ROLAND GARROS 2013 : les infos

Le 07/06/2013 à 07:30:00 | Mis à jour le 07/06/2013 08:15:29
Roland-Garros (Hommes) : Tsonga face au mur
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Jo-Wilfried Tsonga va tenter de réussir là où Gaël Monfils avait échoué en 2008 : devenir le premier Français à atteindre la finale de Roland-Garros depuis Henri Leconte en 1988. Mais le mur David Ferrer se dresse sur sa route.

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Jo-Wilfried Tsonga affronte, ce vendredi à Roland-Garros, un sacré client sur terre battue : David Ferrer, tête de série n°4 et bien décidé à saisir sa chance lui aussi. (L'Equipe)

Jo-Wilfried Tsonga n'est plus qu'à une marche d'une deuxième finale en Grand Chelem. Mais si David Ferrer n'est pas un membre du Big 4, il reste une référence sur terre battue et lui aussi est face à une occasion en or. En effet, l'Espagnol comme le Français a la joie de ne pas croiser un des Fantastiques sur sa route : Rafael Nadal et Novak Djokovic s'expliqueront en haut du tableau. Face à cette opportunité, il va être autant question de jeu que de nerfs. Tsonga arrivera lancé par sa victoire sur Roger Federer. Et Ferrer pas ses certitudes sur sa meilleure surface, lui qui cette saison a encore étalé sa régularité : finaliste à Miami, Acapulco et Estoril, vainqueur à Auckland et Buenos Aires, et battu en quarts à Madrid et Rome après avoir à chaque fois pris un set à Nadal.

Le n°1 français sait à quoi s'attendre, mais a pour lui d'avoir déjà gagné une demie de Majeur alors que Ferrer en a perdu cinq : «David n'abandonne jamais et a une fantastique couverture de terrain. Son coup droit fait mal et quand il vous entraîne dans de longs échanges il ne lâche plus sa proie. Mais j'ai les armes pour le battre : je frappe plus fort que lui et sers mieux.» Ferrer mène 2-1 dans leurs duels et a remporté leur seule rencontre sur ocre, à Rome en 2010 (6-4, 6-1). L'Espagnol peut devenir à 31 ans le premier joueur de plus de 30 ans à atteindre la finale Porte d'Auteuil depuis la victoire d'Andres Gomez en 1990. Comme Tsonga, il n'a pas perdu un set depuis le début du tournoi. En revanche, il est sur une série de 0-5 face au Top 10 et n'a plus battu un membre du club depuis Tomas Berdych lors de la finale de la dernière Coupe Davis. Tsonga, lui, n'est encore jamais parvenu à battre deux joueurs du Top 5 d'affilée.
«Il doit imposer ses forces, venir à la volée, faire sentir à Ferrer que tout le stade veut sa victoire», Forget au sujet de Tsonga

Les références de Ferrer sur terre battue sont supérieures à celles du 8e mondial mais ce dernier a impressionné depuis le début par sa détermination et l'efficacité de son jeu sur terre battue. Lui qui a disputé à Monte-Carlo cette année sa première demie sur ocre en Masters 1000 semble en osmose avec le court Chatrier. Sous l'aile de Roger Rasheed, il a pris des airs d'homme en mission. Guy Forget y croit : «Jo va devoir être percutant du début à la fin. L'erreur à ne pas commettre c'est de changer sa routine. Il aura face à lui un garçon qui a des failles, qui peut être émotif. Ce n'est pas Rafael Nadal en face. Jo doit jouer son jeu, ne pas penser à la finale. Il doit imposer ses forces, venir à la volée, faire sentir à Ferrer que tout le stade veut sa victoire. Si ce match se jouait à Madrid, les Espagnols seraient très chauvins alors j'espère que le public français le sera, tout en respectant Ferrer. Le public doit le pousser sans arrêt. Mais la clé du match c'est la capacité de Jo à bien servir, à imposer son énorme coup droit et son sens de l'attaque.» On va vite savoir.

Carole BOUCHARD

Roland Garros > Toni Nadal : "Djokovic est favori"
Par Simon Alves, vendredi 07 juin 2013 à 00:01
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Toni Nadal a été interrogé sur L'Equipe 21 par rapport au match de Rafael Nadal contre Novak Djokovic en demi-finale demain.

"Rafael a joué beaucoup mieux hier que depuis le début du tournoi. Il se sent bien, le match de demain va peut-être être très difficile. Djokovic est favori, c'est le N°1 mondial, nous allons devoir essayer de tout donner sur le court. Ce sera difficile. Il a battu Rafa à Monte Carlo, mais nous essayerons de ne pas lui rendre la tâche facile. Le niveau de Rafael est bon. Contre Wawrinka il a vraiment bien joué. Novak est très fort, je ne sais pas si Rafa aura la capacité de jouer encore à ce niveau. Il faudra être constant."


Merci Toni, ça nous rassure tout ça

Roland Garros > Tsonga gère la pression
Par Maxime Autechaud, vendredi 07 juin 2013 à 08:15
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Jo-Wilfried Tsonga s'est exprimé à propos de la pression qu'il aura sur les épaules pendant sa demi-finale contre David Ferrer.

"Tout le monde attend beaucoup de moi depuis le début de la compétition, pas seulement dans le tournoi, mais tous les jours. Je suis donc un peu habitué. Je pense qu'il sera facile de gérer la pression aujourd'hui."

Roland Garros > Djokovic-Nadal, la légende est en marche
Par Maxime Autechaud, vendredi 07 juin 2013 à 08:50 2 commentaires
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C'est THE match. Le Big Day comme dirait nos confrères outre-Manche. Les demi-finales hommes et la confrontation tant attendue entre Novak Djokovic et Rafael Nadal. Deux champions, une place en finale. Un match pour rentrer dans la légende...

"Je veux gagner Roland Garros". Novak Djokovic ne se cache pas. depuis le début de l'année le Serbe assène ses objectifs pour la saison. Son objectif. Remporter le seul tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès. Épingler la dernière distinction qui lui manque dans une carrière déjà presque parfaite. Novak Djokovic est remonté à bloc cette saison. Et ce n'est pas Rafael Nadal qui va lui faire peur. Pourtant, c'est un adversaire qui ne lui réussit pas des masses. 34 confrontations déjà, pour 19 victoires du Majorquin et 15 pour Nole. Sur le papier, léger avantage Rafa. Oui mais... Djokovic n'a réussi que trois fois à prendre le dessus sur son adversaire du jour sur terre battue, en 15 duels. Cela peut paraître maigre, mais lorsqu'on y repense, face à Nadal, il s'agit déjà d'une énorme performance. Une performance qui fait de Novak l'ultime rempart au huitième sacre de l'Espagnol à Paris. D'autant qu'il a brouillé les cartes en remportant le tournoi de Monte-Carlo cette année.

Conséquence directe, "Djokovic partira favori" pour Nadal. Un peu osé de la part d'un joueur n'ayant perdu qu'un seul match dans toute sa carrière Porte d'Auteuil. Un jour de mai 2009 face à un Robin Soderling complètement injouable. Car Rafa à Roland Garros, c'est 57 victoires pour une seule petite défaite. De quoi en décourager plus d'un. Nous parlions d'un match pour entrer dans la légende? Pour Djoko, il s'agit de devenir le second être humain à faire tomber l'ogre Majorquin dans son jardin privé, et ainsi s'offrir (soyons réaliste) le dernier trophée du Grand Chelem qui lui manque. Le fameux "Djoko Slam" serait alors encore possible pour le Serbe qui a déjà remporté l'Open d'Australie en début d'année. Pour Nadal, il s'agit tout simplement d'accentuer sa domination sur terre battue. Comme si c'était encore nécessaire. Mais surtout, prouver à tout le monde qu'après une absence de plus de 7 moins, il peut revenir à la compétition, et mettre fin à toute concurrence. Un match, un duel, un Histoire. Messieurs, à vous de jouer.

Roland Garros > Nadal se fiche de qui est favori
Par Maxime Autechaud, vendredi 07 juin 2013 à 09:45
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Interrogé sur sa demi-finale contre Novak Djokovic, Rafael Nadal a affirmé n'en avoir que faire des statuts de favoris ou non. Des propos rapportés par tennis.com.

"Je me fiche de qui est favori. Je vais essayer de jouer mon meilleur tennis c'est tout. Ça ne m'intéresse pas de savoir qui est favori ou pas. Ce sont juste des mots qui seront emportés par le vent. Tout ce qui m'intéresse c'est mon tennis, mon match, et qui va gagner le match. Le reste n'est que de la spéculation d'avant-match."

Roland Garros > Djokovic: "Un ascendant psychologique"?
Par Maxime Autechaud, vendredi 07 juin 2013 à 10:15
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Victorieux de Rafa à Monte-Carlo, Novak Djokovic partira t-il avec une avance psychologique sur Nadal ? Réaction du Serbe.

"C'est quelque chose qui peut me donner un ascendant psychologique en entrant sur le court. Savoir que je l'ai déjà battu sur terre cette saison. Que je peux le faire. Alors que peu de joueurs ont réussi ces 10 dernières années sur cette surface. Il reste néanmoins le meilleur joueur de l'histoire sur terre. C'est incroyable ce qu'il a réussi à faire. Mais c'est au meilleur des cinq sets, ça sera donc différent de Monte-Carlo. On est en Grand Chelem, il y a plus de pression, c'est un facteur important pour nous deux. Mais si je débute bien le match, ça peut me donner la confiance nécessaire."

Roland Garros > Le point météo
Par Maxime Autechaud, vendredi 07 juin 2013 à 10:30
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Bonne nouvelle ! Des orages étaient prévus pour aujourd'hui, ce qui aurait perturbé le déroulement des demi-finales hommes. Apparemment, Paris devrait être épargné aujourd'hui, et le soleil devrait rayonner. Des températures estivales seront également au rendez-vous avec près de 28°c. Quelques rafales de vent seront par contre à déplorer, allant jusqu'à 30km/h.

Merci Tipou , c'est super que ce soit Usain Bolt qui va remettre la coupe , j'ai eu peur que ce soit Yannick Noah

RESULTAT
Roland Garros > Indestructible Nadal !
Par Alexandre Dinkespiler, vendredi 07 juin 2013 à 18:29
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Nadal-Djokovic. Les deux meilleurs joueurs du moment réunis dans une demi-finale de Roland Garros. Une affiche que tout le monde attendait et qui a tenu ses promesses, c’est le moins que l’on puisse dire. Les deux joueurs ont livré un match d’anthologie qui restera sans aucun doute dans l’histoire du tennis. Passé à deux points du match au quatrième set, l’Espagnol a vu son adversaire du jour le malmener, renverser le match et faire la course dans la cinquième manche, avant de trouver les ressources pour s’imposer 6-4 3-6 6-1 6-7(3) 9-7 en 4h40 de jeu ! Rafa se qualifie pour sa huitième finale de Roland Garros. Il sera opposé à Jo-Wilfried Tsonga ou à David Ferrer pour une finale inédite dimanche. Retour sur ce match complètement fou :

Dès le premier point du match, le ton est donné. Pas de round d’observation entre les deux joueurs qui, il faut le dire, commencent à se connaitre ! Les spectateurs du Court Philippe Chatrier se régalent. Ils sentent que tous les ingrédients sont réunis pour que cette demi-finale tienne ses promesses. De l’intensité, de longs échanges, et deux joueurs qui ne se font pas de cadeau. Décidé à ne pas subir, Rafael Nadal s’installe dans le court et dicte le rythme. Et il ne rate absolument rien ! Il pousse Djoko à visiter les quatre coins du court pour au final le faire imploser. Sans concéder la moindre balle de break, il remporte la manche 6-3 en tout de même 51 minutes. Djoko encaisse le coup et montre des signes de fébrilité.

Mais il ne faut pas enterrer le numéro un mondial trop vite. Il lui suffit de quelques enchaînements bien sentis et d’un regain d’agressivité pour installer le doute chez Nadal. Pourtant breaké en milieu de set, le Serbe revient dans le match et profite de la baisse de régime de Rafa pour inverser la tendance. Son sursaut d’orgueil lui permet de s’adjuger le set 6-3 en 49 minutes de jeu. De quoi raviver ses espoirs de qualifications, mais aussi satisfaire les 15 000 spectateurs du Central, venus pour voir du spectacle.

La troisième manche démarre sur les mêmes bases que la première. A une exception près peut être, Novak est en panne au service. Son taux de première balle n’excède pas les 32%. Les jeux défilent vite en faveur du Majorquin qui retrouve sa longueur de balle, 6-1 pour Rafa ! Loin d’imaginer ce qui va se passer par la suite, on pense même que Novak est en train de craquer physiquement. C’est mal connaître le numéro un mondial et ses ressources…

Djokovic continue d’encaisser les coups. Bousculé, il finit par céder son service au pire moment du match, le fameux septième jeu. Un break qu’il récupère, pour le rendre dans la foulée. On le croit alors au bord de la rupture lorsque l’Espagnol passe à deux points du match sur son service. Mais Novak n’est jamais aussi dangereux que lorsqu’il est dos au mur. Il trouve le relâchement nécessaire pour sortir la tête de l’eau et entraîner Rafa dans un jeu décisif. Une véritable guerre des nerfs qu’il négocie à merveille. 7 points à 3 pour Djokovic, et voilà nos deux acteurs embarqués dans un cinquième set.

Que dire de ce cinquième set ? De la pure folie. Des points venus d’un autre monde comme ce coup droit gagnant frappé le long de la ligne par Nadal en fin de set. Le hot shot du tournoi, sans aucun doute. Un niveau de jeu phénoménal offert par ces deux champions, au sommet de leur art et ne voulant céder pour rien au monde. Et dans ce cas-là, les petits détails font la différence. Djokovic regrettera certainement un fait de match. Peut-être le tournant de la partie. Ce fameux point d’une importance capitale rendu à Nadal car le Serbe n’a pu retenir sa course et a touché le filet, alors que le point lui était pourtant acquis. Un point seulement, certes, mais un point qui a permis à Rafa de se remettre en selle et d’y croire. Au mental, l’Espagnol verrouille le jeu et finit par faire craquer Novak. Sur une dernier faute directe du Serbe, Rafa l’emporte 9 jeux à 7 et ponctue cette manche qui aura duré 82 minutes. Conscient qu'il revient de loin, il lève les bras au ciel et relâche toute la pression accumulée pendant ces 4h40 de combat.

Félicitons les deux acteurs de ce match, pour la beauté du spectacle. Cette demi-finale restera comme l’une des plus belles rencontres de l’histoire du tennis. Rafael Nadal a une fois de plus démontré l’étendue de son talent face au numéro un mondial qui n'aura pas démérité. Il disputera la huitième finale de Roland Garros de sa carrière. Jo-Wilfried Tsonga et David Ferrer sont prévenus, il faudra batailler pour priver le Majorquin de SON trophée.

MATCH ENORME de la part des deux joueurs , un pur bonheur de les voir jouer tous les deux à ce niveau , vraiment 2 champions avec un mental de fer et Rafa a encore une fois réussi à m'épater , produire un tel tennis alors que ces derniers temps certes il a gagné des tournois mais il ne jouait pas forcément au même niveau qu'aujourd'hui , je suis hyper mais hyper hyper contente ......j'espère vraiment qu'il va arriver à récupérer physiquement pour la finale

Vamosssssssssssssssss Rafaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Roland Garros > Djokovic : "Je voulais tellement ce titre..."
Par Pauline Dahlem, vendredi 07 juin 2013 à 18:51
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C'est le visage marqué par l'effort et la déception que Novak Djokovic s'est présenté en conférence de presse. Avec son professionnalisme habituel, le numéro 1 mondial a décrypté son échec, s'est fâché concernant le non-arrosage du court et a affirmé sa volonté de rebondir au plus vite. Interview.

Est-ce que vous réalisez que vous avez disputé un match énorme, ou la déception est trop forte pour le moment ?
C'est encore tout frais, alors oui, c'est très dur pour le moment. C'était un match incroyable, mais je ne ressens que de la déception pour le moment. Je félicite mon adversaire, il s'est montré courageux lorsqu'il le fallait. Il était breaké au 5e set et a fait d'incroyables coups pour revenir. Voilà pourquoi c'est un champion, et voilà pourquoi il a gagné tant de Roland Garros. Quant à moi, ce n'était pas mon année.

Comment avez-vous géré mentalement tous ces hauts et bas, dans le jeu et le score ?
Je m'y attendais. Je savais qu'on donnerait tous les deux tout ce qu'on a pour gagner ce match, physiquement et mentalement. C'est vrai qu'au 3e set, j'ai eu une baisse physique mais j'ai réussi à revenir. Malheureusement, cela n'a pas suffi.

Le volée smashée où vous touchez le filet à 4-3 au 5e set vous a-t-elle fait perdre votre concentration ?
Qu'est-ce que je peux dire ? Dans ces moments là, dans les grands matches, tu dois saisir tes opportunités. Sinon, ca se retourne contre toi. Je n'ai pas encore vu le replay, je ne sais pas si j'avais tort ou raison sur ce point. Pour moi, la balle était déjà hors du court lorsque j'ai touché le filet. Or selon la règle, on peut toucher le filet dès lors que la balle a rebondi deux fois. Là, comme elle avait quitté les limites du terrain, je ne sais pas comment ça se passe... Enfin, qui sait ? Si j'avais gagné ce point - ce que j'aurais dû faire à 99% - cela aurait peut-être été différent. Mais c'est comme ça que ça s'est passé. Et puis sur ces jeux très serrés du 5e, Rafa a aussi eu de la chance en touchant plein de lignes... Mais bon, à part ça il a très bien servi, il a été agressif et a fait des coups incroyables. Le match aurait pu basculer des deux cotés, ça a finalement tourné en sa faveur. Bravo à lui.

Pourquoi le superviseur est-il venu au 5e set ?
Je voulais que l'on arrose le terrain parce que ça devenait très sec et glissant. Avec le vent, comme le terrain était très sec, la terre battue s'envolait. Pour moi, il fallait arroser ! Mais le superviseur m'a dit qu'il ne pouvait demander d'arroser si un joueur était pour et l'autre contre. Je ne sais pas quel avis est le plus important pour prendre une telle décision. Enfin pour moi, c'était trop glissant, sur les changements de direction, ça devenait compliqué. Je n'ai pas compris qu'il refuse d'arroser. Je crois qu'il a eu tort.

A quel point cette défaite va-t-elle vous affecter pour la suite de la saison ?
Ce n'est pas la première ni la dernière défaite de ma carrière contre ce joueur. J'ai fini le match il y a une heure, je ne peux pas vous dire comment je vais réagir pour la suite. Je voulais tellement ce titre... C'est décevant. Malgré cela, je ne pense pas que ça m'affectera longtemps parce que j'ai déjà été dans ce type de situation précédemment dans ma carrière et j'espère utiliser mes expériences passées pour retrouver la motivation et l'inspiration afin de jouer mon meilleur tennis dès Wimbledon. Les choses ne viennent jamais facilement. Ce n'est pas la fin du monde d'avoir perdu, même si ce soir je ne me sens pas bien. J'ai encore plusieurs années devant moi pour gagner Roland Garros, je reviendrai l'an prochain avec la même volonté de l'emporter.

De votre envoyée spéciale à Roland Garros

On arrose le terrain à la fin d'un set normalement non
Rafa la mérite autant que Djoko cette victoire car il avait déjà été proche du but dans le 4ème set et il était breaké d'entrée dans le 2ème set et ça c'était avant les petits incidents donc Djoko ce n'est pas que de la chance quand même , moi je retiens de ce match 2 immenses champions qui nous ont livré un pur moment de bonheur de tennis

Roland Garros > Nadal : "J'aime vraiment souffrir"
Par Rémi Cap-Vert, vendredi 07 juin 2013 à 20:15
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Rafael Nadal s'est présenté en conférence de presse souriant et détendu après sa victoire marathon sur Novak Djokovic, à Roland Garros. Le Majorquin, serein, s'affirme heureux d'avoir disputé une telle rencontre. Mais relativise son importance, déjà tourné vers sa finale, dimanche.

Comment vous classez ce match parmi tous ceux que vous avez disputé ? C'est l'un des plus forts ?
Vous savez, c'était un beau match, mais, forcément, quand vous gagnez le trophée, c'est plus fort (rires)... Là, ce n'est qu'une demi-finale. Mais c'était un match plein d'émotion, c'est vrai. Un match extrêmement relevé, avec un très haut niveau de tennis pratiqué. J'avais perdu contre Novak en cinq manches, en Australie. Aujourd'hui, c'était pour moi ! Je suis content de la manière dont j'ai joué. Et encore plus de la manière dont je me suis battu dans le cinquième set. C'était vraiment difficile, mais j'ai gagné. Dans des rencontres comme celle-là, c'est forcément compliqué de jouer à 100% durant toute la rencontre. Une baisse de l'adversaire peut faire la différence... Au deuxième set, il a joué un tennis incroyable. Djokovic est comme ça, il revient toujours. Tous les ingrédients étaient réunis pour faire un grand match. Tous les aspects étaient là...

Vous avez été surpris de prendre un point de pénalité pour dépassement de temps ?
Non, je n'étais pas surpris (rires), c'est habituel. Ca ne m'embête pas d'en parler, mais je pense que le match en lui-même est plus important. Comme je l'ai toujours dit, je n'aime pas cette règle. Je ne suis pas d'accord, c'est sûr. Mais c'est la règle et je l'accepte.

Quelles qualités faut-il avoir pour être un grand champion ? Le courage ? La volonté ?
Vous savez, il faut en beaucoup, des qualités, c'est sûr. Mais le plus important, à mes yeux, c'est d'aimer le jeu. Quand vous aimez le jeu en soi, vous appréciez ce que vous faites et vous profitez vraiment de chaque moment. Il faut aimer souffrir, aussi. Moi, je souffre sur le court, mais j'en profite. C'est une chance immense que de disputer des rencontres comme celles-là. Que de jouer au tennis chaque jour. Pour ça, j'aime vraiment souffrir. Parce que ce qui est le plus dur, c'est encore de les regarder à la télé, ces matches, comme cela a pu être mon cas au cours de l'année passée. Parfois on gagne, parfois on perd, c'est le sport. Mais le sport est vrai. Et c'est ce que j'aime.

Rafa, es-tu invincible ici ?
(Rires) Je ne suis pas invincible, non, ce n'est pas la vérité. Je ne le ressens pas du tout comme ça. Même si je sais que ce que j'ai fait au cours des neuf dernières années ici, à Roland Garros, c'est assez incroyable. C'est le tournoi le plus important à mes yeux. En plus, on joue en cinq sets et, quand on affronte les meilleurs joueurs du monde, ça permet de gommer progressivement les erreurs. Ca aide beaucoup. On peut revenir dans la rencontre plus facilement.

Votre rivalité avec Novak Djokovic est en train de devenir l'une des plus grandes de l'histoire...
(Rires) Vous savez, moi, je m'en fiche, je joue au tennis. C'est vous qui construisez les rivalités. Nous, on va sur le court pour jouer, c'est tout. Je répète toujours la même chose, mais, si ces matches sont intéressants pour vous et pour le public, c'est aussi parce que ce sont des matches qui se disputent à des moments importants, dans des situations très particulières. C'est pareil avec Roger (Federer). Ce qui est sûr, c'est que j'espère en disputer encore beaucoup des matches comme ça !

Novak n'était pas content qu'on refuse d'arroser le court durant la rencontre. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Arroser le court au milieu d'un set, je n'ai jamais vu ça par le passé. J'ai regardé Novak, j'ai vu qu'il posait la question. Je n'ai pas trouvé que le court était glissant, moi, mais tout le monde a le droit de poser la question. Moi, je ne voulais pas qu'on l'arrose, on me l'a demandé, j'ai dit non. Dans ces cas-là, les deux joueurs doivent se mettre d'accord pour que ça se fasse.

Votre envoyé spécial en direct de Roland Garros

Roland Garros > Nadal, le boss en Grand Chelem
Par Rémi Cap-Vert, vendredi 07 juin 2013 à 18:18
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Et de sept ! Rafael Nadal a battu Novak Djokovic pour la septième fois dans un tournoi du Grand Chelem et pour la deuxième fois d'affilée. Djokovic, on s'en rappelle, l'avait dominé en finale à Wimbledon et l'US Open 2011, ainsi qu'à l'Open d'Australie 2012. Ce n'était que la deuxième fois qu'ils s'affrontaient en cinq manches. Rafa a pris sa revanche de Melbourne 2012, où il avait été battu, on s'en souvient, 5-7 6-4 6-2 6-7(5) 7-5. Aujourd'hui, la roue a tourné dans l'autre sens et c'est le Majorquin qui sort du court les poings levés, vainqueur 6-4 3-6 6-1 6-7 9-7. Tout confondu, Nadal mène désormais 20-15 dans leurs confrontations directes.

RESULTAT
Roland Garros > Tsonga, clap de fin
Par Simon Alves, vendredi 07 juin 2013 à 20:36
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La déception est énorme tant on attendait de cette demi-finale. En trois petites manches, David Ferrer a annihilé avec une froideur chirurgicale les espoirs de voir enfin un Français revenir en finale de Roland. 6-1 7-6(3) 6-2 et un match à déjà oublier pour Tsonga. Difficile tant on imagine qu'elle laissera des traces indélébiles dans l'esprit du tricolore...

Un début catastrophique

On ne pouvait pas imaginer pire début de match pour Jo. Devant débuter face à des tribunes clairsemées, vidées de tant de soutiens potentiels, le Français doit composer par ses seuls moyens contre un David Ferrer en jambes. Bien que doté de belles dispositions physiques et techniques, Jo n'est pas le même à Roland sans ses supporters. Sur le premier jeu de Ferrer il ne peut rien. Et sur sa mise en jeu, il est crispé et se fait très rapidement breaker une fois. Puis une deuxième fois. A 5-0 et trois balles de set pour Ferrer, on voyait de loin le bagel arriver. Il n'en a rien été. Avec un peu d'orgueil, Jo met son petit jeu dans ce set (6-1, tout de même)et entretient l'espoir de ne pas voir une déroute. Le public est maintenant de retour, il va falloir se réveiller !

Des montagnes russes assassines

L'entame de cette deuxième manche est tout autre. Sensiblement plus concerné, Jo s'applique sur sa mise en jeu et devient plus constant, notamment en revers. En face, Ferrer semble un peu surpris par le regain de confiance du Français. Tsonga déroule et s'offre un break blanc immaculé qu'il confirme derrière. La machine est lancée ? Pas vraiment. La révolte de l'Espagnol ne s'est pas faite attendre et avec une agressivité décuplée, il en met nettement plus dans ses coups. Non seulement Ferrer débreake, mais il prend une nouvelle fois le service de son adversaire pour mener 4-3. S'envole-t-il lui aussi ? Ah non. Tsonga en remet une couche et débreake à son tour. L'ambiance est pesante, bizarre. Après le match incroyable qui a opposé Djokovic à Nadal, le flottement règne, le public n'y est pas encore. Jo, qui mène 5-4, tente tout ce qu'il peut pour terminer le travail mais Ferru tient bon. Le Français peste et s'en prend à l'arbitre, aux ramasseurs, à qui voudra entendre ses plaintes. Le tie-break qui vient va finalement s'imposer comme un nouvel uppercut donné au numéro 1 tricolore. L'Espagnol totalement en roue libre et impressionnant au service - ce même service que Jo n'a pas depuis le début de la rencontre - asphyxie Tsonga. Une dernière petite amortie impossible et David termine ce set 7-6(3). Il faudra un exploit.

Une irrégularité qui coûte cher...

Plus le droit à l'erreur pour Jo donc. Du moins en théorie. Complètement libéré, David Ferrer lâche tous ses coups. Tsonga n'est là que par intermittence. Terminé le revers monstrueux. Adieu service impérial. Plus rien n'y est dans cette demi-finale et la déception grandit au fur et à mesure que les jeux viennent s'empiler dans la poche d'un intraitable Ferrer. Lui aussi après tout tient à sa toute première finale en Grand Chelem après avoir échoué cinq fois à ce stade de la compétition. L'Irrégularité du Français est une trop belle occasion qu'il ne peut laisser passer. En 2h06, David va plus vite que la nuit et s'impose 6-1 7-6(3) 6-2. Il pourra se reposer demain. Tsonga aussi d'ailleurs, mais avec un arrière goût d'inachevé terriblement amer dans la bouche. Que s'est-il passé ? La pression ? Un adversaire vraiment trop puissant ? Un manque d'engouement suite à une victoire de prestige contre Federer ? Nul ne sait comment analyser, comme ça, à chaud, ce nouvel échec sur terre battue, une surface sur laquelle il n'a jamais disputé de finale dans toute sa carrière. Il faudra revenir l'année prochaine. Et ne pas s'arrêter à un seul exploit cette fois-ci.

Je suis un peu déçue quand même pour Jo mais très contente pour David qui le mérite amplement , c'est une belle revanche pour un joueur qui n'est pas apprécié à sa juste valeur
Aujourd'hui Jo est passé complètement à côté de son match , David a été très bon mais je ne dirais pas qu'il était imbattable, Jo peut s'en prendre qu'à lui même car il était complètement inconstant et il a passé son temps à râler au lieu d'y croire , il va falloir qu'il apprenne de cette défaite

Destinée a écrit:

Je suis un peu déçue quand même pour Jo mais très contente pour David qui le mérite amplement , c'est une belle revanche pour un joueur qui n'est pas apprécié à sa juste valeur
Aujourd'hui Jo est passé complètement à côté de son match , David a été très bon mais je ne dirais pas qu'il était imbattable, Jo peut s'en prendre qu'à lui même car il était complètement inconstant et il a passé son temps à râler au lieu d'y croire , il va falloir qu'il apprenne de cette défaite

c'était prévisible cette défaite ,FERRER est trop expérimenté sur terre battue par rapport à TSONGA.
Un long chemin à parcourir pour JO sur cette surface

J'ai supprimé ton post Jeusetmatch, j'ai posté avant toi la conférence de presse de Djoko, c'est les mêmes choses

Roland Garros > Tsonga : "Il a été bon, c'est tout..."
Par Rémi Cap-Vert, vendredi 07 juin 2013 à 21:24
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Jo-Wilfried Tsonga relativise. Le Français, après avoir été battu par David Ferrer en demi-finale de Roland Garros, ne s'est pas cherché d'excuses. Il n'a pas été bon ; son adversaire, lui, a été excellent. La déception est palpable, mais on sent que Jo tente de relativiser.

Question évidente, Jo : la durée du match Djokovic-Nadal et l'attente qui en a résulté, ça a eu un impact ?
Je ne sais pas si ça a eu un impact. Personne ne peut le dire, personne ne peut le savoir. Là, on se pose la question parce que j'ai perdu, mais si j'avais gagné, on n'y penserait même pas.

A ton arrivée, ça t'a étonné de voir ce stade à moitié rempli ? Avec cette ambiance-là ?
Je n'ai pas été surpris par l'ambiance en arrivant, non. C'est vrai que c'était marrant parce que les tribunes étaient à moitié vides, ça faisait un peu bizarre. Mais je n'ai pas grand chose à dire là-dessus, c'est normal.

Il (David Ferrer) t'a surpris aujourd'hui dans son jeu, par sa qualité ?
Non, ce qui m'a surpris, c'est qu'il était encore plus rapide que d'habitude. Il y a eu pas mal de fois où je pensais qu'il allait être déséquilibré après que j'ai frappé un bon coup, mais non, il me remettait une balle très difficile. Il ne la relançait pas simplement, il parvenait à me déstabiliser. Il a très bien retourné mon service, aussi, même quand je servais à 210 km/h. Dans l'ensemble, tout a tourné en sa faveur sur ce match. Il a été bon, c'est tout. Je ne pouvais pas vraiment faire service-volée, parce que, face à un gars comme lui, l'un des meilleurs relanceurs du monde, c'est un peu compliqué. On le voit chez les meilleurs. Quand Rafa et Djoko montent directement au filet, ils ne gagnent pas de points.

Ce deuxième set, c'est un moment décisif. Si tu l'avais gagné...
Le deuxième set... On peut toujours refaire la rencontre, mais ça ne veut rien dire du tout. C'est super dur de tirer des conclusions de ce genre de matches. C'était une demi-finale, j'aurais aimé jouer un meilleur tennis, mais j'avais un super joueur en face de moi. Le problème a été purement tennistique, aujourd'hui, clairement, il a été meilleur que moi. Je n'ai pas grand chose de plus à dire.

Tu penses avoir été rattrapé par la pression ? Avant le match, tu étais stressé ?
Non, honnêtement, j'étais bien, je n'étais pas trop stressé, un peu comme aux tous précédents. A la limite, j'étais beaucoup plus stressé lors de mon premier tour. Là, à ce niveau de la compétition, on est dans notre truc, on joue bien, on surfe sur une bonne dynamique. Tout ce qui peut arriver est positif. J'étais très bien avant le match. Et, là, je suis juste déçu de ne pas avoir pris du plaisir.

Ce public, au début, ces conditions...
Mais le public était là, j'ai trouvé, quand même. Ca s'est rempli au fur-et-à mesure, il n'y a pas de soucis. Il n'y a rien eu d'extérieur de méga perturbant. Evidemment, le fait que je joue tard, ça impliquait que les conditions soient complètement changées par rapport à ce que j'attendais, vu que je pensais entrer sur le court vers 16h30, la meilleure heure pour moi. Mais l'attente en elle-même ne m'a pas posé de problèmes. Il y avait aussi beaucoup de vent, il faut le dire. Or, lui, il est très mobile sur ses jambes et, ainsi, forcément beaucoup plus à l'aise que moi dans ces conditions, bien meilleur dans le timing et la frappe de balle. Moi, ce n'est pas le cas. Mon jeu de jambes me fait défaut quand je suis gêné. (Rires) Non, vraiment, vous essayez de trouver des raisons à cette défaites (rires), mais, aujourd'hui, il n'y a pas 100 000 trucs à dire... Hormis qu'il a été bien meilleur que moi. Et que je n'ai pas fait le match que j'aurais pu faire.

Votre envoyé spécial en direct de Roland Garros

Le 07/06/2013 à 22:57:00 | Mis à jour le 08/06/2013 13:03:11
Roland-Garros : Ferrer : «Un rêve pour moi»
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Qualifié pour sa première finale en Grand Chelem après une rencontre parfaitement maîtrisée face à Jo-Wilfried Tsonga, David Ferrer nage en plein bonheur.

«David Ferrer, que ressentez-vous à chaud?
Je suis très, très heureux. Ce tournoi est très spécial pour moi, alors atteindre ma première finale en Grand Chelem ici, c'est un rêve. Je veux en profiter, me reposer et faire mon maximum dimanche. Deux Espagnols à ce stade de la compétition, c'est important pour notre pays.

Vous n'avez jamais tremblé durant cette demi-finale...
J'étais concentré, constant. J'ai bien commencé le match, pas lui. Dans les moments importants du deuxième set, j'ai mieux joué que lui. Dans le troisième, j'ai très bien joué aussi : je n'ai pas commis beaucoup d'erreurs et j'ai saisi ma chance. J'ai également très bien retourné et je pense que c'était la clé. Les spectateurs ont encouragé Jo mais j'aurais pensé qu'ils le supporteraient davantage. Ils ont été très fair-play. Et puis, ça fait longtemps que j'ai appris à composer avec la pression.

Vous serez l'outsider en finale... Est-ce une position plus enviable finalement ?
Rafael sera la favori, oui. Mais je ne me dis pas qu'il est meilleur ou moins bon que moi. Il est très dur à battre sur n'importe quelle surface, a fortiori sur terre battue. Je dois jouer mon meilleur tenis si je veux le battre. Je dois me montrer agressif tout le long. Il a passé plus de temps que moi sur le court aujourd'hui mais je suis sûr qu'il aura suffisamment récupéré dimanche. Au niveau physique, c'est le meilleur. Je veux jouer un match digne d'une finale de Grand Chelem. Je ne veux pas fêter ma victoire contre Jo car je dois être prêt pour ce dernier match. Et bien sûr, je veux gagner.»

Récapitulatif des résultats du vendredi 7 juin 2013

Simples Demi-Finales Hommes
Rafael Nadal (ESP) bat Novak Djokovic (SER) : 6-4 3-6 6-1 6-7(3) 9-7
David Ferrer (ESP) bat Jo-Wilfried Tsonga (FRA) : 6-1 7-5 6-2

Roland Garros > Nadal et Ferrer honorent leur patrie
Par Jules Savouré, samedi 08 juin 2013 à 00:01
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Dimanche, Rafael Nadal et David Ferrer s'affronteront dans une finale 100% espagnole. Il y a déjà eu des antécédents. Ils sont relativement récents. Le premier, c'était en 1994: Sergi Bruguera s'était imposé face à Alberto Berasategui 6-3 7-5 2-6 6-1. Le deuxième, quatre ans plus tard: Carlos Moya avait dominé Alex Corretja 6-3 7-5 6-3. Enfin, de nouveau quatre ans plus tard, en 2002, Albert Costa l'avait emporté face à Juan Carlos Ferrero 6-1 6-0 4-6 6-3.

Et dire que les deux premières finales à Roland Garros - en 1925 et 1926 - étaient 100% françaises..

Roland Garros > Mahut et Llodra face aux géants Bryan
Par Alexandre Dinkespiler, samedi 08 juin 2013 à 09:45
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Ce samedi se disputera également la finale du tournoi de doubles messieurs à Roland Garros. L'occasion pour notre paire Française composée de Michaël Llodra et de Nicolas Mahut de soulever leur premier titre dans le Grand Chelem parisien. Ils auront face à eux la meilleure paire de doubles du monde: les frères Bryan. Les jumeaux américains disputeront quant à eux leur cinquième finale à Roland Garros, tournoi qu'ils ont déjà remporté en 2003.

Roland Garros > Nadal : "Ferrer, mon ami"
Par Rémi Cap-Vert, samedi 08 juin 2013 à 16:06
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En conférence de presse de pré-finale, à Roland Garros, Rafael Nadal s'est exprimé sur son adversaire, David Ferrer.

"C'est un gentil garçon, il est très simple. Mais c'est aussi un gros combattant, il s'est beaucoup battu pour arriver au niveau qu'il a atteint. Et puis, c'est quelqu'un qui sait rester très humble. Il est très humble d'une manière générale et c'est vraiment important. C'est une belle personne. (...) David est un grand joueur. Souvent, dans sa carrière, je trouve qu'il méritait bien plus que ce qu'il a eu. Mais il est aujourd'hui progressivement récompensé, son attitude, son entraînement, sa régularité vont payer. Il ne s'est jamais déclaré vaincu. Demain, dans tous les cas, je ferai tout mon possible. Après, s'il se trouve que je perds, je serai content pour lui, car je sais que c'est une bonne personne. En plus, il est Espagnol, c'est mon ami, donc si c'est le cas, je préfère que ce soit lui que quelqu'un d'autre."

Merci

Quel grand match entre Rafa et Novak, j'ai enregistré et je l'ai regardé ce matin