DANIIL MEDVEDEV (Russie)

Daniil Medvedev
   DR  
Classement ATP :
8ème
au 12/08/2019

Pays :   Russie

Age : 23 ans

Né le : 11 février 1996, à Moscou

Taille : 1m98

Poids : 83 kg

Résidence : Monte-Carlo (Monaco)

Début Pro : 2014

Jeu : Droitier, revers à deux mains

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ATP
ATP - Daniil Medvedev : un grand talent à fort caractère... !
Il fait parti du futur du tennis mondial et est un régal pour les fans de tennis. Daniil Medvedev, 22 ans, est en constante progression depuis 2014 et ses débuts chez les pros. Elégant sur le court et redoutablement efficace, le Russe s'affirme de plus en plus sur le circuit et semble prêt à passer un nouveau cap en 2019. A la porte du top 15 au terme de la saison 2018, le Russe aura désormais pour mission de s'illustrer en Masters 1000 et Grand Chelem. Retour sur son parcours et sa belle année 2018.

Daniil Medvedev, le plus Français des Russes ? 

Celui que l'on surnomme "bear"(ours en français) a un parcours atypique.
Natif de Moscou, Medvedev a pour la première fois pris en main une raquette à l'âge de 6 ans.
 Il intègre le circuit ITF Juniors en 2009 mais sa progression est lente bien que constante. D'ailleurs le talentueux russe n'a remporté aucun tournoi majeur chez les juniors, et n'a pas fait mieux que la treizième place mondiale du classement Juniors. Pas de quoi le voir comme un futur grand. De plus, des concession avaient été faites par son entourage puisque son père l'avait énormément soutenu financièrement, avec des emprunts, sans résultat concret. Mais, au moment de devenir pro, le Moscovite a sans doute pris une décision qui a fait basculer sa carrière du bon côté : s'installer en France et démarrer son entraînement à Nice. Très intelligent, le Russe maîtrise rapidement le français et fait ses preuves très rapidement à Nice puis en Futures et challengers.

Un grand talent et un fort caractère

En 2016, Daniil Medvedev démarre véritablement son ascension avec un premier titre challenger à Saint-Rémy-de-Provence et une finale à Portoroz. Explosant sur le circuit, le Russe conclut l'année 2016 dans le top 100 grâce à un bond de plus de 200 places au classement ATP. Seul couac, sa disqualification du challenger de Savannah pour comportement jugé raciste. Après une décision arbitrale en sa défaveur, le Russe avait alors balancé : "Je sais que vous êtes amis" en parlant de Donald Young, son adversaire, et de l'arbitre. Les deux étant de couleur noire, les propos avaient rapidement fait polémique et avait amené à cette disqualification. De quoi imaginer une année 2017 plus que fructueuse. Et dès le mois de janvier, à Chennaï, le Russe décroche une première finale en 250 mais doit malheureusement pour lui s'incliner contre Roberto Bautista-Agut. La progression du Bear semble se poursuivre mais pourtant, après ce beau passage en Inde, Medvedev est resté tout au long de l'année autour de la 60e place donnant l'impression de stagner. Pour preuve du paradoxe Medvedev, le tournoi de Wimbledon. Ce fût un des symboles du talent et du caractère du joueur à la fois de manière positive mais aussi négative. Au premier tour, la pépite russe s'offre le numéro 3 mondial, Stan Wawrinka, le premier top 10 de sa carrière. Une performance remarquable qui laissait présager de grandes choses à Londres pour le Russe, surtout sur l'une de ses surface favorites. Mais, la forte personnalité du joueur peut l'amener dans des pertes de contrôle comme lors du deuxième tour de ce même Wimbledon contre Ruben Bemelmans. Furieux de sa défaite, le Russe avait lancé des pièces au pied de l'arbitre semblant reprocher certaines décisions. "J'étais déçu par le résultat. C'était frustrant après ma grande victoire contre Wawrinka. Dans le feu de l'action, j'ai mal réagi. Je m'en excuse. Je n'ai rien d'autre à dire." La preuve d'un caractère bien trempé sur lequel le Russe a bien travaillé en 2018.
 

2018 : l'année de l'explosion du "Bear"

Décidément à l'aise en début d'année, le plus Français des Russes a remporté son tout premier tournoi à Sydney en janvier dernier. Sorti des qualifs, Medvedev s'est offert Philipp Kohlschreiber, Fabio Fognini et Alex De Minaur en finale. Ce qui apparaissait comme un déclic n'a finalement pas été vraiment le cas jusqu'à cet été. Tonitruant à Winston Salem, il s'offre son deuxième tournoi de la saison sans perdre la moindre manche. Bien qu'ayant eu un parcours avantageux, le Russe semble avoir réellement eu un déclic à ce moment. Il enchaîne ensuite avec une victoire contre Stefanos Tsitsipas à l'US Open, une défaite à Shanghaï en trois manches très intenses contre Roger Federer, une demi-finale à Moscou et surtout un titre à Tokyo, son premier ATP 500, en s'extirpant des qualifications, en s'offrant Milos Raonic, Denis Shapovalov et en finale Kei Nishikori pourtant devant son public. Un titre qui a conduit le joueur de Primrose aux portes du top 20 avant d'y entrer grâce à une nouvelle demi-finale, cette fois à Bâle, seulement battu par Roger Federer, quasi invincible à domicile. Une fin de saison incroyable qui a conduit Daniil Medvedev au 16e rang mondial à la fin de la saison. 3 titres, dont un 500 et des victoires contre des top 20. Un très bon bilan qui montre tout le potentiel du Bear et surtout qui place ses ambitions pour 2019 forcément très hautes.

Le plus dur reste à venir pour le désormais 16e mondial. Il faudra maintenant s'offrir de nouveaux top 10 pour s'y installer de manière durable et surtout exister en Masters 1000 et en Grand Chelem. Avec un troisième tour comme meilleure performance en Majeur (Wimbledon 2018 et US Open 2018), Medvedev est maintenant très attendu pour franchir un cap décisif et entrer dans le top 10. Mais, avec tant de sérénité, de caractère et de talent, difficiile d'imaginer le Russe ne pas parvenir à ses fins et ne pas continuer sa progression pour aller tutoyer les sommets du tennis dans les mois et années qui viennent.

Daniil Medvedev refuse toujours de révéler l'identité de sa femme
MAY 2, 2019 17:05
by SARAH AIT SALAH    |  LECTURES 590
https://www.tennisworldfr.com/tennis/news/Atp/1610/daniil-medvedev-refuse-toujours-de-reveler-l-identite-de-sa-femme/

Daniiil Medvedev cultive tout un mystère autour de l’identité de son épouse, en effet le n°14 du classement ATP s’est marié en septembre de l’année dernière, et refuse toujours de révéler les noms et prénoms de sa femme.
Interrogé sur sa relation avec sa compagne, le Russe a répondu : "je suis en phase avec ma femme, et comme elle a elle-même jouer au tennis elle comprend l’importance de la routine et des entrainements, vivre avec quelqu’un qui ne comprend pas ce sport aurait été très difficile", a-t-il avoué, "D’ailleurs j’en ai parler à Igor Kunitsyn à Wimbledon, ou ma femme m’accompagnait pour la première fois, et il m’avait dit ‘ c’est une bonne chose qu’elle apprécie le tennis, elle comprendra que tu ne peux pas faire du shopping ou autre chose la veille d’un match’".
"On a célébré notre mariage, dans la simplicité, entourés de nos proches intimes, je savais que je l’épouserais dès que mon regard s’est posé sur elle, c’était le coup de foudre immédiat", a poursuivi Medvedev.
"Je peux vous confier que lui ai même acheté sa robe de mariée bien avant de fixé une date, elle avait craqué sur un modèle à Londres, et je me suis empressé de l’acheter, mais si vous voulez des détails sur son Instagram ou même son nom, ça je ne vous le dirais pas", a conclu le jeune homme de 23 ans.

La saga des Héritiers, 9 : Daniil Medvedev
https://www.rolandgarros.com/fr-fr/article/la-saga-des-heritiers-8-daniil-medvedevn
vendredi 21 décembre 2018  - Romai Vinot

Ils ont brillé en 2018 et sont l'avenir. Tennis, personnalité, hobbies : on vous dit tout. Huitième volet : Daniil Medvedev.



Corinne Dubreuil/FFT

Vainqueur de trois tournois cette saison (Sydney, Winston-Salem, Tokyo), Daniil Medvedev (22 ans) a terminé la saison 2018 dans 16e mondial, le meilleur classement de sa carrière.
Le natif de Moscou, qui s'est entouré d'un staff français dès ses débuts en pro, a pris son temps pour éclore et confirmer les espoirs placés en lui. Si la route est longue - notamment en Grand Chelem -, il connait ses axes de progression et espère franchir un nouveau cap en 2019.
(Re)découverte.
L'accent du sud
Né à Moscou en 1996, Daniil Medvedev a succombé aux charmes du tennis en regardant jouer son illustre compatriote, Marat Safin.
Mais s'il résidait encore en Russie lors de son intégration dans le circuit junior, c'est en rejoignant sa sœur Elena dans l'Hexagone qu'il a franchi un palier.
Depuis quatre ans, il progresse et gagne des titres sous la houlette de Gilles Cervara au sein de l'académie Jean-René Lisnard de Cannes. On comprend mieux sa maîtrise de la langue de Molière.


"L'ours" veut se faire un prénom
Lors de ses premières apparitions en pro, observateurs et spécialistes ont rapidement fait le rapprochement entre Daniil et Andreï Medvedev. Sauf que l'Héritier n'a aucun lien de parenté avec le finaliste de Roland-Garros en 1999.
"Il est Ukrainien, je suis Russe", a-t-il rétorqué avec le sourire à un journaliste qui lui a récemment posé la question. Même constat concernant Dmitri, ancien président russe qui ne fait pas non plus partie de la famille.
En attendant que tout le monde se fasse à son prénom, ses amis l'appellent "l'ours" rapport à son nom (medved en russe), sa taille (1m98) et son caractère ! Plus facile à retenir.

Corinne Dubreuil/FFT
Une progression éclair

S'ils sont nombreux à vouloir prendre la relève, peu sont les jeunes joueurs à pouvoir se targuer d'une progression plus rapide que celle de Daniil Medvedev. S'il n'a pas spécialement brillé ou performé en junior, il est en revanche passé de la 329e place mondiale à la 99e durant la seule année 2016 en pro.
Une performance remarquable qui lui a valu de remporter le concours "Young Guns" organisé par l'un de ses équipementiers et d'empocher 50 000 dollars pour étoffer sa structure d'entraînement. Remise à Londres en novembre 2017, cette récompense lui avait permis de goûter l'ambiance du Masters. Nul doute qu'il espère bientôt s'asseoir à la table des participants.


Masters Next Gen et nouvelles règles

D'ailleurs, en novembre 2017, ses bonnes prestations lui ont permis de participer au Masters Next Gen de Milan, nouveau tournoi réunissant les huit meilleurs joueurs de moins de 21 ans de l'année.
Eliminé en demi-finale, il a tout de même pu tester en avant-première les nouvelles règles qui pourraient être adoptées dans un futur proche : sets en quatre jeux gagnants, fin du let au service, fin des avantages et mort subite à 40 A, limite de temps pour le service, présence de l'entraîneur, etc.

S'il a globalement apprécié l'expérience, le déplacement autorisé des spectateurs pendant l'échange l'a perturbé. "C'est l'innovation que j'aime le moins et avec laquelle j'ai eu le plus de mal. C'est même sans doute la seule que je n'ai pas du tout aimé [...] On a besoin de calme pendant l'échange".
Parole d'un joueur qui a parfois justement du mal à garder son sang-froid.

Nerveux et imprévisible
Calme et posé dans la vie de tous les jours, Daniil s'emporte encore trop facilement sur les courts. Une nervosité qui engendre parfois des gestes regrettables, à l'image du fameux lancer de monnaie au pied de la chaise de l'arbitre après sa défaite conte Ruben Bemelmans au deuxième tour de Wimbledon en 2017.
Frustré et déçu de s'incliner à ce stade après une entrée en lice victorieuse face à Stan Wawrinka, il n'a pas eu le bon comportement et s'en est excusé après la rencontre : "Dans le feu de l'action, j'ai mal réagi et je vous présente mes excuses. Mon geste n'avait pas de signification, c'était juste stupide".

Passionné de foot, phobique des araignées !
Cet été, nul doute que Daniil a apprécié la Coupe du Monde de football, organisée dans son pays. S'il n'aurait pas été contre embrasser une carrière professionnelle, il se contente finalement de suivre les matchs des grands clubs européens et particulièrement du Bayern Munich.
Evidemment, être fan du club bavarois n'empêche pas de faire un selfie avec d'autres stars du football lorsque l'occasion se présente. Dans une interview accordée au site We love tennis, Daniil évoque aussi sa passion pour le cinéma et sa phobie des araignées !
"Je déteste les insectes et plus particulièrement les araignées. J'essaye de dominer cette peur mais je n'y arrive pas. En même temps, je dois dire aussi que je n'en rencontre pas souvent", a-t-il confié.  

Son cœur n'est plus à prendre

Alors que certains joueurs essaient de cacher au maximum leur vie privée, Daniil Medvedev n'a pas hésité à partager son bonheur sur les réseaux sociaux lorsqu'il a épousé sa petite amie Daria en septembre.
Un mariage réussi quelques jours avant... un match de Coupe Davis ! "J’avais très peur que le mariage ne me permette pas de bien performer, mais finalement, tout s'est bien passé", a-t-il déclaré après la compétition. Un bonheur ne vient jamais seul, paraît-il.

Les chiffres de la domination de Daniil Medvedev sur dur
19 août 2019 à 19h48 
https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Les-chiffres-de-la-domination-de-daniil-medvedev-sur-dur/1050522

Daniil Medvedev domine la saison sur dur extérieur. Le Russe traverse une période faste que confirme l'étude de ses statistiques.
 
Sacré en Masters 1000 pour la première fois de sa carrière après sa victoire à Cincinnati dimanche contre David Goffin, Daniil Medvedev n'a pas attendu de poser les pieds dans l'Ohio pour dominer la saison de dur extérieur. Bien aidé par un jeu à plat qui s'adapte à merveille à la surface, le Russe restait sur deux finales (Washington et Montréal) avant son titre. Sa domination n'en est que plus méritée. Explication par les chiffres.

60
Daniil Medvedev a déjà disputé 60 matches cette saison. Il est d'ailleurs le joueur qui en a remporté le plus (44 pour 16 défaites). En termes de présence sur les courts, il devance notamment Rafael Nadal (41 v./6 d.), Roger Federer (39 v./6 d.) et Novak Djokovic (38 v./7 d.).

31
Plus c'est dur, meilleur c'est pour Medvedev. Il a déjà remporté 31 matches sur dur cette saison, pour 8 défaites. Les autres grands adeptes de la surface sont Roberto Bautista Agut (20/6) et Stefanos Tsitsipas (20/10). Federer (19/3), Djokovic (16/4) et Nadal (15/2) semblent prendre soin un peu plus de leurs articulations.

Jeu à plat, très bonne condition physique, voilà qui peut expliquer notamment la réussite de Medvedev sur le dur extérieur où il a gagné plus de la moitié de ses matches cette saison. Pour autant, il y a bien des passages nuageux dans le ciel estival du Russe. À commencer par sa capacité à s'imposer face au Top 3. En effet, Medvedev n'a battu que Novak Djokovic (à deux reprises), mais le Serbe garde toujours l'avantage dans leurs face-à-face (3-2). Face à Roger Federer, Medvedev n'a toujours pas trouvé la solution en trois rencontres. Quant au premier face-à-face avec Rafael Nadal, en finale à Montréal, il a largement tourné à l'avantage de l'Espagnol (6-3, 6-0).

73,33 %
C'est le ratio victoire/défaite de Medvedev. Pas de quoi rougir, mais bien en dessous de ce qu'affichent Rafael Nadal (87,23 %), Roger Federer (86,66 %) ou Novak Djokovic (84,44 %).

Les deux finales (Washington, Montréal) et le titre (Cincinnati) qui ont ensoleillé l'été de Medvedev ne sauraient faire oublier que le Russe est malheureusement inexistant en Grand Chelem. Certes, cela ne fait que trois ans qu'il dispute les quatre plus grands tournois de la saison. Mais pour l'heure, il n'a jamais dépassé les huitièmes de finale. Un niveau qu'il n'a atteint que cette saison à l'Open d'Australie, battu par Novak Djokovic.

En général, il bloque au deuxième ou au troisième tour. Confirmation que la terre battue n'est pas sa tasse de thé, il n'a jamais franchi un tour à Roland-Garros en trois participations. Sa prestation à l'US Open sera évidemment scrutée. Car s'il y a bien un Grand Chelem sur lequel il est attendu, c'est celui-là. Reste à savoir si l'enchaînement de matches durant la tournée américaine ne lui sera pas préjudiciable.

publié le 19 août 2019 à 19h48

Medvedev, plus fort que Djokovic, Nadal et Federer...
Publié par TennisTemple.com Rédaction, lundi 19/08/2019 15:24
https://fr.tennistemple.com/actu/medvedev-plus-fort-que-djokovic-nadal-et-federer-83687

Trois tournois pour deux finales, à Washington et Montréal, et un titre, dimanche au Masters 1000 de Cincinnati: après une telle préparation sur dur, Daniil Medvedev sera-t-il LE joueur de la jeune génération qui privera Djokovic, Nadal ou Federer du prochain tournoi du Grand Chelem ?

Le Russe aborde en tout cas l'US Open (26 août-8 septembre) en ayant gagné plus de matchs cette saison que chaque membre du trio infernal.

Sur le court, il rappelle, notamment par cette façon d'attendre le service adverse quasiment droit, les épaules et la raquette très légèrement en avant, son compatriote Andreï Chesnokov, pionnier du tennis russe qui avait remporté le tournoi de Monte-Carlo en 1990, à l'époque sous la bannière soviétique.

Mais la nonchalance du jeune est bien moins profonde que celle de l'ancien.

Comme Kyrgios, Paire ou Fognini, Medvedev est en effet enclin au décrochement mental et à l'extériorisation de sa frustration avec destruction minutieuse de ses raquettes.

"J'étais fou !", reconnaît-il. Mais il se soigne: depuis des mois il a recours à une psychologue. Et le travail paye puisqu'il cède de moins en moins à la tentation colérique sur les courts.

"Je savais, même quand j'étais junior, que ça ne me faisait pas du bien. Mais je ne pouvais pas le contrôler. J'ai donc travaillé beaucoup là-dessus et là j'arrive mieux à contrôler", raconte-t-il en français.

- Résident monégasque -

Cela lui vaut peut-être un déficit de charisme par rapport à ses congénères irascibles, mais concernant les résultats, il n'y a plus match: le Russe de 23 ans les domine. Résident monégasque qui s'entraîne à Cannes sous la direction de Gilles Cervara, le grand échalas de 1,98 m est désormais 5e mondial avec, en 2019, 44 victoires ATP, dont 31 sur dur, et 2 titres (Sofia et Cincinnati).

Du seul point de vue de ces statistiques, il est même le meilleur de l'année devant Djokovic, Nadal et Federer. Mais il lui manque un titre en Grand Chelem quand les trois "vieux" n'en finissent pas de les collectionner.

Avec sa technique peu académique, faite de préparations ultra amples qui n'empêchent pas son revers à deux mains d'être particulièrement dévastateur, Medvedev a peu brillé lors des trois premiers majeurs 2019: éliminations en 8es de finale à l'Open d'Australie, au 1er tour à Roland-Garros et au 3e à Wimbledon. Mais il a surpris à Cincinnati, notamment Djokovic en demies et Goffin en finale, avec un service létal y compris en secondes balles.

- Tableau de chasse -

A l'US Open, il jouera sur sa surface favorite et pourra s'appuyer psychologiquement sur un sacré tableau de chasse. Depuis le début de l'année, il a battu Djokovic deux fois (Monte-Carlo et Cincinnati), Thiem (Montréal), Nishikori (Barcelone), Tsitsipas (Monte-Carlo), Khachanov (Montréal), tous membres de l'actuel top 10. Dans le haut du panier, seuls Federer et Nadal lui ont résisté en 2019: le Suisse l'a battu en 8es à Miami et l'Espagnol, absent à Cincinnati, l'a écrasé en finale du Masters 1000 de Montréal. Il n'a pas encore affronté Zverev ni Bautista Agut.

Malgré son beau parcours à Monte-Carlo en ouverture de la saison sur terre-battue, où il avait atteint pour la première fois les demi-finales d'un Masters 1000, il avait souligné se sentir "quand même plus heureux de jouer sur dur" que sur l'ocre. "C'est même pas les résultats, mais juste que je sens mieux la tactique. Je m'amuse bien", avait-il expliqué.

Encore hors du top 60 mondial en août 2018, il était dans le top 20 deux mois plus tard après ses titres à Winston-Salem et Tokyo. Un an après, il est l'un des plus sérieux outsiders de l'US Open.

De quoi ravir la presse russe comme le quotidien Sport Express qui voit en lui, lundi, un joueur "parfois maladroit mais très stable, capable de détruire le jeu de n'importe quel adversaire". A condition que son physique -et son mental- tienne.

Source: AFP

Tsitsipas : Daniil Medvedev a un style de jeu parfois très gênant
AUGUST 20, 2019 14:30
by SHYRE   |  LECTURES 180
https://www.tennisworldfr.com/tennis/news/Articles_de_tennis/2704/tsitsipas-daniil-medvedev-a-un-style-de-jeu-parfois-tres-genant/

Daniil Medvedev est l´un des plus grands rivaux de Stefanos Tsitsipas. Le joueur russe a vaincu le Grec lors des quatre derniers matchs qu’ils ont eu à jouer. Comme cité par le New York Times, le Grec a admis que le Russe était un adversaire difficile pour lui.

"Il a juste cette façon de jouer complètement différente qui consiste à jouer à plat et assez bas, et à ne pas vous donner beaucoup d´angle pour jouer", a déclaré Tsitsipas.

"Je pense que parfois, cela peut être très gênant, surtout à long terme. Il a un jeu très très bizarre. Je ne pense pas cela de manière négative; il vous met juste mal à l´aise lorsque vous jouez contre lui.

Il peut vous faire rater sans que vous ne compreniez comment vous avez fait pour rater. Vous manquez des coups que vous ne manquez pas d’habitude". En outre, d’autres joueurs ont fait l’éloge de Medvedev, notamment le Japonais Kei Nishikori, qui a déclaré : "Il est très intelligent de la manière dont il joue.

Il n’a pas une très grosse arme, mais il voit très bien comment les autres jouent, et il gère bien comment il joue lui-même contre tous les différents gars".

Daniil Medvedev et Bovet annoncent leur collaboration
Rédaction
29 Août 2019
http://fr.worldtempus.com/article/industrie-news/personnalite-et-interviews/bovet-1822-daniil-medvedev-et-bovet-annonce-leur-collaboration-27755.html

Le jeune joueur de tennis russe représente un sport dont les valeurs sont aussi celles de l'horlogerie, selon Pascal Raffy, propriétaire de Bovet 1822

Lecture : 2 min(s)
    
Le 26 août 2019 à New York, la Maison Bovet 1822 a annoncé sa nouvelle collaboration avec Daniil Medvedev, 5e joueur mondial au classement ATP.  " Le tennis est un sport qui me ressemble tout particulièrement ", a déclaré M. Raffy, propriétaire de Bovet 1822. " Les concepts d’échange et de respect y sont omniprésents, aussi bien entre adversaires qu’entre partenaires. Cette notion même de respect ainsi que les valeurs humaines que ce sport véhicule constituent des piliers de la relation qui nous lie au monde du tennis, et nous les appliquons dans notre stratégie de communication. " 



Daniil Medvedev portant une Bovet Ottantasei Tourbillon Bovet 1822


Les défis personnels de Daniil Medvedev et de M. Raffy se ressemblent à de nombreux égards puisqu'ils doivent tous deux fournir des efforts permanents, tout en faisant preuve d’abnégation et d’humilité. Des valeurs partagées qui ont véritablement pu transparaître au moment de leur rencontre : une détermination à toujours aller de l’avant, un dépassement de soi au quotidien, et le besoin de rester au plus haut niveau dans leur domaine. Mus par leurs valeurs communes et leur quête d’excellence, la Maison Bovet et Daniil Medvedev s’engagent ensemble sur les chemins de la précision, de la passion, de l’abnégation et de l’équité.



Ottantasei Tourbillon Bovet 1822


À PROPOS DE DANIIL MEDVEDEV 
Le jeune champion russe de 23 ans a récemment signé la meilleure performance de sa carrière en se hissant à la 5e place du classement mondial. Daniil a commencé le tennis à tout juste 6 ans. Il est l’auteur de très belles victoires sur le circuit junior et atteint même la 13e place du top 15 mondial. En 2016, il remporte son premier tournoi ATP en simple à l’Open de Ricoh, et joue en 2017 sa première finale en simple sur le circuit ATP lors de l’Open de Chennai. En 2018, il domine le tournoi de Sydney (devenant le plus jeune vainqueur depuis Rafael Nadal en 2007) et termine la saison en arrachant la victoire à des joueurs mieux classés que lui. 

2019 a sans aucun doute été l’année de la révélation de Daniil. Il a commencé la saison en se qualifiant pour la finale du tournoi de Brisbane. Il a ensuite remporté son 4e titre ATP au tournoi de Sofia et a battu le n° 1 mondial, Novak Djokovic, en quarts de finale des Masters de Monte-Carlo. La semaine suivante, lors de l’Open de Barcelone, il remportait sa troisième victoire d’affilée face à l’un des dix meilleurs joueurs mondiaux, se qualifiant ainsi pour sa première finale du circuit de l’ATP sur terre battue. Il a décroché une deuxième finale de Masters de suite aux Masters de Cincinnati après avoir battu le champion en titre, Novak Djokovic, pour la deuxième fois. Avec ses frappes en fond de cours, Daniil continue de dominer et de surprendre, prêt à conquérir le Grand Chelem et à devenir la superstar du tennis.

US Open 2019 : Daniil Medvedev a pris rendez-vous
Par Saïd El Abadi -
Mis à jour le 09/09/2019 à 15:27 Publié le 09/09/2019 à 15:22
https://www.cnews.fr/sport/2019-09-09/us-open-2019-daniil-medvedev-pris-rendez-vous-877355
Le digne héritier de Marat Safin s’est notamment mis à dos le public de Flushing Meadows pendant la quinzaine.[

Quel été ! Vainqueur à Cincinnati, finaliste à Washington, Montréal et à l’US Open, Daniil Medvedev a enfin confirmé tout son talent et envoyé un signal fort au circuit.
A 23 ans, le désormais n°4 mondial semble enfin être arrivé à maturité. Faisant partie intégrante de la nouvelle génération de jeunes joueurs (Zverev, Thiem, Kyrgios) censée remplacer le «Big Three» (Federer, Nadal, Djokovic), le Russe a peut-être pris son envol au terme d’un sublime été.

Sur le même sujetTennisRafael Nadal peut-il battre Roger Federer et ses 20 titres du Grand Chelem ?
«Il faut que j’apprécie ce que j’ai fait ces deux semaines, a-t-il confié après sa défaite face à Rafael Nadal au terme d’une bataille de 4h51. Ça a été fou. Avant le tournoi, mon meilleur résultat avait été un 8e de finale en Grand Chelem. J’ai eu des problèmes physiques, parfois je n’ai pas joué aussi bien que je l’aurais voulu. Mais je me suis débrouillé pour arriver en finale. Et là, j'ai réussi à livrer un énorme combat face à l'un des plus grands joueurs de l'histoire de notre sport. J’espère que ça m’a fait beaucoup grandir. Mais je pense que je peux encore faire mieux.»

Arrêter les pizzas

Évidemment le plus dur sera la confirmation. Et pour y parvenir, Daniil Medvedev sait qu’il devra faire attention à son physique notamment.  Je travaille beaucoup, surtout mon physique ces deux dernières années et demie, depuis que j’ai consacré ma vie au tennis, a-t-il détaillé. Mes entraîneurs me tuent physiquement pour que je sois prêt pour les tournois comme celui-là, pour ce genre de matchs, pour ce genre d’étés. Je peux être fier de ma forme physique cet été et ce soir. Mais je mange beaucoup de pâtes. J’essaye de manger moins de pizzas, mais j’aime beaucoup la hawaïenne…»
Son bourreau espagnol, réputé pour son assiduité au travail depuis toujours, est aussi un exemple à suivre pour lui. «Rafa l’a dit lui-même, il a beaucoup fait évoluer son jeu par rapport à ce qu'il faisait jeune, pour pouvoir continuer à évoluer au plus haut niveau, a indiqué le Russe. Peut-être qu’il faudra que je fasse pareil.»
Mais le plus gros point sur lequel Daniil Medvedev va devoir travailler, c’est son mental. S’il s’est illustré sportivement sur les courts, celui qui a des faux airs du défaut Luke Perry l’a aussi fait par son tempérament de feu. Le digne héritier de Marat Safin s’est notamment mis à dos le public de Flushing Meadows pendant la quinzaine. Lors de son 3^e tour contre Feliciano Lopez, il s’est d’abord mal comporté avec un ramasseur de balles ce qui lui a valu un avertissement. Il a ensuite jeté sa raquette vers sa chaise avant de faire un geste obscène que le public a pu voir sur le grand écran. Il a ensuite assuré que les sifflets du public lui avaient donné de la force. «J’ai été idiot, a-t-il reconnu. J’ai fait des choses dont je ne suis pas fier et sur lesquelles je travaille pour devenir un homme meilleur.»
Un gros programme pour celui qui est souvent comparé à John McEnroe. Mais s’il veut devenir le futur patron du circuit, Daniil Medvedev devra corriger tout cela.

US Open : cette finale contre Nadal, Medvedev s’en souviendra toute sa vie
10 septembre 2019 05:09
A la uneNewsRésultatsTennis

Il y a environ 24 heures, Rafael Nadal a remporté son 19e titre en Grand Chelem, le 4e à l’US Open. L’Espagnol est allé au bout de lui-même avec une victoire en 5 manches et près de 4 h 57 minutes de jeu. Son adversaire Daniil Medvedev (23 ans) revient sur ce combat de titans.

Que retiendrez-vous de cette finale ?

“Je m’en souviendrai toute ma vie. Ma première finale de Grand Chelem, contre l’un des plus grands joueurs de l’histoire, l’un des plus grands combattants de l’histoire du tennis, je ne l’oublierai jamais, même si j’en joue plein d’autres. Je suis sûr que même Rafa, qui en a gagné 19, se souvient de sa première finale de Grand Chelem. Bon, lui l’avait gagnée, moi je l’ai perdue… Mais c’était un match incroyable. C’est une histoire de fou. Tout l’été a été incroyable pour moi. Je me souviendrai de chaque instant.”

Ces deux dernières semaines vous ont fait grandir ?

“Ma femme me dit toujours que je dois parfois être content de moi, parce que je suis très auto-critique. Par exemple, il faut que j’apprécie ce que j’ai fait ces deux semaines. Ca a été fou. Avant le tournoi, mon meilleur résultat avait été un 8e de finale en Grand Chelem. J’ai eu des problèmes physiques, parfois je n’ai pas joué aussi bien que je l’aurais voulu. Mais je me suis débrouillé pour arriver en finale. Et là, j’ai réussi à livrer un énorme combat face à l’un des plus grands joueurs de l’histoire de notre sport. J’espère que ça m’a fait beaucoup grandir. Mais je pense que je peux encore faire mieux.”

Dans quel état d’esprit étiez-vous pour cette finale ?

“Tout est une question de tactique. Les deux premiers sets, je n’étais pas loin, mais au même moment, Rafa jouait comme une bête. J’avais l’impression que quoi que je fasse, il avait la réponse. Alors j’ai continué à essayer des choses, pour trouver quelque chose de nouveau. Je suis monté au filet, j’ai fait des amorties, des slices… J’ai tout essayé. Et puis, je suis tombé sur quelque chose, je ne saurais dire exactement quoi, mais ça m’a permis de revenir dans le match. Et ensuite, le match a été équilibré il me semble.”

Vous avez 23 ans et un physique très frêle, pensez-vous que vous serez toujours sur le circuit à 33 ans, comme Nadal ?

“Oui, je me vois sur le circuit à 33 ans, courant et luttant comme Rafael Nadal. Mais Rafa l’a dit lui-même, il a beaucoup fait évoluer son jeu
par rapport à ce qu’il faisait jeune, pour pouvoir continuer à évoluer au plus haut niveau. Peut-être qu’il faudra que je fasse pareil. Quant au fait que je sois maigre, c’est juste ma structure. Je travaille beaucoup, surtout mon physique ces deux dernières années et demie, depuis que j’ai consacré ma vie au tennis. Mes entraîneurs me tuent physiquement pour que je sois prêt pour les tournois comme celui-là, pour ce genre de matchs, pour ce genre d’étés. Je peux être fier de ma forme physique cet été et ce soir. Mais je mange beaucoup de pâtes. J’essaye de manger moins de pizzas, mais j’aime beaucoup l’hawaïenne…”

Propos recueillis en conférence de presse

 dur dur d'arrêter les pizza

Becker : "J'ai toujours trouvé que Medvedev avait quelque chose de spécial [...] je le vois gagner un tournoi du Grand Chelem en 2020."
Il y a 10 heures
https://fr.tennistemple.com/flashs/becker-jai-toujours-trouv%C3%A9-que-medvedev-_f12

Tennis : Rafael Nadal s’enflamme pour Medvedev !
Publié le 15 septembre 2019 à 16h35 par La rédaction
https://le10sport.com/tennis/tennis-nadal-senflamme-pour-medvedev-473320

Rafael Nadal a un avis bien tranché sur la nouvelle génération de joueurs. Et selon lui, le meilleur d’entre eux n’est autre que Daniil Medvedev.

Souvent jugé décevant malgré l’immense talent qu’on lui reconnaît, Daniil Medvedev semble enfin confirmer les espoirs placés en lui. Avec son huitième de finale à Melbourne, sa victoire au Master 1000 de Cincinnati et sa finale magnifique à l’US Open, le joueur russe a signé une année 2019 sublime, ce qui lui a permis de passer numéro 4 mondial au classement ATP. Et ses performances ne sont pas passées inaperçues aux yeux des grands de ce sport qui voient en lui le futur talent de sa génération.

« Medvedev est le meilleur joueur de sa génération »

Sur la chaîne Movistar, Rafael Nadal a analysé la future génération du tennis. L’Espagnol a alors admis voir en Daniil Medvedev le futur meilleur joueur du monde. « Pour le moment oui, Medvedev est le meilleur joueur de sa génération. Je ne sais pas ce qui se passera dans le futur. Il est quatrième mondial, il a eu une campagne d'été qui ne pourrait presque pas être meilleure. Mais il y a beaucoup de jeunes concurrents. Ceux qui auront la capacité d'évoluer et de s'améliorer le plus auront la chance de se battre pour les choses les plus importantes au cours des six, sept, huit, neuf prochaines années » a déclaré le récent vainqueur de l’US Open.

Tennis : Toni Nadal rend hommage à Daniil Medvedev !
Publié le 15 septembre 2019 à 19h35 par A.D.
https://le10sport.com/tennis/tennis-toni-nadal-rend-hommage-a-daniil-medvedev-473360

Rafael Nadal a dû batailler ferme pour venir à bout de Daniil Medvedev en finale de l’US Open. Toni Nadal, oncle et ancien entraineur du Majorquin, n’a pas tari d’éloges à l’égard du jeune russe.

Toni Nadal est un grand fan de Daniil Medvedev. En finale de l’US Open, son neveu et ancien protégé Rafael Nadal a eu la lourde tâche de se frotter au jeune russe (23 ans). Et le Majorquin a dû livrer une lutte acharnée de cinq sets pour venir à bout de Daniil Medvedev. Dans des propos rapportés par Tennis Actu, Toni Nadal s’est totalement enflammé sur Daniil Medvedev.

«Daniil est un garçon très sérieux avec un très bon niveau»

« Daniil (Medvedev) est un garçon très sérieux avec un très bon niveau de tennis. Il a été le meilleur de la Next Gen cette année à l'US Open et tout l'été, en rencontrant et battant parfois les meilleurs du circuit. Je le considère comme un joueur très complet, avec beaucoup de contrôle dans le jeu et capable de battre n'importe quel joueur », a déclaré l’oncle de Rafael Nadal.

Tennis : «Nick Kyrgios est une magnifique personne»
Publié le 21 septembre 2019 à 16h35 par La rédaction
https://le10sport.com/tennis/tennis-kyrgios-est-une-magnifique-personne-474093

Finaliste malheureux de l’US Open début septembre, Daniil Medvedev s’est montré élogieux envers le fantasque joueur australien, Nick Kyrgios, pourtant loin de faire l’unanimité au sein du circuit ATP.

Si Daniil Medvedev a révélé son immense talent au grand public en atteignant la finale du dernier US Open, il a aussi dévoilé une forte personnalité. Allant jusqu’à provoquer les spectateurs new-yorkais qui l'avaient hué au cours de son troisième tour victorieux contre Feliciano Lopez, le Russe a montré certaines similitudes dans son attitude avec un autre joueur au gros caractère, en la personne de Nick Kyrgios. Et les deux hommes semblent d’ailleurs bien s’entendre.

« Nick est un mec bien »

Alors que Nick Kyrgios avait récemment encensé Daniil Medvedev, le qualifiant notamment  de « bête », le numéro quatre mondial a tenu à répondre aux compliments du joueur australien : « Bien qu’il y ait beaucoup de gens qui n’aiment pas Nick, je dois dire que c’est un mec bien et que c’est une magnifique personne en dehors des courts. C’est vrai qu’il se comporte parfois de façon virulente dans lors de certains matchs qui ne lui plaisent pas et il sait qu’il doit changer, mais cela ne signifie pas qu’il est une mauvaise personne, bien au contraire », a assuré le Russe, dans des propos rapportés par We Love Tennis.

un" mec bien ",faut pas exagérer

oui il se cache bien sous sa carapace

Retour en chiffres sur la belle période de Daniil Medvedev
https://www.lequipe.fr/Tennis/Actualites/Retour-en-chiffres-sur-la-belle-periode-de-daniil-medvedev/1061910
Sur une série de cinq finales consécutives (pour deux titres), le Russe Daniil Medvedev traverse la meilleure période de sa carrière. Retour en chiffres sur cette folle passade et sur son année 2019 déjà bien remplie.
L. A. mis à jour le 23 septembre 2019 à 08h27
Le plus de victoires, le plus à l'aise sur dur, le plus de finales

Face à Borna Coric, dimanche, Daniil Medvedev est allé décrocher la 54e victoire de sa saison. Derrière lui, la crème de la crème est reléguée à distance respectable. Le n°2 mondial Rafael Nadal compte 48 victoires. Roger Federer (45) et Novak Djokovic (41) complètent le Top 4 de l'année 2019. Le Russe est aussi le leader du nombre de matches remportés sur dur avec 41 succès sur la surface. Personne, non plus, n'a fait mieux que ses huit finales cette saison.
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Depuis le 30 juillet, soit un peu moins de deux mois, Medvedev a remporté 24 victoires sur le circuit (trois défaites). Un rythme démentiel. Neuvième joueur mondial, Karen Khachanov a remporté 22 matches... sur l'ensemble de sa saison.
Cinq finales, dans la lignée des grands

Après son triptyque de finales à Washington, Montréal et Cincinnati, personne ne savait dans quel état Medvedev allait arriver à l'US Open. Même son coach Gilles Cervara admettait qu'il plongeait un peu dans l'inconnu. Le physique a tenu bon et il a sublimé le dernier Grand Chelem de la saison en disputant une finale exceptionnelle face à Rafael Nadal (défaite en cinq sets). Alors le voir rallier une cinquième finale de rang à Saint-Pétersbourg n'était presque pas une surprise. Seuls quatre joueurs en activité ont déjà réussi à jouer cinq finales à la file : Roger Federer, Rafael Nadal, Andy Murray et Novak Djokovic. Le Russe n'a pas à rougir de ses voisins.

Medvedev, nouveau maître
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Medvedev a remporté le troisième trophée de sa saison à Saint-Pétersbourg. C'est un de moins que le joueur le plus titré, Rafael Nadal (4) mais il est au même niveau que Novak Djokovic, Roger Federer et Dominic Thiem.
Bien niché en haut du classement

Dix-neuvième mondial en début de saison, Daniil Medvedev est désormais bien agrippé aux hauteurs du classement ATP. Il avait déjà grignoté les places jusqu'au Top 10 lors des six premiers mois de l'année. Sa fantastique épopée entre Washington et l'US Open l'a porté jusqu'à la quatrième place mondiale. À la Race (classement depuis le début de la saison), il est bien installé à la quatrième place avec près de 1 000 points d'avance sur son premier poursuivant Dominic Thiem. Il sera compliqué dans l'immédiat d'aller le déloger de cette quatrième place mondiale et il est d'ores et déjà assuré de participer pour la première fois de sa carrière au Masters de fin de saison. Une étape de plus.
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« Il a en lui une sorte de génie »
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Medvedev comptait un seul succès avant cette année face à un membre du Top 10, il en a rajouté six de plus en 2019. Il a, notamment, fait tomber deux fois le n°1 mondial Novak Djokovic. Mais Rafael Nadal comme Roger Federer lui ont résisté.

Daniil Medvedev révèle comment il dépensera l'argent gagné à l'US Open
SEPTEMBER 21, 2019 11:30

https://www.tennisworldfr.com/tennis/news/Articles_de_tennis/3239/daniil-medvedev-revele-comment-il-depensera-l-argent-gagne-a-l-us-open/

Daniil Medvedev a gagné environ 4 millions de dollars lors des quatre derniers tournois où il a atteint trois finales - à Washington, à Montréal et à l'US Open - et il a remporté un titre à Cincinnati.
Comment va-t-il dépenser cette somme d'argent? Le jeune homme de 23 ans a répondu : "Dans la vie, je ne me soucie pas de trop de choses. Honnêtement, j'aime les voitures. Je vais probablement essayer de nouveaux modèles de la même marque.
Mais de manière générale, ma femme et moi allons réfléchir à la façon d’investir avec cet argent". Interrogé sur la clé qui lui permettrait de continuer à jouer au plus haut niveau, Medvedev a répondu : "La condition physique.
C'est la chose la plus importante au plus haut niveau. Cela réduira le nombre de blessures. Et en ce qui concerne le tennis, vous devriez poser la question à mon entraîneur. Nous nous faisons confiance et il travaille davantage sur ce qu'il me faut améliorer sur le court.
[le fait de] M'entraîner est très difficile. Ce n'est pas que je sois un méchant gars. J'ai une mentalité russe : si vous me dites quelque chose, je vais essayer de discuter, je vais nier des choses, mais à la fin je m'en souviendrai et je ferai tout.
Travailler avec moi est donc facile et difficile à la fois." Medvedev a conclu au sujet de ses objectifs : "Pour moi, le premier travail consiste à toujours gagner tous les matchs auxquels je joue.
Je veux atteindre la finale, puis tenter de remporter le titre. J'ai toujours adoré participer à une compétition en Russie. J’ai eu tous mes premiers et meilleurs résultats en Russie. Je me souviens qu’ici à Saint-Pétersbourg, je me suis qualifié pour la première fois il y a plusieurs années, puis j’ai passé au premier tour du tableau principal et j’ai perdu contre Alexander Zverev alors que j’aurais au moins pu gagner un set.
Comme je l'ai dit, j'aime jouer en Russie. J'espère qu'il y aura beaucoup de soutien, beaucoup de spectateurs et j'espère livrer mon meilleur tennis."

Medvedev est toujours aussi chaud
Par Eurosport
https://www.eurosport.fr/tennis/atp-saint-petersbourg/2019/daniil-medvedev-titre-apres-sa-victoire-en-finale-contre-borna-coric_sto7470587/story.shtml

ATP SAINT-PETERSBOURG - Daniil Medvedev surfe toujours sur sa vague. Le Russe débute l'automne comme il avait traversé l'été : en pleine bourre. Il a décroché dimanche le 3e de sa saison en balayant le Croate Borna Coric en finale (6-3, 6-1) à Saint-Petersbourg.

Pas de décompression post US Open pour Daniil Medvedev. Deux semaines après son épique finale new-yorkaise perdue en cinq sets et près de cinq heures contre Rafael Nadal, le Russe a repris sa marche en avant. Venu se ressourcer au pays devant le public de Saint-Petersbourg, l'étoile montante du circuit n'a pas déçu en décrochant un nouveau titre. Son troisième, cette saison. Il n'aura pas perdu un set de la semaine et en finale, Borna Coric n'a pas pesé lourd dimanche : le Croate s'est incliné en deux sets (6-3, 6-1) et 1h12 de jeu.
Coric menait pourtant largement dans leurs confrontations respectives (4-1), dont deux succès en indoor. Mais ce Medvedev-là n'a plus grand-chose à voir, comme le Croate a pu le constater. Autoritaire, solide comme un roc, il a écœuré son adversaire, breaké deux fois dans chaque set, alors qu'il n'a de son côté pas concédé la moindre balle de break de toute la rencontre. Medvedev a attendu un petit quart d'heure pour se détacher, prenant le service de Coric à 3-2 pour emporter le premier set en 40 minutes. Au deuxième set, il n'a laissé aucune chance à son adversaire.
"Je suis vraiment heureux. Mon style, c'est plus tôt de cacher mes émotions mais j'avais du mal à ne pas hurler de joie", a avoué Medvedev après le match, devant son public.La confiance qui habite le numéro 4 mondial est réellement impressionnante depuis maintenant deux mois. Daniil Medvedev a désormais remporté 24 des 27 matches qu'il a disputés depuis Wimbledon. Cinq tournois, cinq finales et deux titres. D'ores et déjà qualifié pour le Masters de Londres en fin d'année, le Moscovite se rapproche même du podium mondial. A la Race, il revient à 635 points de Roger Federer.

 il surfe sur un beau nuage