ROLAND GARROS HOMMES 2022 infos

Il lui faut bien 13 ans de moins, à Gasper, pour tenter un exploit contre Rafa

Nolette a écrit:

Il lui faut bien 13 ans de moins, à Gasper, pour tenter un exploit contre Rafa

c'est sur qu'il ne va pas se laisser faire

Roland-Garros. Alexander Zverev évoque une « blessure très sérieuse » après son abandon
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Le numéro trois mondial allemand Alexander Zverev a été contraint à l’abandon en demi-finale de Roland-Garros, vendredi 3 juin, après s’être tordu la cheville lors du deuxième set. Les premières informations sur sa blessure ne sont pas rassurantes

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et a dû abandonner en plein bras de fer avec Rafael Nadal en demi-finales de Roland-Garros, a évoqué une blessure très sérieuse sans communiquer de diagnostic précis vendredi soir.
Ça a l’air d’être une blessure très sérieuse mais les médecins sont encore en train de l’analyser​, déclare le N.3 mondial, visage marqué, en guise de première prise de parole depuis son abandon, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux autour de minuit et demie.
Zverev s’est blessé sur une reprise d’appui après un coup droit frappé en bout de course. Il s’est écroulé, s’est roulé sur le sol en terre battue en criant de douleur et, quelques minutes plus tard, le visage crispé par la souffrance, a été évacué en fauteuil roulant. Il est revenu sur le court Central en s’appuyant sur des béquilles pour officialiser son abandon. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

« Ce n’est pas un moment facile pour moi »

Jusqu’à ce qu’il se torde la cheville, l’Allemand de 25 ans poussait l’Espagnol aux 21 trophées record en Grand Chelem dans ses retranchements depuis plus de trois heures.


Moment très difficile sur le court aujourd’hui (vendredi), match fantastique jusqu’à ce qu’il se passe ce qu’il s’est passé […] Ce n’est pas un moment facile pour moi, poursuit Zverev.
Interrogé sur le fait de savoir si les conditions extrêmement humides de vendredi avaient pu rendre le court, toit fermé, glissant, Nadal a estimé que le champion olympique de Tokyo avait simplement joué de malchance​.

« Il n’a vraiment pas eu de chance »

Je ne pense pas qu’il y ait un sujet ici. Le court n’est pas en mauvais état. Je ne crois pas qu’il s’est tordu la cheville à cause du court. C’était de la malchance. C’était un accident. Ça arrive sur toutes les surfaces, a considéré le gaucher majorquin.
C’est très dur, je suis très triste pour lui, avait-il réagi plus tôt sur le court. Il jouait un tournoi incroyable, je sais combien il se bat pour gagner un Grand Chelem. Il n’a vraiment pas eu de chance, mais je suis sûr qu’à l’avenir il va en gagner, et pas un, mais beaucoup plus.

C'est certainement une fracture !

L'essentiel, c'est qu'il guérisse ! Courage Alexander

jeusetmatch a écrit:

Destinée a écrit:

jeusetmatch a écrit:

QUELLE tragédie pour Zverev qui s'est fait une entorse!!

oui quelle tristesse, j'aurais préféré que Rafa passe à la régulière mais bon je suis contente qu'il soit en finale.
En tout cas c'était parti pour être un match super long. Mais qu'est ce qu'il frappe fort de Sasha

dans ce match je pensais si ça continue de cette force ,Nadal va se blesser et c'est Zverev qui se blesse,vu l'intensité du combat c'était fatal que l'un des deux se blesse.A ce niveau c'est un jeu de massacre.

oui il met tellement de puissance Sasha que c'est clair que ça augmente les risques

Nolette a écrit:

Il lui faut bien 13 ans de moins, à Gasper, pour tenter un exploit contre Rafa

Nolette a écrit:

C'est certainement une fracture !

L'essentiel, c'est qu'il guérisse ! Courage Alexander

waouh une fracture, purée il a du avoir tellement mal, je pensais à une entorse moi

Alexander Zverev, pied droit meurti : l'Allemand a "plusieurs ligaments déchirés"
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ROLAND-GARROS 2022 - Alexander Zverev a annoncé samedi qu'il souffrait de plusieurs déchirures ligamentaires dans le pied droit après sa chute en demi-finale contre Rafael Nadal, qui l'a contraint vendredi à abandonner en plein match. Le numéro 3 mondial va toutefois devoir passer des examens complémentaires pour être définitivement fixé sur la durée de son absence.

Au lendemain de son abandon en demi-finale de Roland-Garros face à Rafael Nadal, Alexander Zverev en sait un peu plus sur la nature de sa blessure. Dans un message publié sur son compte Instagram, l'Allemand a donné de ses nouvelles : "D'après les premiers examens médicaux, il semble que je me sois déchiré plusieurs ligaments latéraux du pied droit", a-t-il écrit.
Vendredi soir, le numéro 3 mondial, héros (très) malheureux de cette édition 2022, avait déjà fait part de son inquiétude. "Ça a l'air d'être une blessure très sérieuse mais les médecins sont encore en train de l'analyser", avait-il confié. Selon les premiers résultats, il ne souffrirait donc pas de fracture mais les dégâts ligamentaires sont tout sauf anodins.

Toutefois, impossible encore de déterminer la nature exacte et la durée de l'indisponibilité du champion olympique, qui va désormais rentrer chez lui pour des examens complémentaires. "Je m'envolerai pour l'Allemagne lundi pour faire d'autres examens et déterminer le meilleur et le plus rapide moyen pour moi de récupérer", a-t-il précisé.
Alexander Zverev Zverev s'est blessé vendredi sur le court Philippe-Chatrier sur une reprise d'appui après un coup droit frappé en bout de course. "Moment très difficile sur le court aujourd'hui (vendredi, NDLR), match fantastique jusqu'à ce qu'il se passe ce qu'il s'est passé (...) Ce n'est pas un moment facile pour moi", avait-il commenté vendredi. "Merci à tous pour vos nombreux messages, votre soutien compte beaucoup pour moi", a remercié l'Allemand sur Instagram.

Roland-Garros : Arevalo et Rojer remportent le titre en double
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Par Le Figaro avec AFP

Le Salvadorien Marcelo Arevalo et le Néerlandais Jean-Julien Rojer ont remporté samedi le tournoi de double messieurs de Roland-Garros en battant en finale la paire composée du Croate Ivan Dodig et de l'Américain Austin Krajicek 6-7 (4/7), 7-6 (7/5), 6-3 au terme d'un bras de fer de 3h01.
Arevalo, 31 ans, et le vétéran Rojer (40 ans) succèdent aux Français Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut.

Rojer/Arevalo, en survivants
samedi 4 juin 2022 - Amandine Reymond
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Vainqueurs en 3h (6/7(4), 7/6(5), 6/3) face à la paire Dodig/Krajicek, Jean-Julien Rojer et Marcelo Arevalo ont marqué l'histoire du double messieurs en Grand Chelem.

Déjà menés d'un set au deuxième tour et en demi-finale, Jean-Julien Rojer et Marcelo Arevalo sont revenus d'encore plus loin en finale. Menés 7/6(4), 6-5, ils ont sauvé trois balles de titre contre Ivan Dodig et Austin Krajicek avant de renverser complètement le match.

Plus offensifs et relancés après le gain du deuxième set 7 points 5 dans le tie-break, le Néerlandais et le Salvadorien n'ont pas relâché la pression sur leurs adversaires.

Vainqueurs 6/7, 7/6(5), 6/3 en 3h sur un dernier jeu remporté blanc, ils glanent leur premier titre du Grand Chelem ensemble, le troisième pour Jean-Julien Rojer en double messieurs après ses deux premiers sacres en compagnie de Horia Tecau à Wimbledon (2015) et à l'US Open (2017). Le Néerlandais qui marque par ailleurs l'histoire en devenant, à 40 ans, le plus vieux vainqueur en double messieurs en Grand Chelem depuis le début de l'ère Open. "Je suis très fier de ça, je sais que je vieillis et ça rend ce moment encore plus spécial car on ne sait pas combien d'occasions se représenteront, je suis très reconnaissant, a commenté Jean-Julien Rojer lors de la cérémonie de remise du trophée. Je veux remercier tous ceux qui sont venus me supporter ici. j'ai une femme incroyable qui fait tellement pour moi et qui m'a offert le plus beau cadeau, mon fils. Merci à toute notre équipe et merci à mon partenaire Marcelo (Arevalo). On s'est beaucoup entraînés ensemble à Miami, on a décidé de jouer ensemble, je savais qu'il avait un grand cœur et il l'a encore montré."

En remportant son premier titre majeur, ce dernier, salvadorien, devient, lui, le premier joueur d'Amérique Centrale vainqueur dans cette catégorie.

Nadal, le miracle permanent
samedi 4 juin 2022  - Rémi Bourrieres
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Rafael Nadal jouera ce dimanche sa 14e finale de Roland-Garros. A chaque fois, on le pense au bord du précipice. A chaque fois, il renaît de ses cendres.

Déjà vainqueur en début d'année d'un Open d'Australie où on ne l'attendait pas, Rafael Nadal pourrait s'approcher à mi-chemin du Grand Chelem s'il s'impose face à Casper Ruud ce dimanche en finale de Roland-Garros. Où beaucoup pensaient aussi que son état physique le stopperait bien plus tôt...
A un match de l'histoire

Rafael Nadal a 36 ans, un pied gauche partiellement nécrosé et un physique qui semble parfois – mais semble seulement – au bord du point de rupture. Et pourtant, le voilà plus proche que jamais d'un exploit que lui-même n'a jamais réalisé durant sa légendaire carrière : remporter les deux premières levées majeures de la saison.

A vrai dire, dans l'ère Open, seuls quatre hommes ont remporté coup sur coup l'Open d'Australie puis Roland-Garros pour se poster à mi-chemin du Grand Chelem calendaire : Rod Laver en 1969 (le seul à être ensuite allé au bout), Mats Wilander en 1988, Jim Courier en 1992 ainsi que Novak Djokovic en 2016 et 2021.
Rafael Nadal, qui partira favori ce dimanche pour sa 14e finale de Roland-Garros face à Casper Ruud, est donc à un match d'une performance qui aurait relevé, il y a six mois, de la plus pure science-fiction. Fin 2021, après quasiment six mois passés au frigo pour soigner (déjà) sa douleur au pied, il ne savait même pas s'il se rendrait à l'Open d'Australie. Il se dit même que certains membres de son staff n'étaient pas chauds pour qu'il fasse le lointain déplacement à Melbourne. Rafa a décidé de le faire, finalement. Mais avec des objectifs très éloignés d'une hypothétique victoire.

Et puis, il s'est passé ce qui s'est passé. Un retour gagnant salutaire, déjà, sur l'ATP 250 préparatoire de Melbourne. L'affaire Novak Djokovic, ensuite, qui l'a libéré de la présence de son grand rival dans sa partie de tableau. Une montée en puissance quasiment millimétrée au fil des tours. Et les miracles qui s'accumulent, avec notamment ces succès en cinq sets contre Denis Shapovalov en quarts – alors que l'Espagnol semblait exténué – mais surtout en finale contre Daniil Medvedev, qui menait deux sets à rien. Incroyable mais vrai. Incroyable mais Nadal.

Un protocole de soins quotidien

Sauf évidemment tout le respect qu'on doit au maître des lieux et à ses 13 victoires ici, sa présence en finale cette année ne semblait, a priori, pas beaucoup plus certifiée. Voire tout aussi improbable si l'on juge l'état dans lequel Rafael Nadal avait quitté le tournoi de Rome, battu en huitièmes par Denis Shapovalov au terme d'un match qu'il avait terminé en claudiquant et en grimaçant, le pied gauche en capilotade. A ce moment-là, sa simple présence à Paris était en question.
Et puis, une fois encore, la magie a opéré, match après match, miracle après miracle, renaissance après renaissance. Après son huitième de finale laborieusement bouclé en cinq sets contre Félix Auger-Aliassime, c'était sûr : physiquement, tennistiquement, Rafael Nadal n'allait pas pouvoir tenir la distance en quarts de finale contre Novak Djokovic. Le Majorquin avait lui-même envoyé un message de pessimisme en déclarant que ce match pouvait possiblement être le tout dernier de sa carrière à Roland-Garros.

Mais on a vu ce qu'on a vu : il a jailli de sa boîte pour retrouver son meilleur tennis, comme par enchantement, au moment où il en avait le plus besoin. Avant, ensuite, d'éteindre l'incendie qui commençait à se propager après ses inquiétantes déclarations : "Je n’avais aucune intention de faire passer ça pour des possibles adieux”, a-t-il rectifié le lendemain au sortir d'un entraînement. C’est juste la réalité de ce qui pourrait arriver."
De quoi rassurer ses millions de fans, mais pas complètement malgré tout au moment de disputer une demi-finale ultra-piégeuse face à un Alexander Zverev en feu au début du match, au point de se procurer quatre balles de set consécutives dans le tie-break du premier set. Moment choisi par Nadal pour claquer des passings venus d'ailleurs et se tirer d'affaire, avant de voir son adversaire contraint à un cruel abandon à la fin du 2e, alors que rien n'était joué. Un miracle, là encore. Quelque chose de presque surnaturel. Une immortelle bonne étoile.
Ça ressemble presque à un film de super-héros, sauf que la réalité des choses est plus terre à terre. Nadal ne s'en cache pas, ou plus : il joue ce Roland-Garros avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, en raison de l'état de son pied qui nécessite la présence permanente à ses côtés de son médecin Angel Ruiz Cotorro, ainsi qu'un protocole de soins quotidien extrêmement fastidieux, et de plus en plus lourd à porter.  

Son équipe se veut rassurante sur le fait que son pied tiendra le choc jusqu'au bout. Oui, mais après ? Rafael Nadal pourrait-il vraiment mettre la suite de sa saison, voire de sa carrière entre parenthèses s'il parachève un 22e titre du Grand Chelem qui lui offrirait deux longueurs d'avance sur Novak Djokovic et Roger Federer ?

Lui a dit en tout cas qu'il ne ferait passer aucun titre avant son bien-être personnel, dans la perspective de sa future vie personnelle. Mais son attaché de presse, Benito Perez-Barbadillo, a démenti les rumeurs selon lesquelles il ferait à coup sûr l'impasse sur Wimbledon. "Il fera tout pour y être, dans la limite du possible", a-t-il tweeté ce samedi.

Particulièrement bien sûr s'il gagne Roland-Garros, et s'offre ainsi la possibilité de croire à un impensable Grand Chelem. Si vous vous demandez si cet accomplissement est possible, difficile de répondre par l'affirmative. Mais penser rationnellement, avec Rafael Nadal, revient souvent à penser faux, comme dirait Roger Federer. Il faut s'y habituer : cet homme-là a plusieurs vies. Et il est bien difficile, face à tel phénomène, de savoir sur quel pied danser.

je n'en crois pas mes yeux!!!!

Debru, la relève !
samedi 4 juin 2022  - Rémi Bourrieres
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Grand espoir du tennis français, déjà en vue lors des qualifications du simple messieurs, Gabriel Debru a parachevé son superbe Roland-Garros en triomphant chez les juniors.
Il était attendu, il a répondu présent : le Français Gabriel Debru a remporté le titre chez les juniors aux dépens du Belge Gilles Arnaud Bailly (7/6(5), 6/3 en 2h03), ce samedi. Il succède à un autre Français, Luca Van Assche, parachevant ainsi un "back to back" tricolore plus vu depuis les années 70.

Décidément, partout où joue Gabriel Debru, Roland-Garros frissonne ! Après avoir déjà mis une belle ambiance lors des qualifications, où il avait passé un tour face à son compatriote Arthur Fils avant d'offrir une belle résistance à Norbert Gombos, le Français a enflammé ce samedi le court Simonne-Mathieu où, porté par toute sa famille et ses amis qui ont transformé l'enceinte parisienne en chaudron, il a décroché le tournoi juniors après un beau combat face au Belge Gilles Arnaud Bailly, 7/6(5), 6/3 en 2h03.

Sans être l'immense favori (il était tête de série n°14), le Grenoblois, qui porte du haut de ses seulement 16 ans une grande partie des espoirs du tennis français, n'en était pas moins très attendu après sa victoire face à Arthur Fils, qui avait fait de lui le plus jeune joueur à passer un tour dans des qualifications de Grand Chelem depuis Bernard Tomic à l'Open d'Australie 2008. Une marque de précocité faisant écho à son match gagné fin 2021 à Roanne, où il était devenu, à 15 ans et 10 mois, le quatrième plus jeune joueur du 21e siècle à passer un tour en Challenger (après Félix Auger-Aliassime, Rafael Nadal et Nikolai Soloviev).

Debru a parfaitement assumé ces attentes tout au long d'un parcours bien maîtrisé, avec un seul set perdu en demi-finales face au Croate Dino Prizmic. En finale, il a toutefois dû serrer le jeu face à la solidité de fond de court de Gilles Arnaud Bailly (lui aussi âgé de 16 ans), qui a résisté jusqu'au jeu décisif du 1er set – en écartant une balle de set à 6-5 – puis jusqu'à 3-3 au 2e set. Mais le Français, qui a globalement toujours été devant, a su faire prévaloir sa puissance supérieure dans les moments chauds. Quand il a fallu accélérer, il a laissé sur place son adversaire, porté par son gros service et un coup droit avec lequel il est capable de décocher des coups de pétard que ne renierait pas Nick Kyrgios ou Gaël Monfils.
"J'ai été solide, j'ai globalement bien servi et mon revers a été plus efficace qu'en demi-finales, a commenté en conférence de presse celui qui s'entraîne depuis cette saison au CNE avec Boris Vallejo, lequel a pris le relais de Stéphane Huet en février dernier. Gagner mon premier Grand Chelem, en plus devant tous mes proches, c'est une émotion fabuleuse. J'en rêvais. C'est un excellent résultat qui vient valider le travail effectué."

Gabriel Debru devient le 14e joueur français à s'imposer chez les juniors à Roland-Garros, succédant ainsi, on l'a dit, à Luca Van Assche. Il fallait remonter aux années 1974-75 pour trouver trace de deux joueurs français s'imposant consécutivement chez les garçons (18 ans et moins) à Paris. À l'époque, il s'agissait de Christophe Casa puis de Christophe Roger-Vasselin.

Évidemment, pour Gabriel Debru, la route est encore longue. Mais avec son 1,94 m, son explosivité et son caractère extraverti prompt à embarquer le public, le Grenoblois dispose de solides atouts pour aller plus haut. Il en a les ambitions, bien sûr, tout en tempérant les ardeurs. "Certes, après avoir gagné un Grand Chelem juniors, on pourrait être tenté de passer plus rapidement chez les pros mais je ne veux pas me précipiter. Là, je vais disputer Wimbledon juniors et un Grade A sur gazon au préalable. J'ai encore beaucoup de progrès à faire, notamment dans le jeu vers l'avant, vers lequel je souhaite m'orienter encore plus, et aussi physiquement, bien sûr."

Un beau programme mais d'abord, Gabriel Debru a une autre échéance capitale qui l'attend : le bac de français, qu'il passera le 16 juin…

Roland-Garros : 14e victoire écrasante de Rafael Nadal
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L’Espagnol remporte son 14e titre en autant de finales à Paris, en dominant le Norvégien Casper Ruud (6-3, 6-3, 6-0) au bout d’un match à sens unique.

Raphaël Nadal a remporté pour la 14ème fois le tournoi de Roland-Garros en battant en finale dimanche le Norvégien Casper Ruud. L’Espagnol (36 ans) a dominé en trois sets son jeune adversaire (23 ans) qui disputait sa première finale de Grand Chelem.

Avec ce succès, Nadal porte à 22, ses victoires dans les tournois du Grand Chelem. L’Espagnol, meilleur joueur de l’histoire sur terre battue, a signé dimanche sa 112ème victoire en 115 matches disputés à Roland-Garros.

Roland-Garros. Rafael Nadal entre un peu plus dans la légende en remportant un 14e sacre à Paris
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Rafael Nadal un peu plus haut dans la légende. L’Espagnol a remporté son 14e titre à Roland-Garros, ce dimanche 5 juin, après une finale à sens unique contre le Norvégien Casper Ruud (6-3, 6-3, 6-0). C’est le 22e titre du Grand Chelem du Majorquin. Record absolu.


Il ne pouvait en être autrement. Rafael Nadal est IMMENSE. Seul, tout là-haut, dans l’histoire de Roland-Garros, dans l’histoire du tennis. Ce dimanche 5 juin, le Majorquin a remporté son 14e titre Porte d’Auteuil, sa 22e couronne en Grand Chelem. Le tout, au terme d’une finale expéditive où il n’aura laissé que six jeux en route, face au Norvégien Casper Ruud (6-3, 6-3, 6-0) en 2 h 18. À 36 ans et 2 jours, l’Espagnol devient aussi le vainqueur le plus âgé de l’histoire du tournoi parisien. Son jardin.

En face de lui, sur le court Philippe-Chatrier, Casper Ruud n’a pas mis longtemps à sentir que l’après-midi allait être compliqué. Alors que le ciel de Paris était des plus cléments, là où l’on prédisait orages et averses torrentielles, l’Espagnol embarquait son adversaire dans la diagonale, obligeant le 8e mondial à jouer des revers au-dessus de l’épaule.

« Rafa » faisait rapidement le break d’emblée (2-0). Certes, le Majorquin enchaînait avec un très mauvais jeu où il commettait deux doubles fautes (2-1) mais il ne tardait pas à reprendre le large dans le premier set, qu’il empochait en un peu moins de 50 minutes (6-3).

Sursaut éphémère de Ruud dans le second set

On pensait assister à un sursaut du Norvégien au début du second set. Plus agressif du fond du court, pas maladroit dans certaines séquences au filet, il profitait aussi des fautes inhabituelles de l’Espagnol pour faire le break (3-1).

Mais le tombeur de Marin Cilic, en demi-finale, n’a pas tenu. Très vite regagné par la fébrilité, auteur de fautes grossières côté revers mais aussi côté coup droit, pourtant sa meilleure arme.

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Nadal revenu à hauteur (3-3), le Norvégien s’effondrait complètement, ne marquant plus le moindre jeu dans cette finale - soit onze jeux de rang.

Pour la septième fois en quatorze finales disputées Porte d’Auteuil, Rafael Nadal n’aura donc eu besoin que de trois sets pour soulever la Coupe des Mousquetaires. C’est même la deuxième finale de Roland-Garros la plus expéditive de la carrière de Rafael Nadal (en 2008, il n’avait laissé que quatre jeux à Roger Federer, battu 6-1, 6-3, 6-0).

Malgré les doutes entourant l’état de son pied gauche, malgré une préparation tronquée sur terre battue, Rafael Nadal a une nouvelle fois prouvé qu’il est unique à Paris. Tout là-haut.

Malgré les rumeurs insistantes l'annonce possible d'une retraite, ce dimanche, Rafael Nadal n'a donc rien annoncé après ce 14e sacre à Paris.


Rafael Nadal, lors de la remise du trophée :

   Merci à tout le monde, ici à Paris. Pour moi, c’est incroyable de jouer ici avec votre soutien. Je ne sais pas ce qui va se passer dans le futur, mais je ferai tout pour continuer à me battre.


Rafael Nadal, lors de la remise du trophée :

   C’est complètement incroyable ce qu’il s’est passé cette année. Merci à ma famille, sans vous rien n’aurait été possible. Surtout avec mes blessures. Sans eux, je me serai retiré du tennis depuis bien longtemps si cela n’avait pas été le cas. Pour moi et tout ce qui aime l’histoire de notre sport, c’est le meilleur tournoi du monde. C’est toujours fabuleux d’être ici. Pour moi, personnellement, c’est difficile de décrire toutes les émotions que je ressens. C’est quelque chose que je ne pensais plus avoir : être aussi compétitif.

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Laurent Vergne
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@LaurentVergne
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·
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Pour la première fois de sa carrière, Rafael Nadal quitte Roland-Garros avec la possibilité de faire le Grand Chelem. Il n'avait jamais fait de doublé Australie-RG. Mais tout ceci est théorique. La question n'est pas de savoir s'il va gagner Wimb et l'US, mais si on l'y verra.

alors là je suis plus que contente, franchement il avait un parcours semé d'embûches et il l'a encore fait: . La finale pour moi était celle contre Nole. Il m'a encore une fois fait vibrer comme pas possible et maintenant que je connais la vrai nature de son problème et qu'il risque une nécrose du pieds je suis encore plus admirative car la pathologie dont il souffre et très douloureuse et ils ont du lui anestésier le pied pour qu'il puisse jouer à RG, ce qu'il ne peut pas faire à chaque tournoi car c'est certainement néfaste pour sa santé. J'espère que ce n'est pas la dernière fois qu'on le voit jouer . J'espère qu'ils vont lui trouver une solution pour que cette douleur cesse car apparemment ça lui pèse aussi dans sa vie de tout les jours.

On verra mais pour le moment je savoure cette belle victoire, car le chemin a été dur

J'aurais aimé que Tipou voit ça.....

OUI
Quel combat aussi contre Zverev
Ce dimanche Nadal a retrouvé une partie de son potentiel
Victoire bine gérèe

Roland-Garros - Nadal : "Si ça ne vous surprend pas, vous êtes arrogant"
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"Vraiment très ému"

Les records que compte l'Espagnol à son actif sont innombrables. Rafa domine depuis son arrivée sur le circuit. Plus jeune joueur à avoir remporté les quatre majeurs, il est également le seul à en avoir levé au moins un pendant 10 années consécutives. Si son record de 22 titres du Grand Chelem n'est pas intouchable, avoir soulevé 14 fois la coupe des Mousquetaires est un exploit à part. Un exploit qui marquera à jamais le monde du sport. Le taureau de Manacor compte plus de trophées que de défaites sur terre battue... Une statistique hallucinante. Ce 14e titre à Paris a une saveur particulière pour le Majorquin particulièrement touché émotionnellement, étant donné les circonstances liées à l'état de son pied et une partie de tableau particulièrement difficile.

"Oui, ce n'est pas le jour de parler des 22 titres, on doit aujourd'hui parler de Roland-Garros, parce qu'on est à Roland-Garros. Pour moi, avoir ce trophée à mes côtés une fois de plus, ça veut tout dire et c'est très émouvant. C'est la plus émouvante des victoires, la plus inattendue d'une certaine manière. Donc, oui, je suis très heureux. Ça a été une quinzaine formidable. Honnêtement, j'ai joué depuis le début, je me suis amélioré chaque jour. J'ai joué une bonne finale. Donc, très heureux et je ne peux pas remercier assez tout le monde pour le soutien depuis le premier jour où je suis arrivé. Vraiment très ému."
 

"L'idée n'est pas d'être le meilleur de l'histoire et de remporter toutes les victoires"

"L'idée n'est pas d'être le meilleur de l'histoire et de remporter toutes les victoires. C'est parce que j'aime jouer au tennis et j'aime la compétition. Comme je l'ai dit dans le passé, ce n'est pas quelque chose que je ne sens pas. Nous avons atteint nos rêves, moi-même, Roger, Novak, nous avons atteint des choses que nous ne rêvions même pas ! Ce qui me fait continuer à aller de l'avant, ce n'est pas la compétition, d'être le meilleur ou de remporter plus de Grands Chelems que les autres ; ce qui me fait aller de l'avant, c'est la passion pour le jeu, c'est de vivre des moments qui vont rester en moi pour toujours et de jouer devant les meilleures foules et dans les meilleurs stades du monde. C'est ça qui me motive. Cette passion pour ce que je fais. Bien sûr, après, si je ne me sens plus compétitif, je ne vais pas m'amuser, et c'est tout ! Il ne s'agit pas de remporter le plus de titres. Le but, c'est de me donner la possibilité de continuer à faire ce que j'aime faire."
 
"Bien sûr, c'est une surprise, si ça ne vous surprend pas de remporter 14 Roland-Garros et 22 Grands Chelems, c'est parce que vous êtes super arrogant ! Moi, je ne suis pas ce type de gars. Je n'ai jamais rêvé d'atteindre les choses que j'ai atteintes. Honnêtement, je ne me suis jamais considéré comme étant aussi bon. Je continue à aller de l'avant, un entraînement après l'autre, avec toujours l'objectif clair d’améliorer quelque chose. C'est mon état d'esprit pendant toute ma carrière tennistique. L'objectif sur le court, pendant chaque entraînement, c'était d’améliorer quelque chose dans mon jeu. Je ne conçois pas le sport d'une autre manière, avec cette philosophie, avec beaucoup d'aide d'une équipe formidable à mes côtés et de ma famille, de mes amis. Toutes les personnes qui m'ont soutenu, qui m'ont aidé pendant ma carrière tennistique, cela a été vraiment important pour moi, tous les entraîneurs, toutes les personnes qui ont été à mes côtés à certains moments. J'ai appris de chaque situation, pas seulement dans le monde tennistique. J'ai beaucoup appris sur la vie elle-même. Toutes les expériences m'ont permis de grandir."