WTA STRASBOURG 2016

Strasbourg: Garcia titrée à la veille de Roland-Garros

http://fr.tennistemple.com/actu/strasbourg-garcia-titree-veille-roland-garros-55407
Publié par TennisTemple.com Rédaction, le Samedi 21/05/2016, 17:18

Caroline Garcia, 55e mondiale, a remporté le tournoi de Strasbourg en battant la Croate Mirjana Lucic-Baroni (66e) en deux sets 6-4, 6-1, un succès qui tombe à pic à la veille de Roland-Garros. Garcia, âgée de 22 ans, disputait sa première finale en 2016 après avoir connu un début de saison sur terre battue difficile. Elle a remporté en Alsace le deuxième titre de sa carrière, après s'être imposée à Bogota en 2014. Lucic-Baroni (34 ans) a elle échoué pour la deuxième fois en finale à Strasbourg, après une première expérience en... 1997. Elle n'avait alors que 15 ans, et s'était inclinée face à Steffi Graf.


Source: AFP

wta_strasbourgMagnifique victoire de @carogarcia 6/4-6/1 en 1h13 !

https://www.instagram.com/p/BFrDXYLIlSd/?taken-by=wta_strasbourg
http://www.gettyimages.fr/detail/photo-d'actualit%C3%A9/caroline-garcia-during-the-internationaux-de-photo-dactualit%C3%A9/533178254

MEDINA GARRIGUES et Arantxa PARRA SANTONJA ont battu Maria IRIGOYEN (ARG) / Chen LIANG (CHN)en doubles.
http://www.internationaux-strasbourg.fr/fr/finale-double-is2016-medina-garrigues-parra-santonja-pour-les-30-ans

 Caro 


Medina Garrigues/Parra Santonja

Caroline Garcia : «Je fais mon chemin petit à petit»
Le 21/05/2016 à 18:35:00
http://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Caroline-garcia-je-fais-mon-chemin-petit-a-petit/679104

Caroline Garcia, vainqueur du tournoi de Strasbourg après une campagne sur terre battue parfois compliquée, savoure ce titre, avant de se projeter sur Roland-Garros.

«Vous avez réussi une excellente entame de match, face à Lucic-Baroni. C'est ça qui vous a mis dans de bonnes dispositions pour la suite ?
Il faut rentrer tout de suite comme ça dans sa finale, ça met en confiance, ça libère, même si la tension reste présente pendant tout le match. C'est une adversaire qui aime bien mettre la pression et dominer, dès le début je voulais lui montrer que moi aussi je savais faire ça. Dans le deuxième set, bizarrement, c'était elle qui était en retard et ça allait trop vite pour elle. C'est ce qu'elle avait bien réussi à faire toute la semaine. J'ai réussi à dominer les échanges. Il fallait que je sois extrêmement basse sur mes jambes, j'en ai raclé les genoux par terre. Aujourd'hui, c'était mon match.

Vous avez également été très efficace en retour de service, l'un des points forts de votre adversaire...
Le retour est un point super important dans le tennis, notamment dans mon jeu, ça me permet d'être tout de suite en position favorable dans l'échange. Il ne faut pas lui laisser le temps de s'organiser, de prendre l'échange à son compte, ça partait du retour. C'est une fille qui frappe sur toutes les balles, qui cherche à chaque fois à faire très mal, quasiment le point gagnant. La balle vient trop vite pour que tu puisses défendre, c'est à toi de prendre l'échange à ton compte avant. Si elle a un peu plus de temps, elle peut ne pas faire de fautes. On a vu dans le passé des tournois où elle était sur un nuage, elle battait tout le monde à coup de coups droits gagnants, revers gagnants.

«Des gens ne se rendent pas compte combien c'est difficile d'être coach»

Ce samedi, comme tout au long de la semaine, les interventions de votre père sur la chaise aux changements de côté vous ont beaucoup aidée. Ses conseils ont-ils fait la différence ?
Les interventions du coach, ce n'est jamais facile, il a peu de temps, il faut déjà qu'il essaye de te calmer, et de te remettre dans de bonnes dispositions. En tout cas, chaque intervention qu'il a fait cette semaine, ça a été vraiment super efficace. Ce sont des choses simples mais tu ne te rends pas toujours compte de ce que tu fais sur le terrain. Hier (vendredi), c'est notamment grâce à lui que j'ai réussi à changer le cours du match. Aujourd'hui (samedi), dans le premier set, il m'a beaucoup aidé à repartir (elle l'a appelé à 5-4, alors qu'elle menait 5-1) et à breaker direct.

Il est pourtant régulièrement critiqué...
Des gens ne se rendent pas compte combien c'est difficile d'être coach et parce que c'est mon père, il est censé ne pas avoir assez de compétences pour faire ce travail, mais il fait beaucoup de recherches. Il n'a qu'une seule envie, c'est de me donner tout ce qu'il peut pour m'aider. Je sais qui sont les bonnes personnes autour de moi. Dans le tennis, quand tu es jeune, si tu n'as pas tes parents ou un entraîneur qui t'est vraiment dédié, c'est difficile de percer, il y a des tournois partout en France et en Europe. Il faut un investissement financier, et l'enfant ne peut pas se déplacer tout seul. Mes parents ont fait ça pour moi quand j'étais jeune, aujourd'hui ils sont toujours derrière moi dans tous les endroits du monde.

«Roland arrive, c'est bien. C'est un autre tournoi.»

Cette semaine, vous aviez décidé de mettre de côté le double avec Kristina Mladenovic pour vous consacrer au simple.L'objectif est-il rempli ?
Comme on l'a dit plusieurs fois, notre priorité c'est le simple. Pour nous, jouer un tournoi de la taille de Strasbourg, au niveau des points, ça ne représente pas grand-chose. Je suis venue ici pour jouer en simple à 100%. J'ai eu des matches compliqués, avec des rebondissements. Hier (vendredi), je ne suis pas passée loin de la sortie. C'est bien d'aller au bout de soi-même, physiquement, tennistiquement et mentalement.


Cette victoire vous donne-t-elle de grandes ambitions pour le futur ?
Je fais mon chemin petit à petit, je progresse. J'ai vécu un très bon moment, c'est mon troisième tournoi en France, mon troisième WTA. C'est quelque chose d'extraordinaire pour moi. Il n'y a pas longtemps, c'était dur au niveau du simple tennistiquement, mais à force de se remettre en question et de travailler dur ça paye. Toute la semaine j'ai eu beaucoup de soutien. Voir un central plein comme ça pour une finale, le public qui te soutient à fond, ça fait vraiment plaisir et chaud au cœur.

Comment abordez-vous Roland-Garros ?
Je n'en sais rien, je m'en fiche. Je suis concentrée là, je suis à Strasbourg à 100%. Roland arrive, c'est bien. C'est un autre tournoi, une autre semaine, d'autres adversaires, d'autres problèmes qui s'annoncent. Il faut aussi profiter un peu des moments de joie, ce n'est pas tout le temps que tu finis invaincue la semaine. Il y a souvent des moments difficiles donc quand il y a un bon moment, il faut prendre tout le positif et s'occuper des prochains problèmes plus tard.

Vous ne connaissez toujours pas le nom de votre adversaire au premier tour ?
Non mais je suis sûre que je le saurai tôt ou tard (rire). Je n'ai pas regardé encore, j'ai réussi à ne pas ouvrir mon twitter hier, c'était dur !»

Quentin MOYNET, à Strasbourg

Caroline peut progresser encore ,elle mérite  amplement cette victoire

Oui un titre largement mérité