ROLAND GARROS FEMMES 2022 infos

L'icône Billie Jean King décorée par Macron
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Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 03 juin 2022 à 20h21
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Icône du tennis, l'Américaine Billie Jean King (78 ans) a été décorée de la Légion d'honneur par le président de la République vendredi
“J’ai perdu tous mes sponsors du jour au lendemain” : la légende du tennis Billie Jean King raconte son coming outpar Télé 7 Jours


Il y avait une légende du tennis à l'Elysée vendredi. Alors qu'on fête cette année le 50ème anniversaire de son sacre à Roland-Garros, Billie Jean King a été décorée de la Légion d'honneur par Emmanuel Macron. Et le président de la République a rendu hommage à l'Américaine de 78 ans, "une icône, une légende, une superstar du tennis. Chère Billie Jean King, en 50 ans, vous avez révolutionné le sport international, mais aussi l'égalité entre les femmes et les hommes et le droit des minorités dans le monde entier. La République française vous honore ce jour."

"Votre histoire est un rêve américain"

Sextuple gagnante de Wimbledon (1966, 1967, 1968, 1972, 1973 et 1973) et quadruple gagnante de l'US Open (1967, 1971, 1972 et 1974), elle s'est aussi imposée une fois à l'Open d'Australie (1968) et donc une autre fois à Paris, en 1972. « BJK » avait d'ailleurs eu droit à un autre hommage la veille Porte d'Auteuil, après la qualification d'Iga Swiatek pour la finale des Internationaux de France. "Votre histoire est un rêve américain, l'une de ces destinées qui sont presque trop belles pour être vraies et qui ont inspiré Hollywood", a ajouté le chef de l'Etat, faisant notamment référence au film « Battle of the Sexes ».

Un long-métrage revenant sur le match entre Billie Jean King et son compatriote Bobby Riggs, en juin 1973. Ce dernier, qui multipliait les provocations machistes et les moqueries à l'encontre du tennis féminin, assurait qu'une femme ne pourrait pas battre un homme, même plus âgé. Et si Riggs, numéro un mondial dans les années 40, avait d'abord battu Margaret Court, autre joueuse majeure de l'époque (6-2, 6-1), il s'était ensuite incliné contre « BJK » (6-4, 6-3, 6-3). Bille Jean King, première grande sportive internationale à avoir révélé son homosexualité en 1981, est aussi connue pour son engagement en faveur du droit des femmes et des LGBT.

Roland-Garros. Swiatek - Gauff, la finale dont le tennis féminin avait besoin
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La Polonaise Iga Swiatek (21 ans) et Coco Gauff (18 ans) vont se disputer le titre à Roland-Garros, ce samedi 4 juin (15 h), en finale. Une affiche alléchante, entre deux nouvelles stars en puissance. La n°1 mondiale vise un deuxième succès à Paris et en Grand Chelem, ainsi qu’une 35e victoire de suite ; Gauff, son premier triomphe en majeur pour sa première finale.«

C’est une sacrée affiche ! La plus belle qu’on pouvait espérer depuis quelques jours. Je pense que c’est la finale la plus attractive qu’on ait eue depuis longtemps. Pour le tennis féminin, c’est l’idéal. » Ces mots sont signés Justine Hénin, qui s’y connaît en finale de Roland-Garros (4 finales, 4 victoires).

On avait sacrément eu peur pourtant au sortir du 3^e tour, duquel ne s’était extirpée qu’une seule membre du top 10 : Iga Swiatek. Aussi, un seul match féminin a pu connaître les honneurs de la session de nuit. « Je n’ai aucun problème à dire que le tennis masculin a plus d’attrait », a déclaré Amélie Mauresmo, directrice du tournoi.
Swiatek, nouvelle patronne du tennis féminin depuis la retraite surprise d’Ashleigh Barty, a alors volé au secours de son circuit : « C’est décevant et même surprenant, parce qu’elle est censée être du côté de la WTA. »

Des personnalités affirmées

Cette finale dames n’est pas seulement un duel entre deux prodiges de la raquette. Les deux jeunes femmes ont de la personnalité et sont capables de s’exprimer sur tous les sujets : les menstruations chez les joueuses, la musique, la reine d’Angleterre… Tout y passe, et ce vent de fraîcheur décoiffe. Après sa demi-finale, l’Américaine Coco Gauff a inscrit « end gun violence » (« fin aux fusillades ») sur la caméra, en référence aux tueries perpétrées dans son pays. « J’avais des amis qui ont vécu la fusillade de Parkland en 2018, a-t-elle confié. Mon entourage m’encourage. Ils me disent que je peux changer le monde avec ma raquette. Quand je suis sortie du court, mon père m’a dit : “Je suis fier de toi, et fier de ce que tu as écrit”. Avant, on disait que l’on devait séparer le sport et la politique. Saut que je suis un être humain avant d’être une joueuse de tennis. Et quand je prendrai ma retraite, je serai toujours cet être humain. » Désarmant, rafraîchissant.

« Quand je vois Coco, j’ai tendance à oublier qu’elle n’a que 18 ans, affirme la Polonaise, à qui il avait manqué une victoire pour jouer… Gauff en finale du tournoi juniors en 2018. Elle a eu énormément de pression, en étant toujours “la plus jeune à…”, celle qui représentait l’avenir… Ça a dû être difficile. »

Swiatek pour une 35e victoire historique

Iga Swiatek vient de souffler ses 21 bougies, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Cette finale affichera la plus jeune moyenne d’âge depuis 1988 (Graf - Zvereva, 18 ans de moyenne) à Roland-Garros. « Il y a ce décalage, parce qu’on est jeune dans la vie mais en même temps, on joue depuis nos 5 ans pour atteindre ces objectifs, affirme Justine Hénin, 21 ans lors de son premier titre à Paris en 2003 (son adversaire Kim Clijsters en avait 19). Kim et moi étions encore des gamines. »

Avantage donc à la plus âgée pour la consultante de France Télévisions. « Swiatek vient de prendre le trône et l’assume depuis plusieurs semaines. C’est la dernière marche pour asseoir un peu plus son autorité, elle qui a déjà gagné ici (en 2020). Même si Gauff a une grande maturité pour son âge, ça reste une première finale de Grand Chelem. Il y aura deux enjeux très différents à gérer pour l’une et pour l’autre. » Ce samedi après-midi (15 h), la n°1 mondiale visera aussi un 35^e succès de suite qui lui permettrait d’égaler la meilleure série d’invincibilité du XXI^e siècle, propriété de Venus Williams.

Roland-Garros. Pour la première fois, le tennis-fauteuil a eu les honneurs du court central

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Ce vendredi, le court Philippe-Chatrier a accueilli pour la première fois un match du tournoi de tennis-fauteuil, en levée de rideau des demi-finales du simples hommes. Les Français Stéphane Houdet et Nicolas Peifer ont vécu un instant « magique » en demi-finale.

Ce vendredi 3 juin, c’était l’opération « Tous en fauteuil » à Roland-Garros. Depuis 2014, la Fédération française de tennis propose au grand public cette animation de découverte et de promotion du tennis-fauteuil. Les spectateurs ont ainsi invité à venir taper la balle, en fauteuil de sport, de 10 h à 20 h sur le court n°9.

Avant cette demi-finale, d’autres roues avaient roulé sur la terre battue du court central. Celles des Français Stéphane Houdet et Nicolas Peifer, qui y ont disputé leur demi-finale de double. Une première pour un match de tennis-fauteuil. « Le choix a été très vite fait, affirme Amélie Mauresmo, nouvelle directrice de Roland-Garros. On avait envie de proposer des matches de wheelchair sur les grands courts. C’est hyper intéressant, en plus dans l’optique des Jeux paralympiques 2024. On veut se démarquer. »
« C’était une super idée, se réjouit Stéphane Houdet, triple champion olympique en simple (Pékin 2008, Rio 2016, Tokyo 2020). Ça faisait longtemps que c’était dans les tuyaux. Le défi n’était pas uniquement de nous faire jouer, mais de faire venir du monde. On a déjà joué sur l’immense court Arthur-Ashe de New York à la dernière minute parce qu’il y avait de la pluie. Il était fermé aux spectateurs. Ce qui est vraiment magique, c’est d’avoir ouvert le court au public, comme pour les entraînements lors des qualifications. N’importe qui avec n’importe quel ticket pouvait venir nous voir. Ce qui a été fantastique, c’est que c’était une ambiance festive avec un public qui lançait des clapings. On a ressenti du soutien, c’était une fête, et ça nous a fait beaucoup de bien. »

Le public était clairsemé dans cet immense stade de 15 000 places, mais bien présent. Et si le binôme français a perdu (7-6, 6-1 contre l’Argentin Fernandez et le Japonais Kunieda), ils ont vécu un moment « magique » : « Certains partenaires avaient veillé à amener des invités, donc il y avait des concentrations de gens sur certains endroits, explique Stéphane Houdet. Nos box étaient remplis, nos entourages étaient présents. J’avais ma femme et plein d’amis, c’était magique. »

Les Jeux paralympiques 2024 en ligne de mire

Les deux Tricolores ne sont pas laissé impressionner par l’événement. « Pour beaucoup de joueurs, ça peut être un piège. Par chance, avec Nicolas, on s’est déjà retrouvé sur des courts centraux, certes pas à Paris mais avec du public et des situations où l’on savait qu’il y aurait de vives émotions. Je ne pense pas qu’il y ait eu de moment de paralysie au moment de rentrer sur le court central. Il faut trouver ses repères. Le central a beaucoup de recul mais très peu de battement latéral, donc finalement, pour des joueurs de tennis en fauteuil, le court n’est pas si grand que ça. C’était génial d’être là, on est ravis d’avoir pa

Stéphane Houdet et Nicolas Peifer ont ainsi pu prendre leur marque. Dans deux ans, ils reviendront sur ce court avec de très belles chances de médaille aux Jeux paralympiques de Paris 2024. « On a besoin de repérer les lieux, les rebonds, le court, soutient Houdet. Un jour, j’ai joué sur le central à Pékin et, c’est un truc tout bête, mais c’était un filet de simple, sans piquets de double. Il faut deux, trois jeux pour prendre ses repères. Une surface qui a été moins utilisée, des balles qui vont plus vite, des petits détails comme ceux-ci nous obligent à être vigilants. »rticipé à l’Histoire. »

« Je vais peut-être jouer aux petits chevaux avec Rafa »

Ce samedi matin (11 h), un autre match sera programmé sur le Chatrier : la finale du double dames opposant la paire néerlandaise De Groot – Van Koot et le binôme japonais et sud-africain Kamiji – Montjane. Alors si vous voulez découvrir cette discipline et participer à l’émergence du tennis-fauteuil, pas besoin de billet pour la finale du simples dames qui se disputera après. Vous êtes tous invités. « On est en train de travailler pour essayer d’avoir un tableau sur tous les Masters 1000, sourit encore le champion olympique. Ça nous fait rêver de jouer dans ces stades, de partager les vestiaires avec tous ces grands noms du tennis, de participer un tout petit peu à cette grande famille, en tout cas d’en avoir l’impression. Je vais peut-être jouer aux petits chevaux avec Rafa (rires) ! »

Swiatek remporte son 2e Roland Garros ! Impériale, la n°1 mondiale a parfaitement maîtrisé sa finale face à une Gauff encore trop fébrile.
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comme prévu Iga s'impose

J'étais pour Coco même si j'aime bien Iga; je suis un peu déçue, il faut qu'elle travaille encore Coco, son service et ses appuis, je l'ai souvent trouvée en déséquilibre mais elle a de supers coups. Iga franchement elle tape trop fort, à côté Serena peut aller se coucher

Destinée a écrit:

J'étais pour Coco même si j'aime bien Iga; je suis un peu déçue, il faut qu'elle travaille encore Coco, son service et ses appuis, je l'ai souvent trouvée en déséquilibre mais elle a de supers coups. Iga franchement elle tape trop fort, à côté Serena peut aller se coucher  

Bravo à toutes les deux , la plus forte à gagné aujourd'hui

Iga Swiatek surclasse Coco Gauff en finale et remporte un deuxième Roland-Garros

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mis à jour le 4 juin 2022 à 17h28 RSS-1

Iga Swiatek a remporté, samedi, face à Coco Gauff (6-1, 6-3) son deuxième Roland-Garros. La Polonaise, numéro 1 mondiale, s'adjuge ainsi son second titre du Grand Chelem.

Elle se savait attendue mais elle a assumé son statut jusqu'au bout : largement favorite de sa finale, Iga Swiatek a remporté son deuxième titre à Roland-Garros, en dominant aisément Coco Gauff (6-1, 6-3), en 1h08. Il y a deux ans, alors 54e mondiale, la Polonaise avait remporté le tournoi sans perdre un set.
Elle en a cédé un cette quinzaine (en huitièmes de finale, contre la Chinoise Qinwen Zheng) mais la perf est en fait plus impressionnante : invaincue depuis le 7 février (et une défaite en huitièmes de finale à Dubaï contre Jelena Ostapenko), la numéro 1 mondiale se savait sous pression. Elle l'a absorbée de manière magistrale.

Un premier set à sens unique

Visiblement tendue pour sa première finale en Majeur, Gauff (18 ans) lança sa finale de la pire manière : trois fautes directes (dont une double) lui coutèrent d'entrée son service. En neuf minutes, elle en commettra six.
Prise de vitesse côté coup droit, asphyxiée par le rouleau compresseur qui lui faisait face, l'Américaine peinait à installer son jeu. Une nouvelle faute en coup droit la condamna à un double break (3-0). Impeccable dans son jeu de jambes, imprimant un pressing constant, Swiatek imposait son tennis sans anicroche. Elle conclut le premier set 6-1, en 32 minutes.
Propulsée numéro 1 mondiale à la suite de la retraite sportive d'Ashleigh Barty, fin mars, la Polonaise fait depuis honneur à son rang. Six tournois et trente-cinq succès d'affilée : ces chiffres invraisemblables forcent le respect. Sur le circuit féminin, il y a désormais Swiatek et les autres.
Sa seule alerte survint au début du deuxième acte, où quelques excès de précipitation offrirent le break à l'Américaine. Laquelle mena 2-0 dans la foulée. Mais un jeu caviardé à 2-1 (amortie ratée, double faute, erreur en coup droit) remit Swiatek en selle. La numéro 1 mondiale reprit alors son entreprise de démolition. Un nouveau break à 3-2 scella le sort de la finale. À 5-3, un retour de coup droit hors limite mit un terme au cavalier seul.

Propulsée numéro 1 mondiale à la suite de la retraite sportive d'Ashleigh Barty, fin mars, la Polonaise fait depuis honneur à son rang. Six tournois et trente-cinq succès d'affilée : ces chiffres invraisemblables forcent le respect. Sur le circuit féminin, il y a désormais Swiatek et les autres.

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J'étais pour Coco même si j'aime bien Iga; je suis un peu déçue, il faut qu'elle travaille encore Coco, son service et ses appuis, je l'ai souvent trouvée en déséquilibre mais elle a de supers coups. Iga franchement elle tape trop fort, à côté Serena peut aller se coucher  

Bravo à toutes les deux , la plus forte à gagné aujourd'hui

oui COCO a perdu ses moyens elle manque encore d'expérience

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Il y a 42 minutes

SAMEDI 4 JUIN 2022 RÉSULTATS

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Chez les juniors
Lucie Havlickova succède à Linda Noskova
samedi 4 juin 2022 - Franck Lalanne
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Lucie Havlickova a remporté le premier grand titre de sa carrière en battant Solana Sierra en finale d'un tournoi juniors filles dominé par la République tchèque.

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Un an après le sacre de Linda Noskova, c’est une autre Tchèque qui s’est imposée dans le tournoi juniors féminin. Lucie Havlickova, 17 ans, a dominé l’Argentine Solana Sierra en deux sets (6/3, 6/3).

Il a fallu attendre 2021 pour voir la République tchèque remporter son tout premier titre dans la catégorie juniors filles à Roland-Garros grâce à Linda Noskova (les trois premiers titres ayant été acquis sous la bannière tchécoslovaque entre 1972 et 1978). Cette année, le pays s’est offert la passe de deux avec le titre et un tableau dominé sans partage ou presque. Avec trois demi-finalistes chez les filles, elles ont réussi un sacré tour de force. C’est finalement Lucie Havlickova, tête de série n°9, qui a soulevé le trophée au terme d’une finale maîtrisée de bout en bout face à l’Argentine Solana Sierra (6/3, 6/3).

À 17 ans, Havlickova a connu un parcours semé d'embûches jusqu’à la finale. C’est finalement cet ultime rendez-vous qui s’est avéré le plus aisé. Il n’y a pas réellement eu de suspense tant Sierra est apparue crispée quand Havlickova a semblé relâchée. Comme un symbole, c’est sur une double faute, la cinquième de son adversaire, que la Tchèque a remporté le premier grand titre de sa très jeune carrière. "Ça a été un long cheminement jusqu’à cette victoire, a-t-elle expliqué en conférence de presse après son succès. J’ai passé un million d’heures (sic) sur les courts, vécu beaucoup de matchs en trois sets, à part aujourd’hui. C’est incroyable.”

Née le 13 mars 2005, Lucie Havlickova a su s’appuyer sur un service puissant (73% de points gagnés derrière sa première balle en finale, aucune balle de break concédée) et un coup droit dévastateur pour mettre Sierra en difficulté. Spécialiste de terre battue, elle est entrée dans cette finale avec l’idée d’en profiter au maximum. “Mon plan de jeu était simplement de rentrer sur le court et de prendre du plaisir parce que je n’avais jamais vu jouer Sierra. J’ai simplement demandé aux autres filles qui l’ont rencontrée comment elle jouait. Je m’attendais encore à vivre un match compliqué, j’étais préparée pour ça. Mais j’ai bien joué, j'ai accéléré quand il le fallait, c'était l'idée.”

Avec un style de jeu idéal pour la terre battue, la grande Tchèque s’est toujours sentie à l’aise sur ocre, avec cinq de ses huit titres acquis sur cette surface. De quoi lui donner des rêves de grandeur après ce grand succès. “C’est incroyable d’entrer dans l’histoire du tournoi mais ce n’est qu’un début. C’est génial d’entrer dans l’histoire mais j'espère aller encore plus loin et devenir pourquoi pas une championne sur le circuit WTA.”
De quoi suivre le parcours de Coco Gauff, sacrée chez les juniors en 2018 et qualifiée pour la finale dames quatre ans plus tard ? “C’est une vraie inspiration. Elle n’a qu’un an de plus que moi et elle joue la finale d’un Majeur. Elle est exceptionnelle et ce qu’elle fait est incroyable. J’espère pouvoir y arriver un jour moi aussi.”

La journée a décidément été bien remplie pour Havlickova puisque quelques heures seulement après sa victoire en simple elle est revenue sur les courts pour disputer et remporter le titre en double avec sa compatriote Sara Bejlek face à une autre Tchèque, Nikola Bartunkova et la Suissesse Celine Naef (6/3, 6/3 en 59 minutes).

Dans un pays qui compte de nombreuses championnes (Krejcikova, Pliskova, Kvitova, Siniakova, etc.) et qui voit émerger chaque année de nouveaux espoirs (Linda Noskova, Linda et Brenda Fruhvirtova, etc.), Havlickova compte profiter de cette émulation. “On est très proches avec certaines joueuses. On se soutient les unes les autres dans tout ce qu’on fait. La concurrence est saine." Le circuit féminin pourrait prendre encore un peu plus l'accent tchèque dans les années à venir.

Roland-Garros (J) - Lucie Havlickova s'offre un incroyable doublé...
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Publié le 04/06/2022 à 17:26 par Alexandre HERCHEUX



L'an passé, les Français avaient dominé Roland-Garros Juniors Garçons avec quatre Bleus dans le dernier carré. Cette année, ce sont les Tchèques qui ont brillé chez les filles avec trois représentantes sur quatre en demies. Et c'est même l'une d'elles qui a triomphé ce samedi sur le court Simonne-Mathieu, Lucie Havlickova. Seule "résistante", l'Argentine Solana Sierra a cédé contre Lucie Havlickova, âgée de 17 ans. Cette dernière a fait preuve d'une grande sérénité pour l'emporter 6-3, 6-3. Quelques heures plus tard, elle a également remporté le titre en double aux côtés de sa compatriote Sara Bejlek. 11 matchs pour 11 victoires, Lucie Havlickova se rappelera longtemps de sa semaine parisienne...

kiki et Caro entrent en piste pour la finale du double dames 

Garcia et Mladenovic, de sacrées championnes
dimanche 5 juin 2022 - Franck Lalanne
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Sur un nuage lors des deux derniers sets, les Françaises Caroline Garcia et Kristina Mladenovic ont remporté le tournoi double dames six ans après leur premier sacre. Elles sont venues à bout de la paire américaine Jessica Pegula/Coco Gauff devant un public aux anges (2/6, 6/3, 6/2).

C’était l’un des derniers grands rendez-vous de ce Roland-Garros 2022. Un rendez-vous d’autant plus suivi qu’il opposait la finaliste (Coco Gauff) et la récente quart de finaliste en simple (Jessica Pegula) à une paire française (Kristina Mladenovic/Caroline Garcia).
Pas favorites sur le papier, les Tricolores guidées par cette foi inébranlable en elles, croyaient en leurs chances. Portées également par ces supporters venus soutenir leurs protégées. Le début de rencontre a pourtant semblé difficile pour les Bleues, mises en difficulté par la puissance des Américaines. Fébriles, Mladenovic et Garcia ont manqué de justesse sur les points importants, ne convertissant aucune balle de break (0/6) quand Gauff et Pegula ont concrétisé leurs deux opportunités (6/2 après 34 minutes).

Mladenovic - Garcia, les deux font la paire

La rencontre a totalement basculé en moins de quinze minutes. Treize très exactement. Le temps pour les Françaises de prendre deux fois le service adverse et de s’envoler dans la deuxième manche (4-0). Malgré une légère frayeur avec un débreak de leurs adversaires, elles ont rapidement repris le dessus avant de terminer le travail grâce à un excellent service extérieur de Garcia conclu à la volée par une Mladenovic en état de grâce (6/3).

Discret jusque-là, le public a alors joué son rôle en entonnant une Marseillaise avant le début de la dernière manche. Plus rompues aux doubles, les Bleues ont décidé de viser la zone centrale entre Pegula et Gauff, perturbant les Américaines, ne sachant plus qui devait jouer la balle. A la volée, derrière la ligne de fond, les lauréates de la Fed Cup 2019 n’ont pas laissé passer leur chance en démarrant de nouveau très fort cette dernière manche (4-0) avant de s’imposer sur leur troisième balle de match grâce à un smash plein de détermination de Caroline Garcia (6/2).

Le court Philippe-Chatrier pouvait exulter, Garcia et Mladenovic pleurer et s’effondrer dans les bras l’une de l’autre. Six ans après leur premier sacre, elles sont remontées sur le trône Porte d’Auteuil. “Un énorme merci à vous tous, a glissé Caroline Garcia en se tournant vers les tribunes du court central. Je n’aurais jamais imaginé que vous seriez aussi nombreux. C’était une ambiance de folie. Vous nous avez aidées à revenir après le premier set. Vous m’avez donné beaucoup de frissons. C’est un plaisir et une chance d’avoir autant de monde pour une finale de Grand Chelem.” Six ans après leur premier sacre, les Françaises ont parfaitement choisi leur jour pour réaliser l'une des plus belles performances de leur carrière.

jeusetmatch a écrit:

Destinée a écrit:

Destinée a écrit:

J'étais pour Coco même si j'aime bien Iga; je suis un peu déçue, il faut qu'elle travaille encore Coco, son service et ses appuis, je l'ai souvent trouvée en déséquilibre mais elle a de supers coups. Iga franchement elle tape trop fort, à côté Serena peut aller se coucher  

Bravo à toutes les deux , la plus forte à gagné aujourd'hui

oui COCO a perdu ses moyens elle manque encore d'expérience

oui elle est encore jeune et je sens que c'est une bosseuse; elle va certainement progresser

progresser c'est certain, elle a l'envie

Craig Tiley: "Il est remarquable que Swiatek ait égalisé le record de Venus Williams"
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JUNE 9, 2022 07:30
by [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Le directeur du tournoi de l'Open d'Australie, Craig Tiley, n'a pas tari d'éloges sur Iga Swiatek. Il a déclaré qu'égaler le record de victoires de Venus Williams en 2000 était un exploit remarquable.

Swiatek, qui a eu 21 ans la semaine dernière, a remporté ses 35 derniers matches. En 2000, la septuple championne du Grand Chelem Williams avait remporté 35 matchs consécutifs. Swiatek n'est plus qu'à une victoire d'établir le nouveau record du plus grand nombre de victoires chez les femmes au 21e siècle.

"Elle se débrouille bien, je pense que 35 victoires consécutives, ça égale le record de Venus Williams d'il y a plus de 10 ans, donc c'est une réussite remarquable. Elle a déjà remporté l'Open de France, elle l'a remporté à nouveau et maintenant elle entre dans la saison sur gazon, si elle joue aussi bien qu'elle le fait, elle sera difficile à battre cette année et elle a été dominante dans les matchs qu'elle a gagnés", a déclaré Tiley sur le podcast The AO Show, selon Sportskeeda.
En janvier, Barty a battu Swiatek en demi-finale à Adélaïde. Barty a disputé le dernier tournoi de sa carrière à l'Open d'Australie, tandis que la série de victoires de Swiatek a commencé fin février.

"Je regarde en arrière et je me dis que ce serait un match intéressant entre Ash et Iga pendant l'année. Mais en ce moment, Iga joue un tennis dominant. Bien que je pense que Coco Gauff est une joueuse d'avenir, qu'elle a le potentiel pour jouer un très bon jeu, elle a peut-être été dépassée par la situation lorsqu'elle a perdu 6-1, 6-3 en finale de Roland Garros", a déclaré Tiley.

Swiatek est maintenant le visage du tennis féminin et elle se comporte presque parfaitement, sur le court et en dehors. "Iga s'occupe de ses affaires et trouve le moyen de gagner des matches. Mais en dehors du terrain, elle est très sympathique et très réactive.

Chaque fois que je lui ai envoyé un mot ou que je l'ai félicitée, j'ai toujours reçu une réponse d'Iga. Elle a une personnalité magnifique", a ajouté Tiley.