Mon mari et moi postons sous le même pseudo : Philippe N.
Voilà ma contribution :
Nadal était en apesanteur au-dessus de Medvedev et de toute la planète Tennis, aujourd'hui.
Il a fait le prodige de gagner son vingt-et-unième Grand Chelem, avec, au départ, en seule ligne de mire, le simple refus de partir défait de cette finale. Et Nadal, en fin de compte, l'a fait. Il s'est dégagé de toute pression, de toute contradiction entre son envie de gagner, et le fait qu'il s'agira, s'il gagne, de son sacre. Mais bien sûr il n'a jamais refusé son sacre ! Seulement, ce n'était pas sa première pensée, son premier désir.
Ses fans doivent avoir confiance en lui, prier pour lui. La ferveur des prières peut aider quelqu'un, lui apporter un supplément de confiance en lui. Prier pour lui, craindre et en même temps ne pas craindre, y croire toujours. Car Nadal est de ceux qui ne déçoivent jamais, tant il tente tout le temps le tout pour le tout, et joue point après point, se régénérant de lui-même au fur et à mesure du match, se concentrant et s'incarnant à chaque seconde.
Nadal et son "feu intérieur", comme il dit. Cela lui vient d'une ardeur (intensité) jamais absente. Nadal est le buisson ardent derrière lequel il se cache.
Ses coups sortaient de sa raquette avec une énergie et une vitesse et une évidence confondantes, comme s'il devait gagner ce match. Nadal volait de ses propres ailes, c'était son moment, le sommet d'une résurrection où il visitait ses fans, j'espère qu'il reviendra encore une fois sur terre pour gagner Roland-Garros.
Là c'était parfait.
Sarah G.