ATP WORLD TOUR FINALS 2019

Tennis : Tsitsipas s’enflamme pour sa finale au Masters de Londres !
Publié le 17 novembre 2019 à 17h35 par J.-G.D.
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Avant de penser à sa finale contre Dominic Thiem au Masters, Stefanos Tsitsipas revient sur son succès face à un certain... Roger Federer.

Stefano Tsitsipas a frappé un grand coup samedi. Le jeune Grec s’est défait de Roger Federer en demi-finale du Masters de Londres (6-3, 6-4). La grande révélation du circuit pourrait tout simplement remporter un premier Majeur dans sa carrière, à seulement 21 ans. L’actuel n°4 mondial connaît une énorme saison, mais le principal concerné devra se débarrasser de Dominic Thiem ce dimanche afin de soulever le trophée. Tsitsipas tient avant tout à savourer dans des déclarations relayées par L'Équipe.

« C’est un grand moment pour moi »

« Demi-finale à l'Open d'Australie en janvier et, maintenant, finale au Masters... C'est formidable parce que je considère ce tournoi presque comme un Grand Chelem. Le Masters a une histoire très riche et c'est si dur de se retrouver dans la position où je suis. C’est un grand moment pour moi, mais pas seulement pour moi, pour mon équipe, mon pays. Je suis fier de moi, de la façon dont je me suis accroché, de ma faculté à rester concentré sur toutes les balles de break (il en a sauvé onze sur douze). Je n'ai pas craqué, je suis resté stable et j'ai été très mûr dans mes décisions », s'enthousiasme Stefanos Tsitsipas.

Finale très accrochée, victoire de Tsitsipas en 3 sets 67(6) 62 76(4) en 2h35

 Stefanos mais Thiem aura peut-être de petits regrets sur certains points
Et Rafa le seul à l'avoir battu

Masters: Herbert/Mahut tiennent leur "happy end"
Publié par TennisTemple.com Rédaction, dimanche 17/11/2019 19:54
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Les Français Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut, ont remporté dimanche la finale du Masters en double à Londres 6-3, 6-4 face au Sud-Africain Raven Klaasen et au Néo-Zélandais Michael Venus, point d'orgue d'une saison mouvementée.

En voyant le retour de Michael Venus sur son service partir dans le filet, Mahut a lâché sa raquette, s'est accroupi et a mis son visage dans ses mains alors que dans ses yeux se lisaient l'intensité de l'émotion qui le gagnait.

"C'est le moment où tu te dis que tu peux lâcher, que c'est fini, que c'est le moment de célébrer. Ça va très très vite, c'est de l'émotion à l'état pur, ça ne se décrit pas, ça se vit", a raconté après le match Mahut.

Il a dû certainement repenser à son lob trop court qui avait permis à Mike Bryan d'effacer leur seule balle de match lors de la finale de l'an dernier (5/7, 6/1, 13/11).

Mais l'Angevin a certainement aussi pensé à ces mois tourmentés avec son compère alsacien, perdu puis retrouvé.

Leur séparation - ils ont toujours parlé de "pause" - annoncée au printemps, parce que Herbert voulait privilégier sa carrière en simple, avait pris tout le monde de cours, deux mois après leur succès à l'Open d'Australie, le seul tournoi du grand chelem qui manquait à leur palmarès.

Leurs retrouvailles à l'US Open en août avait failli virer au fiasco avec une élimination sévère (6-3, 6-1) mais méritée au vu du niveau affiché au premier tour de l'US Open par une équipe sans référence commune, le Canadien Shapovalov et l'Indien Bopanna.

Mais le courant a fini par repasser entre les compères.

Le tournant survient à Vienne, même s'il ne se termine pas sur une victoire.

"Quand on a fini Vienne, j'ai dit à Pierre-Hugues +franchement, je me suis régalé et c'est sûr qu'en gardant ça, on va avoir des bons résultats+. On a gardé cette dynamique de pouvoir se regarder dans les yeux et être ensemble en permanence", s'est souvenu Mahut.

- Une paire qui rentre dans l'histoire -

"Sur le terrain on sent que c'est très accroché et que ça peut basculer, mais si on est arrivé à rester dedans, c'est parce qu'on n'a pas lâché ça", a-t-il ajouté.

Ils ont enchaîné par un tournoi parfait au Masters 1000 de Paris, sans lâcher un set et, en arrivant à Londres, on les savait en forme et plus dangereux que leur rang de tête de série N.7 ne le laissait deviner.

Ils ont confirmé à Londres, portant à 18 leur série de sets gagnés d'affilée en terrassant au passage les N.1 mondiaux colombiens Juan-Sebastian Cabal et Robert Farah en poule et les N.2 mondiaux, Lukasz Kubot (POL) et Marcelo Melo (BRA) en demi-finale.

En finale encore, ils se sont montrés très solides sur leur engagement, effaçant 4 balles de break au total.

En breakant au 3e jeu du premier set et au 7e du second, ils se sont adjugé le trophée en 1h10 qui vient encore enrichir un palmarès incroyable, auquel il ne manque que 2 des 9 Masters 1000 parmi les tournois majeurs.

Premiers français à remporter le Masters depuis Fabrice Santoro et Michaël Llodra en 2005 à Shangaï, ils entrent définitivement dans l'histoire de la discipline, puisqu'ils appartiennent au groupe très fermé des quatre équipes à avoir remporté tous les tournois du grand chelem et le Masters.

"On essaiera de se poser une fois que notre carrière sera terminée, pour l'instant on a des objectifs, il en reste encore pas mal", a balayé Mahut.

À commencer par la Coupe Davis dès mardi à Madrid avec l'équipe de France.

"Forcément qu'il y a de la fatigue mentale et nerveuse, mais on va essayer de faire au mieux (...) quand on joue en équipe de France, on met la fatigue derrière", a-t-il promis.

Source: AFP

Pierre-Hugues Herbert, après la victoire en finale du double au Masters avec Nicolas Mahut : « Une très belle histoire »
17 novembre 2019 à 21h34
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Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut ont remporté le Masters de double ce dimanche. Les deux Français ont fait part de leur bonheur à l'issue de la rencontre.
 
Pierre-Hugues Herbert (vainqueur du Masters de double avec Nicolas Mahut face à la paire Klaasen-Venus (6-3, 6-4) : « C'est une très belle histoire qui a commencé il y a cinq ans. L'année dernière, il manquait un point. Cette année, c'est fantastique d'aller chercher le titre après la saison que l'on a connue. On a beaucoup de chance. »

Nicolas Mahut (vainqueur du Masters de double) : « Après avoir gagné les quatre tournois du Grand Chelem, il restait certains objectifs. Celui-là en faisait partie. À mes yeux, c'est un peu le cinquième Grand Chelem, le tournoi le plus prestigieux et, certainement, le plus difficile à gagner. Avoir notre nom sur le trophée est quelque chose de spécial. »

publié le 17 novembre 2019 à 21h34

Ils étaient aussi féroce l'un comme l'autre
Dommage pour Thiem, mais il reviendra l'année prochaine

Moi, je reviens demain
Contente que ce tournoi soit terminé

bonne nuit tipou

 Oui belle bagarre mais Thiem nourrira quand même des petits regrets, il a donné des points un peu bêtement


A demain Nolette

Stefanos Tsitsipas remporte le Masters, après sa victoire sur Dominic Thiem en finale
V.C.
mis à jour le 17 novembre 2019 à 22h36
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Le Grec Stefanos Tsitsipas s'est imposé en finale du Masters, dimanche à Londres, face à Dominic Thiem (6-7 [6], 6-2, 7-6 [4]).
 
Douze mois après Alexander Zverev, c'est au tour de Stefanos Tsitsipas de montrer que la nouvelle génération, à défaut de s'imposer en Grand Chelem, sait y faire en matière de Masters. À 21 ans et 3 mois, le Grec a remporté à Londres le titre le plus prestigieux de sa carrière en battant Dominic Thiem, 6-7 (6), 6-2, 7-6 (4), au terme d'un combat technique et mental de deux heures et trente-cinq minutes.

Pour leur premier affrontement en indoor, les deux joueurs entrèrent dans la partie en y imprimant une intensité maximale. Un véritable bras de fer, marqué par une grande qualité de service (63% de premières balles pour Tsitsipas, 67% pour Thiem), par la volonté incessante du Grec à conclure au filet (12 sur 13 à la volée !) et par la grande solidité de l'Autrichien. Jusqu'à 6 partout au tie-break, le match tenait sur un fil. Moment que choisit Tsitsipas pour lâcher une énorme bourde en revers, sa première du match... Un service gagnant permit à Thiem de virer en tête. La manche avait duré 1h6'.

18
Il faut remonter 18 ans en arrière pour trouver trace d'un vainqueur du Masters plus jeune que Tsitsipas (21 ans). En 2001, Lleyton Hewitt l'avait emporté à 20 ans, en dominant Sébastien Grosjean en finale.

On s'attendait à ce que l'Autrichien enfonce le clou mais il subit alors une décompression qui le laissa dans le fossé. En seulement quatorze minutes, Tsitsipas goba 16 des 18 premiers points de la manche, qu'il remporta 6-2 après avoir mené 4-0. Sur sa lancée, il se détacha même à 3-1 dans le dernier set. Son style offensif tranchait avec la passivité de son rival.

Mais il suffit d'un jeu médiocre, à 3-2, pour que la finale prenne une nouvelle dimension. Thiem recolla au score et fila jusqu'à un deuxième tie-break. Il y commit malheureusement trop de fautes pour espérer stopper la marche en avant du Grec.

Tsitsipas s'est montré le joueur le plus stable de la finale. Une perf de plus à porter à son crédit. De tous les adversaires du brelan Federer-Nadal-Djokovic, il est aujourd'hui le plus créatif, le plus offensif et le plus costaud entre les deux oreilles. Vivement l'Open d'Australie 2020.

publié le 17 novembre 2019 à 21h53
mis à jour le 17 novembre 2019 à 22h36

Tsitsipas : "J'étais si tendu de jouer la finale d'un tel tournoi. Ça s'est décidé au tie-break et je suis soulagé d'avoir si bien joué."
Il y a 47 minutes
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Thiem : "C'était un match si serré. Bravo Stefanos ! Tu le mérites, tu as fait une année incroyable. J'espère qu'on en aura d'autres."
Il y a 32 minutes
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Tsitsipas : "Félicitations Dominic. Notre combat de ce soir était vraiment magnifique. C'est ça le tennis, et ça le rend plus grand."
Il y a 19 minutes
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tipou a écrit:

Finale très accrochée, victoire de Tsitsipas en 3 sets 67(6) 62 76(4) en 2h35

 Stefanos mais Thiem aura peut-être de petits regrets sur certains points
Et Rafa le seul à l'avoir battu

oui et c'est d'autant plus rageant

Bon voilà la nouvelle génération qui se met en place , moi j'ai du mal à accepter que bientôt on ne verra plus Federer, Nadal et Nole à suivre un peu plus tard

Je suis contente pour Tsitsipias que je préfère un peu plus car je trouve qu'il a un jeu plus intéressant que Thiem, je trouve son jeu plus varié, Thiem c'est beaucoup je tape fort je trouve, enfin c'est mon opinion

Rafa ne davrait se concentrer que sur les GC l'année prochaine, afin de se préserver physiquement jusqu'à la fin de l'année, justement pour essayer de remporter au moins une fois ce tournoi important qu'il n'a jamais gagné.

Le trio va se reposer et revenir tout neuf en janvier.

Les fins de saisons, c'est mauvais pour les vieux

 oui dur dur pour les vieux, le corps ne suit comme avant en étant jeune


Oui j'ai du mal aussi à me dire qu'on ne verra doucement plus Fed, Rafa et Nole

C'est pour ça qu'il faut les remplacer quand ils sont encore valides !

Stefanos Tsitsipas, vainqueur du Masters : « C'est dingue de tenir ce trophée »
J.Re, à Londres
mis à jour le 18 novembre 2019 à 09h56
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Stefanos Tsitsipas avait du mal à exprimer son ressenti, dimanche soir, après avoir battu Dominic Thiem en finale du Masters (6-7 [6], 6-2, 7-6 [4]).
 
« Vous venez de remporter le Masters 2019, vous y croyez ?
Pour moi, c'était déjà énorme de participer à ce tournoi mais maintenant, m'en voilà le champion. En fait, là, tout de suite, je ne ressens rien, parce qu'il y a trop d'émotions pour ressentir quelque chose (sourire). C'est dingue de tenir ce trophée. Je me souviens quand je regardais le Masters à la télé et que je me disais que les gars avaient réussi une année fantastique pour se retrouver là...

Il y a un an, vous vous imposiez au NextGen Masters, celui des 21 ans et moins. Ça vous inspire quoi, ce doublé ?
L'an passé, c'était une super expérience, un super titre, et ça m'avait extrêmement motivé pour préparer la saison suivante. Ça m'avait boosté en fait. Gagner les deux Masters, c'est un beau combo, non ?

« Je crois que je suis vraiment près d'être couronné en Grand Chelem »
 
Dominic Thiem et Alexander Zverev pensent qu'un jeune pourrait bien gagner un tournoi du Grand Chelem l'an prochain, vous partagez leur avis ?
On a un Big 3 (Roger Federer, Rafael Nadal, Novak Djokovic) qui a été très dominant dans les tournois du Grand Chelem ces dernières années et ça rend les choses très compliquées pour nous. Ça reste vraiment une tâche immense de les battre au meilleur des cinq sets. Personnellement, je sens que mon jeu s'améliore, et je crois que je suis vraiment près d'être couronné en Grand Chelem. Je sais que ce sont des mots forts mais j'ai le sentiment de pouvoir me retrouver là. La quantité d'efforts que je fournis à l'entraînement mérite d'être récompensée ainsi.

Donc l'an prochain, c'est possible ou probable que vous remportiez votre premier titre du Grand Chelem ?
J'aimerais avoir la réponse mais je ne peux pas prédire l'avenir. Je ne peux pas non plus me dire que je dois absolument gagner un Grand Chelem tout de suite. Ça ne marche pas comme ça. Rafa (Nadal) l'a souvent dit : « Je ne joue pas pour gagner un tournoi, je joue pour gagner chaque match ». Pas besoin de se projeter trop loin dans le futur. »





publié le 18 novembre 2019 à 01h09
mis à jour le 18 novembre 2019 à 09h56

Buzz : Mahut a frôlé le pire
Emmanuel LANGELLIER : publié le lundi 18 novembre 2019 à 14h57
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Vainqueur du Masters de double avec Pierre-Hugues Herbert à Londres, dimanche, Nicolas Mahut a pourtant échappé à une grosse blessure durant la semaine.

La collection de Nicolas Mahut et Pierre-Hugues Herbert est désormais quasi parfaite. Les deux Français ont remporté le Masters de double, dimanche à Londres, aux dépens de Raven Klaasen et Michael Venus (6-3, 6-4) et ont décroché le titre majeur qui leur échappait encore. Déjà nantis des quatre titres du Grand Chelem, Mahut et Herbert ont également remporté sept des neuf Masters 1000 (seuls Madrid et Shanghai leur manquent).

Mahut trottine sur un tapis roulant quand...
Ce titre dans le « Tournoi des Maitres », le duo français a pourtant failli le rater. D'après L'Equipe de lundi, Mahut a en effet échappé à une blessure sérieuse vendredi soir. Avant d'entrer sur le splendide court londonien pour disputer le dernier match de poule contre la paire Rojer-Tecau (succès 6-3, 7-6), Mahut s'échauffait en trottinant sur un tapis roulant quand un ballon est apparu. Ce dernier à la trajectoire surprenante s'est coincé contre l'appareil et a stoppé aussitôt son fonctionnement.

Herbert : « Je ne sais pas comment Nico a fait pour ne pas tomber ou se prendre l'écran dans la tête »
Le vétéran de 37 ans a alors frôlé le pire. « J'étais en train de pédaler à côté, j'ai senti le truc arriver et j'ai crié "attention !". C'était impressionnant, narre Herbert dans le quotidien sportif. Le tapis a presque fait un saut sur lui-même et je ne sais pas comment Nico a fait pour ne pas tomber ou se prendre l'écran dans la tête. » Mahut a ensuite été manipulé afin de remettre en place quelques vertèbres puis il a réussi à faire ce qu'il fallait sur le court après y être entré avec deux petites minutes de retard. Durant deux jours, « Nico » Mahut a ressenti des spasmes dorsaux. Avant de briller, heureusement, en finale du Masters.

Tsitsipas est le troisième joueur à remporter le Masters au tie-break décisif après Boris Becker en 1988 et David Nalbandian en 2005.
Il y a 9 heures
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Nolette a écrit:

Le trio va se reposer et revenir tout neuf en janvier.

Les fins de saisons, c'est mauvais pour les vieux

Bon ça va Rafa et Nole ont quand même pris quelques GC au passage de la saison, tournois quand même plus importants que celui-ci, ben oui quoi il faut le noter

 oui une belle saison quand même