je suis d'avis qu’il devrait y avoir un peu de variation dans les Masters 1000, dans les Grands Chelems et que cela ne devrait pas être la même chose partout", estime le Bâlois. Paris ne fait donc que s'aligner, dans son souci de ne pas perturber. Quitte à contribuer à la dénaturation du jeu indoor.