Le directeur du Rolex Paris Masters a, après l’étourdissante demi-finale entre Djokovic et Federer apprécié l’avènement du jeune Russe, tombeur de Novak Djokovic à bout de souffle. Bilan.
Les forfaits et les rapides éliminations des joueurs français ont rythmé les premiers jours et noirci le tableau. La fin illuminée par la somptueuse demi-finale entre Djokovic et Federer, sûrement l’un des meilleurs matches de l’année, a comblé Guy Forget. Lors d’une conférence de presse, le directeur du tournoi a procédé au bilan d’une édition qui le comble avec un lauréat inédit, Karen Khachanov (22 ans) qui a terrassé Novak Djokovic 7-5, 6-4 en 1h37.
Le bilan de la semaine : «On est très satisfait. On a vendu 141.000 billets. Le record d’entrées qui datait de 2012 (133.404) a été battu. On fait une belle semaine alors qu’on avait vécu une édition 2017 délicate avec énormément de forfaits. Ce qui prouve que notre public ne nous en a pas tenu rigueur, qu’il est revenu, nombreux. On se souviendra longtemps de la demi-finale entre Djokovic et Federer. Quand on a les meilleurs joueurs en salle, même en fin d’année, on assiste à un tennis qui est époustouflant. C’est pour ça que je crois que ce tournoi a de beaux jours devant lui. J’espère que l’année prochaine on aura un plateau aussi riche que cette année, avec pourquoi pas une nouvelle génération encore plus forte.»
Karen Khachanov : «Il est en train de crever l’écran de la scène internationale. Il est jeune, il est grand, il est puissant. Mentalement, il est très bien construit. Il est capable de tenir la pression dans les moments importants quand il est dos au mur. Ce sont des choses qui ne trompent pas. Il y a des aspects dans son jeu qui sont perfectibles, son jeu à la volée, son déplacement, des petites choses techniques qu’il peut faire un petit mieux. Si il continue de travailler, imaginez quel va être son potentiel dans un, deux ou trois ans.»
La nouvelle génération : «Si on se projette dans les trois, quatre prochaines années et qu’on met un peu de côté Rafael Nadal, Novak Djokovic, Roger Federer et Andy Murray, sur un petit podium aujourd’hui, on mettrait Alexander Zverev, Karen Khachanov et après Dominic Thiem sur terre battue. Il y a pas mal de places à prendre, j’espère que Lucas Pouille va avoir envie très vite de rejoindre ce peloton de tête. Ils sont six, sept, huit jeunes aujourd’hui pouvoir prétendre jouer les premiers rôles non seulement dans les Masters 1000 mais aussi en Grand Chelem. En remportant ce Paris Masters, Khachanov tape un grand coup sur la table. Et lors de leurs prochaines confrontations, Zverev et Khachanov vont avoir envie de s’expliquer, c’est comme ça que l’on prend parfois un petit ascendant psychologique sur son adversaire direct pour les années à venir.»
Le jeune Russe a mis fin à la folle série de Novak Djokovic en finale du Rolex Paris Masters pour décrocher le titre le plus prestigieux de sa carrière.
Une surprise de taille : 1,98 m, 87 kg. Les coups de Karen Khachanov (22 ans) tombent de haut et ont fini par assommer Novak Djokovic. L’invincible Serbe n’était pas remis des émotions ayant traversé la demi-finale somptueuse disputée samedi contre Roger Federer. Il n’avait plus de jambes et la tête a vite débranché. En finale du Rolex Paris Masters, un monde séparait les protagonistes. Karen Khachanov (22 ans) disputait sa première finale de Masters 1000 quand Novak Djokovic collectionnait trente-deux couronnes dans la catégorie située juste en dessous des Grands Chelems.
La finale a célébré la jeunesse, terrassé l’expérience. Le jeune Russe, nullement impressionné par l’événement, pas déstabilisé quand il a été mené 3-1 d’entrée, a brutalement mis fin à l’étourdissante remontée des matchs de Novak Djokovic qui, ce lundi, sera no 1 mondial pour la première fois depuis deux ans. Le Serbe se promenait depuis des semaines sur un tapis volant. Ses semelles glissaient et crissaient sur toutes les surfaces comme aux plus beaux jours. Il donnait libre cours à des courses échevelées et à des défenses insensées.
La cape de super-héros a permis à la pieuvre d’aligner vingt-deux victoires consécutives depuis une défaite en 8es de finale à Toronto contre Stefanos Tsitsipas, début août ; trente-six victoires en trente-huit matchs, depuis une élimination frustrante en quarts de finale de Roland-Garros contre le surprenant italien Marco Cecchinato. Djokovic était redevenu le démiurge du circuit. Comme en 2011. Mais Khachanov (31 points gagnants ; 18 pour Djokovic) a su s’appuyer sur son service (flashé à 194 km/h), ses coups perforants et sa fraîcheur pour le faire dérailler. Le Serbe va vite se projeter sur le Masters de Londres (11 au 18 novembre) où il visera une sixième couronne, ce qui lui permettrait d’égaler Roger Federer.
«Je ne pleure pas, mais je suis tout ravi» Karen Khachanov
Dans le même temps, un monde s’ouvre pour Khachanov, mesuré à l’heure des célébrations (« C’est l’un des plus grands accomplissements de ma carrière, je ne pleure pas, mais je suis tout ravi ») qui a victorieusement bouclé une semaine de rêve (il a sauvé deux balles de match en quarts de finale contre John Isner). Le Russe n’avait, en dix-neuf matchs, battu des joueurs du top 10 qu’à trois reprises. Il en a dominé quatre d’un coup à Paris (Isner, Zverev, Thiem et Djokovic, s’offrant avec les deux derniers, pour la première fois de sa carrière, des membres du top 5).
Le Russe au service surpuissant, promenant de faux airs de Marat Safin en revers et un peu en coup droit, a décroché le quatrième titre de sa carrière (après Chengdu en 2016, Marseille et Moscou en 2018). Pour demeurer invaincu en finale. Khachanov devient, après Alexander Zverev (21 ans, lauréat des Masters 1000 de Rome et Montréal en 2017, de Madrid en 2018), le deuxième joueur de la nouvelle génération à bousculer une hiérarchie solidement ancrée. Ce lundi, celui qui apprécie la lecture et les échecs pointera au 11e rang mondial, le meilleur classement de sa carrière (il était 48e en janvier dernier), et figurera dans la peau de remplaçant pour les Masters. Ses surfaces préférées sont l’indoor (pas trop rapide) et la terre battue. Et Novak Djokovic l’assure : «Je pense que l’on va voir beaucoup Karen à l’avenir… »
Guy Forget, le direct du tournoi, complète : «Si on se projette dans les trois-quatre prochaines années - et qu’on met un peu de côté Nadal, Djokovic, Federer et Murray-, sur un petit podium on mettrait aujourd’hui Alexander Zverev, Karen Khachanov, et après, Dominic Thiem sur terre battue. Il y a pas mal de places à prendre. J’espère que Lucas Pouille va avoir envie très vite de rejoindre ce peloton de tête. Ils sont six, sept, huit jeunes aujourd’hui à pouvoir prétendre jouer les premiers rôles, non seulement dans les Masters 1000 mais aussi en Grand Chelem. En remportant ce Paris Masters, Khachanov a tapé un grand coup sur la table. »
Le Serbe n’a pas coiffé une cinquième couronne à Paris. A bout de souffle il a été assommé par Karen Khachanov.
7-5, 6-4 en 1h37. Novak Djokovic n’a pu entretenir le suspense. Karen Khachanov était simplement le plus fort, ce dimanche, en finale du Paris Rolex Masters. Il n’y avait pas de place pour l’abattement dans les propos du Serbe. La défaite procédait de la logique. Le n°1 mondial (sa place officiellement ce lundi) n’avait pas suffisamment récupéré de la demi-finale cinq étoiles contre Roger Federer. Il n’avait plus l’énergie pour rivaliser. Il avait à peine un set dans les jambes et la tête ne pouvait pas prendre le relais. Avant de tourner la page il voulait conserver le souvenir d’une belle semaine avant de basculer sur Londres, dernière station d’une folle demi-saison.
Car 2018, restera une année coupée en deux. A la suite de son opération du coude droit, en février (après six mois de break et d’interrogations et une élimination en 8es de finale de l’Open d’Australie par un double bien plus en jambes Hyeon Chung), Novak Djokovic a vécu un retour aux affaires contrarié : 4 victoires et 4 défaites d’Indian Wells à Madrid, de mars à mai. Après une frustrante élimination en quarts de finale de Roland-Garros contre la surprise italienne Marco Cecchinato, le Serbe est tout à coup devenu injouable (35 victoires et 4 titres ; 3 défaites, contre Cilic en finale du Queen’s, en 8es de finale de Toronto contre Tsitsipas et en finale du Rolex Paris Masters contre ce diable de Khachanov). Il a maintenant rendez-vous au Masters de Londres (11-18 novembre), où il visera une sixième couronne, ce qui lui permettrait d’égaler Roger Federer. Extraits d’une conférence de presse express.
Karen Khachanov : «Il a mérité de gagner ce match aujourd'hui. Il a fait preuve d'une grande qualité de jeu. Je pense que l'on va voir beaucoup Karen à l’avenir (…) Son coup droit, son revers, mon Dieu ! C'est une grande arme. Son service surtout. Il est très précis. Donc son jeu, dans l'ensemble, était excellent toute la semaine.»
Le bilan : «Je suis content. Je serai numéro 1 officiellement demain (lundi). Que puis-je demander de plus ? J'ai gagné plus de 20 matches de suite (22). Ces cinq derniers mois ont été fantastiques. Je vais arriver au Masters avec beaucoup de confiance, en ayant confiance dans mon jeu. J'espère que du point de vue de la santé, cela ira dans une semaine, quand on recommencera à Londres.»
En attendant Londres : «Maintenant, c'est un temps de repos. Il faut que je me repose la moitié de la semaine. Le reste de la semaine, je m'entraînerai à nouveau.»
Pour sa première finale dans un Masters 1000, Karen Khachanov a réalisé l'exploit de vaincre Novak Djokovic en deux manches (7-5, 6-4).
Le contexte. La finale était un duel de génération. Novak Djokovic (31 ans ; n°2 mondial) pesait 74 titres dont 14 en Grand Chelem et 32 en Masters 1000 quand Karen Khachanov (3 titres sur le circuit ATP) vivait sa première finale en Masters 1000. Le Serbe disputait son 400e match en Masters 1000 quand le Russe (22 ans ; 18e mondial) jouait son 36e match dans la catégorie de tournoi située juste en, dessous des Grands Chelems. La jeunesse a triomphé. Khachanov a décroché 7-5, 6-4 en 1h37 le quatrième titre de sa carrière (après Chengdu en 2016, Marseille et Moscou en 2018). Karen Khachanov n’a jamais perdu en finale et pointera ce lundi au 11e rang mondial, le meilleur classement de sa carrière (il était 48e en janvier dernier).
Le match. Vite en action, Novak Djojovic met d’entrée son rival sous pression. Karen Khachanov sauve difficilement son premier jeu de service (écartant une balle de break) mais craque sur le deuxième, sur la quatrième balle de break. Djokovic exulte, mène 3-1, avant d’être débreaké. Et sent vite tomber sur ses épaules le poids d’une demi-finale épique arrachée au bout du suspense contre Roger Federer, samedi et le poids des services et de la balle de Khachanov décidé à ne pas faire de la figuration. Jusqu’à laisser s’exprimer une pointe d’agacement. 3-3. Djokovic souffle, souffre et perd son service pour être mené 6-5. Khachanov avec un service gagnant sur le T empoche le 1er set. 7-5 en 57’. Les stats de l’ambitieux outsider au jeu à risques 18 points gagnant (5 pour Djokovic) et 20 fautes directes (11 pour Djokovic). Dans un deuxième set à sens unique, le Russe arrachait sur sa troisième balle de break pour mener 2-1. Et filer vers le plus grand titre de sa carrière, même en laissant échapper trois balles de 5-2. Novak Djokovic n’avait de l’essence que pour un set. Après quatre titres à Paris (2009, 2013, 2014 et 2015) est pour la première fois battu en finale.
Khachanov dans l’histoire du tournoi. Comme Robin Söderling en 2010 (3 balles de match en demi-finales contre Michaël Llodra) et Goran Ivanisevic (au 2e tour en 1993 contre Jonas Svensson), Karen Khachanov a écarté une balle de match (deux, même) contre John Isner en quarts de finale avant de voler vers le titre. Karen Khachanov est le troisième Russe titré dans le Masters 1000 parisien après Marat Safin (lauréat en 2000, 2002 et 2004) et Nikolay Davydenko (2006).
Fin de série pour Djokovic. Le Serbe était depuis des semaines sur un tapis volant : 22 victoires consécutives depuis une défaite en 8es de finale à Toronto contre Stefanos Tsitsipas ; 36 victoires en 38 matches depuis une élimination frustrante en quarts de finale de Roland-Garros par le surprenant italien Marco Cecchinato. Le Serbe qui coiffera officiellement la couronne de n°1 mondial ce lundi a maintenant rendez-vous au Masters de Londres (11-18 novembre) où il visera une sixième couronne, ce qui lui permettrait d’égaler Roger Federer.
Présent en loge pour assister à la finale entre Novak Djokovic et Karen Khachanov, le nouveau recordman du monde du décathlon le Français Kevin Mayer remettra ensuite son trophée au vainqueur.
Nouveau recordman du monde du décathlon, Kevin Mayer (26 ans) restera indubitablement comme l'un des sportifs français de cette année 2018 qui touche à sa fin. Une nouvelle notoriété synonyme de nouveaux privilèges également pour le roi des dix travaux. Mayer aura ainsi l'honneur de remettre ce dimanche le trophée au vainqueur de ce Masters 1000 de Paris-Bercy, édition 2018. Dans un premier temps, le décathlonien le plus fort du moment suit la finale entre le numéro 1 mondial serbe Novak Djokovic et l'outsider russe Karen Khachanov depuis la loge présidentielle aux côtés notamment du président de la Fédération française de tennis Bernard Giudicelli ou du directeur du tournoi Guy Forget. Cette finale terminée, le successeur du mythique Ashton Eaton au palmarès du record du monde de la spécialité se rendra sur le court pour remettre au héros de la semaine le célèbre Arbre de Fanti, nom du trophée tout aussi célèbre qu'original avec lequel le vainqueur repart chaque année sous le bras. L'année dernière, c'est Jack Sock qui avait eu droit à l'ovation de l'AccorHotels Arena. Cette année, Sock s'est arrêté dès les quarts de finale, et le lauréat ne sera pas américain, mais serbe ou russe. Pour rappel, c'est le 16 septembre 2018 à l'occasion du Décastar de Talence que le Francilien avait effacé Eaton des tablettes, avec un impressionnant total de 9100 points. Une performance qui lui vaut ce dimanche à Bercy d'être l'un des hommes du jour. Cette fois, ce n'est pas lui qui recevra un trophée, mais qui le remettra.
Karen Khachanov a frappé fort à Paris. Le Russe a non seulement remporté dimanche, à 22 ans, le premier Masters 1000 de sa carrière mais il a également mis un terme à l'incroyable série de Novak Djokovic, que l'on pensait intouchable depuis cet été.
Il fallait bien que cela s'arrête un jour. Depuis sa dernière défaite, au début du mois d'août, face au Grec Tsitsipas à Toronto, Djokovic ne savait plus perdre.
Vingt-deux victoires d'affilée, un Grand Chelem (US Open) et deux Masters 1000 enquillés (Cincinnati, Shanghaï) et une finale à Paris. S'il a été tout près de céder face à Roger Federer, samedi, au bout d'une incroyable demi-finale de 3h, il semblait, après s'en être sorti, capable de poursuivre sur sa lancée.
Mais son physique n'a pas tenu. Les premiers signes de fatigue sont apparus à la fin du premier set de dimanche alors que Khachanov délivrait une partition impeccable. Breaké à 6-5, le Serbe n'a pas réussi à se reprendre. Et l'impression s'est amplifiée dès le début du deuxième set.
Le combat proposé par le surprenant membre premium de la nouvelle vague du tennis mondial était celui de trop. Le Serbe a bien tenté d'écourter l'échange, tentant de monter le plus souvent à la volée, mais rien n'y a fait...
- Marat Safin -
Car, en face, le jeune Khachanov a joué sa carte à fond. Et a délivré une partie incroyable. Solide au service, au fond du court, à la volée, il est difficile de trouver un secteur défaillant au Russe sur ce match.
Avec le premier set en poche, un break à 2-1 dans la deuxième manche lui a permis d'aller au bout. Paris n'a donc pas couronner le futur roi du tennis mondial.
Pour Khachanov, cette semaine restera à coup sur un grand moment. Il n'avait jusqu'ici qu'un top 10 sur son CV cette saison, il en a battu quatre (Zverev, Thiem, Isner, Djokovic) cette semaine à Paris. Parti au début de l'année aux alentours de la 50e place mondiale, arrivé 18e en début de semaine à Paris, il est assuré d'occuper le 11e rang dès lundi. Une progression assez fulgurante.
Russe, gros cogneur, grand (1,98m), au physique d'armoire à glace... Forcément, la comparaison avec Marat Safin, l'ex N.1 mondial à la retraite, est inévitable. S'il lui ressemble? "C'est à vous de me le dire", avait-il lancé aux journalistes après sa victoire face à Dominic Thiem samedi.
"Je dois encore travailler davantage pour parvenir à son niveau. C'était le numéro un mondial. J'ai encore un long chemin à parcourir avant d'y parvenir mais j'espère y parvenir", a-t-il ajouté.
Safin, comme Juan Martin del Potro, sont deux de ces modèles. Son jeu surpuissant cache une palette bien plus large que ses frappes de mammouth peuvent laisser penser. Il est d'ailleurs rare, voire impossible, qu'un joueur arrive aux portes du top 10 mondial avec la puissance comme seule argument.
Si sa victoire a quelque peu surpris dimanche, elle n'a revanche rien d'illogique.
- Khachanov, futur top 10? -
Car, depuis plusieurs mois, les signes avant-coureurs s'accumulaient. Seuls les top players parvenaient à le battre. A Wimbledon, il s'était incliné contre Djokovic en 8e de finale. Cet été, il avait atteint pour la première fois les demi-finales d'un Masters 1000 à Toronto, battu par Rafael Nadal.
Soutenu à ses débuts par un oncle millionnaire, et qui était présent à Paris, Khachanov a signé sa plus belle saison avec 45 victoires pour 22 défaites, et trois titres à Marseille, Moscou et Paris.
Un parcours qui ressemble furieusement à un lancement pour la saison prochaine.
"La question n'est pas de savoir s'il va parvenir dans le top 10 mais quand?", avait estimé Dominic Thiem après sa défaite en demi-finale. "Je suis donc sûr qu'au premier semestre de l'année prochaine, il fera partie des dix meilleurs joueurs." Un jugement qui semble se confirmer.
Source: AFP
Nolette
Messages : 11168 Date d'inscription : 06/06/2015 Age : 74 Localisation : Paris
Sujet: Re: ATP PARIS 2018 Dim 4 Nov 2018 - 22:47
On attend la suite, Kacha
Destinée Admin
Messages : 43600 Date d'inscription : 01/12/2011
Sujet: Re: ATP PARIS 2018 Dim 4 Nov 2018 - 23:19
Nolette a écrit:
Destinée a écrit:
Nolette a écrit:
Vé ! 6 mois de matches quasi sans interruption, seul un champion peut se le permettre.
Récupère, vite Nole et à bientôt pour Londres !
Ce n'est pas une défaite grave, on voyait bien qu'il était épuisé, toute série à une fin. L'important c'est qu'il ne soit pas blessé, un peu de repos et il sera de nouveau d'attaque mais s'il peut attendre 2019 ça m'arrangerait
C'est exactement ce que je pense. Sa défaite n'est pas grave
Si c'est pour la victoire de Rafa à Londres, c'est OK
Bon tu peux en parler à Nole maintenant
tipou
Messages : 150808 Date d'inscription : 05/12/2011
Sujet: Re: ATP PARIS 2018 Lun 5 Nov 2018 - 8:50
un bon compromis, Rafa lui a laissé la place de n°1 donc Nole lui laisse Londres
A l'instar de Karen Khachanov, lauréat de l'édition 2018 du Rolex Paris Masters, dix autres joueurs ont remporté dans la capitale le premier Masters 1000 de leur carrière. Tour d'horizon.
1996 : Thomas Enqvist Thomas Enqvist a 22 ans quand il s'impose en finale à Bercy, en novembre 1996, face à Evgueni Kafelnikov (6-2, 6-4, 7-5). Le Suédois avait atteint trois fois les demies d'un tournoi de ce niveau, alors appelé Super 9, avant de gagner à Paris le 7e tournoi de sa carrière. (Pochat/L'Equipe)
1998 : Greg Rusedski Le Britannique Greg Rusedski a battu l'Américain Pete Sampras, alors n°1 mondial (6-4, 7-6 [4], 6-3) pour remporter la plus prestigieuse victoire de sa carrière. Bercy 1998 restera le seul Super 9 de son palmarès. (AFP)
2001 : Sébastien Grosjean En 2001, Sébastien Grosjean défait Evgueni Kafelnikov (7-6 [3], 6-1, 6-7 [5], 6-4) et devient le deuxième Français vainqueur de l'épreuve après Guy Forget en 1991. Ce sera là aussi sa seule victoire dans un Masters Series. (Pochat/L'Equipe)
2003 : Tim Henman Le tournoi parisien est le premier Masters 1000 de Tim Henman, et aussi, à 29 ans, le 11e et dernier titre de son palmarès. En finale, en novembre 2003, le Britannique a battu le Roumain Andrei Pavel (6-2, 7-6 [6], 7-6 [2]).(Pochat/L'Equipe)
2005 : Tomas Berdych Tomas Berdych en est au tout début de sa carrière quand il s'impose à Bercy, en 2005, face à Ivan Ljubicic (6-3, 6-4, 3-6, 4-6, 6-4), à tout juste 20 ans. Il ne réussira pas à répéter sa performance, perdant trois finales de Masters 1000 par la suite. (N.Luttiau/L'Equipe)
2006 : Nikolay Davydenko Nikolay Davydenko a remporté l'édition 2006 marqué par les forfait des trois premières têtes de série, Roger Federer, Rafael Nadal et David Nalbandian. Le Russe de 25 ans, 3e mondial après sa victoire, avait ensuite gagné à Miami en 2008 et à Shanghai en 2009. (M.Francotte/L'Equipe)
2008 : Jo-Wilfried Tsonga Neuf mois après sa finale à l'Open d'Australie, en 2008, Jo-Wilfried Tsonga bat David Nalbandian, tenant du titre, en finale. A l'époque, c'est le deuxième titre de sa carrière. Il gagnera un autre Masters 1000 en 2014. (C.Dubreuil/L'Equipe)
2010 : Robin Söderling La victoire de Robin Söderling face à Gaël Monfils en 2010 n'était pas une surprise même si le Parisien avait réussi une superbe semaine. Le Suédois, victime d'une mononucléose l'année suivante, n'a jamais fait mieux. (Martin/L'Equipe)
2012 : David Ferrer La carrière de David Ferrer était déjà bien entamée quand, en 2012, à 30 ans, il a enfin remporté son premier Masters 1000. En battant le novice Jerzy Janowicz, il est devenu premier Espagnol à soulever le trophée à Bercy. (P.Lahalle/L'Equipe)
2017 : Jack Sock L'an passé, Jack Sock avait profité d'un tableau dégagé pour remporter un Masters 1000 sans croiser un seul membre du top 20. Sa saison 2018 a ensuite été catastrophique en simple. (R.Martin/L'Equipe)
2018 : Karen Khachanov Karen Khachanov a remporté le plus grand titre de sa carrière face à Novak Djokovic, dimanche. Le Russe de 22 ans a battu trois Top 10 en plus du Serbe (Zverev, Thiem et Isner) pour gagner son troisième tournoi de l'année. (J.Prevost/L'Equipe)
Grâce à ses succès au détriment Fabio Fognini et Kei Nishikori en huitièmes et en quarts de finale à Paris-Bercy, Roger Federer devance désormais Rafael Nadal quant au nombre de rencontres gagnées au niveau des tournois Masters 1000. Le Suisse a effectivement décroché ce vedredi une 364ème victoire sur 441 matches disputés dans cette catégorie, alors que le n.2 mondial actuel s’est arrêté à 362 (103 défaites) à la suite de son abandon au Rolex Paris Masters ; Novak Djokovic, nouveau chef de file du classement Atp et pourtant désamorcé par le Russe Karen Khachanov en finale à Bercy, reste quant à lui en bas du podium avec 332 victoires et 72 rencontres perdues.
D’intéressantes statistiques résultent aussi du défi contre l’Italien Fognini : il s’agissait en effet de la 11ème rencontre consécutive où Federer a perdu son service au moins une fois au cours d'un match officiel. La dernière occasion où l’Helvète avait terminé son match sans la moindre bavure au service remonte au troisième tour de l’US Open 2018 contre Nick Kyrgios, son record personnel s'élevant à 13 parties d’affilée conclues sans break en 2002 - de la finale à Miami contre Andre Agassi jusqu'au deuxième tour de Madrid face à Marcelo Rios. Roger a par ailleurs frappé moins de 60% de premières balles lors des 6 dernières rencontres.