Dans un entretien accordé à la fédération française de tennis, Jo-Wilfried Tsonga s'est exprimé sur ses ambitions pour les tournois à venir et a évoqué ses sensations sur la surface ocre.
"Je me suis entraîné physiquement pour me refaire une caisse en vue de la saison sur terre battue. J’ai travaillé mon jeu. L'objectif principal, c’est de bien jouer à Roland-Garros. Les matchs me servent à mettre des choses en place. Il ne faut pas croire, j’essaye toujours de travailler mon jeu, d’être plus précis, de trouver la technique parfaite au service, de prendre la balle encore plus tôt, de varier… Ce n’est pas une défaite qui va tout remettre tout en cause. Je peux vraiment bien jouer sur terre."
jeusetmatch
Messages : 87398 Date d'inscription : 02/12/2011
Sujet: Re: JO-WILFRID TSONGA (Français) Ven 8 Juin 2012 - 7:58
Tsonga se rapproche de Noah Publié le 07/06/2012 | 18:05, mis à jour le 07/06/2012 | 21:56
Jo-Wilfried Tsonga, sans entraîneur depuis avril 2011, recevrait des conseils de Yannick Noah (AFP - THOMAS COEX) Jo-Wilfried Tsonga l'a reconnu. Après sa défaite pleine d'espoir face à Novak Djokovic, le numéro 1 français a admis recevoir de l'aide des anciens. Yannick Noah et Andre Agassi ont été cités.
Oui, Tsonga vole encore de ses propres ailes. Oui, il préfère se passer des conseils d'un coach à plein temps. Non, il n'est pas seul. Pour la première fois depuis sa séparation d'avec Eric Winogradsky en avril 2011 après huit ans de collaboration, le Manceau le reconnaît : il se fait aider dans son approche des matchs. Mieux, le Manceau n'hésite pas à demander des astuces à droite à gauche auprès de grands champions pour apprendre à aborder les grands rendez-vous de sa carrière. Dans la liste des anciennes gloires : Andre Agassi, Patrick Rafter et Yannick Noah sont nommés. Le "gourou" de l'équipe de France de Coupe Davis jusqu'en 1998, le soutien psychologique du PSG en 1996, donnerait même régulièrement des conseils à "Jo".
Dans l'attitude, quelques changements avaient été perçus durant la quinzaine. Tsonga était apparu plus conquérant sur le terrain, plus détendu en dehors. Des manières qui pouvaient rappeler l'approche des grands matchs de Yannick Noah. De quoi alerter Henri Leconte, qui le premier avait "flairé" ce rapprochement. C'est dans les colonnes de l'Equipe, que le numéro 1 français a finalement confirmé cette hypothèse : "De temps en temps, oui, j'appelle Yannick". Yannick : "il a les mots pour me parler de ça"
"Dans mon entourage, il y a quand même deux-trois champions, avoue-t-il. L'été dernier, j'ai rencontré Andre Agassi, avec qui j'ai développé une super relation. Au mois de janvier, pendant l'Open d'Australie j'ai beaucoup discuté avec Patrick Rafter. Et il y a Yannick qui est là, toujours prêt à donner un avis, donner un coup de main." L'expérience cumulée de ces trois hommes semble permettre au Manceau de prendre les bonnes décisions pour sa carrière."Quand les choses me perturbent, me tracassent, ou alors quand j'ai besoin d'avoir un avis qui n'est pas pollué, ben ouais, j'appelle Yannick. C'est une personne qui n'est pas influençable. Il n'a pas d'intérêts périphériques, il a une vision désintéressée et j'aime ça."
Et de reconnaître un peu plus loin dans l'interview : "Quand je l'appelle, c'est comme si j'appelais un grand frère. Quand il me parle, j'ai l'impression qu'il connait ma vie par cœur. Parce-que tout ce que je suis en train de vivre, il l'a déjà vécu." Pour autant, le quart de finaliste malheureux face à Novak Djokovic n'envisage toujours pas de travailler main dans la main avec un nouveau coach. Ses conversations avec Noah, ou d'autres, ne sont pas d'ordre technique. Elles concernent surtout son appréhension des grands événements. Pour le reste, il préfère décider de ses propres choix. "J'ai envie de tracer ma propre voie. J'ai envie de me faire confiance. Et je me rends compte que quand je me fais confiance, ça marche".
tipou
Messages : 150808 Date d'inscription : 05/12/2011
Sujet: Re: JO-WILFRID TSONGA (Français) Ven 8 Juin 2012 - 11:01
Destinée Admin
Messages : 43600 Date d'inscription : 01/12/2011
Sujet: Re: JO-WILFRID TSONGA (Français) Ven 8 Juin 2012 - 15:42
Moi si j'étais lui je demanderais plus à Agassi qu'à Noah , on sait qui a plus de titres
tipou
Messages : 150808 Date d'inscription : 05/12/2011
Sujet: Re: JO-WILFRID TSONGA (Français) Mer 13 Juin 2012 - 12:38
*Fan2RafaEtMaria*
Messages : 8127 Date d'inscription : 06/12/2011
Sujet: Re: JO-WILFRID TSONGA (Français) Jeu 14 Juin 2012 - 0:43
Qui de mieux que Pete Sampras pour parler de Wimbledon et des joueurs qui ont leur chance ? Pour l'Américain, Jo Wilfried Tsonga fait partie des outsiders qui peuvent frapper un grand coup... A condition d'être plus concentré !
"Je pense qu'il a les armes [pour réaliser quelque chose]. Battre Roger (Federer) à Wimbledon était une grande réussite. Je pense juste que pour remporter un tournoi majeur, pour rester dans le top cinq ou six ans, il doit être plus cohérent, constant. Mentalement vous ne pouvez pas prendre une pause de cinq minutes contre les meilleurs joueurs lors d'un match. Tsonga est de ceux-là -c'est un peu comme Novak il y a quelques années-, vous perdez votre concentration ou vous êtes ailleurs pendant une minute et vous perdez un set contre contre les meilleurs. C'est un peu ce qu'il fait. Mais plus je le regarde et plus je le trouve talentueux."
tipou
Messages : 150808 Date d'inscription : 05/12/2011
Sujet: Re: JO-WILFRID TSONGA (Français) Jeu 14 Juin 2012 - 9:56
Une image sympathique de Jo-Wilfried Tsonga qui pose avec Micaela Bryan, la fille de Bob Bryan, numéro 2 mondial en double avec son frère Mike. Cette petite fille est une véritable star sur Twitter puisqu'elle possède "son" propre compte suivi par plus de 4700 followers.
10 juillet 2012 11 h 20 min Tony Parker, Jo Wilfried Tsonga, Tony Estanguet en visite au Village Kinder Posted by Alexandre Bailleul
Du 8 juillet au 18 août prochain, le Village Kinder ouvre ses portes et accueillera, au Temple-sur-Lot (Lot-et-Garonne), 1 000 enfants du Secours populaire pour vivre d’inoubliables vacances placées, plus que jamais cette année sous le signe du sport ! Au programme, des activités sportives et culturelles et, pour la troisième année consécutive, des rencontres exceptionnelles avec de grands champions ! Hier, les enfants ont rencontré Tony Parker, Jo Wilfried Tsonga, Tony Estanguet, Ladji Doucouré et Marc-André Cratère.
« Kinder s’engage pour l’enfance », un engagement durable aux côtés du Secours populaire français
Partenaire du Secours populaire depuis 2009, Kinder renouvelle son engagement à compter de ce jour pour une durée de 3 ans aux côtés de l’association. Entièrement financé par la marque, le programme « Kinder s’engage pour l’enfance » met à la disposition de l’association, l’ensemble de ses forces et de ses savoir-faire. Aussi, depuis les débuts de partenariat, Kinder se mobilise afin d’offrir aux enfants issus de milieux défavorisés les plaisirs d’une vraie vie d’enfant. Pâques et sa grande chasse aux oeufs, Noël, sa féérie et ses cadeaux, l’été et ses indispensables vacances mais aussi la pratique d’un sport toute l’année sont au coeur du programme. Visitez le site www.kinderpourlenfance.fr et www.villagekinder.fr pour plus d’infos !
Jo-Wilfried Tsonga est le deuxième sportif français qui génère le plus de commentaires d'après le journal l'Equipe. Il se fait devancer de peu par le sprinter Christophe Lemaitre... C'est Renaud Lavillenie qui complète le podium devant Teddy Riner et Camille Lacourt. Cette statistique va dans le sens du sondage annuel de TNS Sofres pour l'Equipe qui fait de Tsonga, le 3e sportif préféré des Français derrière les deux Sébastien : Loeb et Chabal. Bravo Jo !
Lors d'une conférence de presse reprise par son site officiel, Jo-Wilfried Tsonga s'est confié sur une anecdote assez frappante : après sa victoire en demi-finale des JO, en double, il aurait fondu en larmes dans les vestiaires... A lire ici.
Un témoin vous aurait vu fondre en larmes après la qualification pour la finale du double. "(Jo marque un blanc). Qui vous a dit cela ? Ecoutez, oui, c’est vrai. C’était la pression. J’ai beaucoup joué durant cette semaine. Lors de la demi-finale de double avec Mika Llodra, j’ai beaucoup donné, je suis allé assez loin. Nerveusement, c’était dur. Au retour au vestiaire, il y a toutes les émotions qui remontent. Cette médaille d’argent ne dépasse pas tout car si on avait eu l’or, là, cela aurait été le summum. Mais c’est venu récompenser tous les efforts. Ca fait plaisir d’avoir une petite médaille. Je sais où je vais la mettre mais je ne vais pas vous le dire car je vais encore me faire cambrioler ! Si on me la vole, je retourne tout le monde."
Beaucoup de monde se posent des questions sur l'avenir de Jo-Wilfried Tsonga sur le circuit ATP. Serait-il meilleur avec un coach ? En a-t-il vraiment besoin ? La réponse ne peut être que positive. Evidemment qu'il a besoin d'un coach, qu'il le veuille ou non, il a besoin de se remettre en question. Tous les observateurs sont formels à ce sujet, même si le principal intéressé ne semble pas encore convaincu. S'il veut aller plus haut, il doit se raccrocher à l'expérience de quelqu'un.
A partir de ce postulat, qui serait le meilleur profil d'entraîneur pour notre numéro un français ? Jo a besoin de reprendre les bases. Je veux dire par là, qu'il reparte sur des bases saines, dès maintenant pour que tout soit au point pour la saison 2013 et l'Open d'Australie aussi bien tennistiquement que mentalement. Il n'est pas aussi fort et mûr que Roger Federer pour gagner de grands titres sans l'aide de personne.Il a vraiment d’une besoin d'une période pour refaire ses gammes avec une personne qui le pousse et qui le booste sur son jeu et sur son mental. Sans cela, il n'y arrivera pas à franchir un nouveau cap. Il faut qu’il s’allie avec quelqu’un qu’il respecte, qui le connaisse bien.
Changer des choses tactiquement et techniquement chez un joueur qui a ses habitudes prend du temps. Il faut qu’il trouve une personne qui le réconforte d’abord dans ce qu’il sait faire de mieux pour être plus explosif, plus déterminé et plus concentré à chaque début de match. Nous savons que c’est l’un de ses points faibles. Il fait tout le temps la même chose. C’est un puncheur, un joueur qui a du cœur, qui travaille beaucoup, mais il perd du temps.
Je ne pense pas qu’il y ait un profil-type d’entraîneur qui pourrait lui convenir. Je pense à Patrick Rafter. Je dis ça car Tsonga a eu un contact avec l’Australien, cela aurait pu être intéressant comme duo. Affaire à suivre. Mats Wilander serait également un choix intéressant. J’ai lu dans L’Equipe que José Higueras était candidat pour l’aider. Pourquoi pas ? L’Espagnol n’avait pas le même jeu que Tsonga, mais est un gros travailleur. Comme autre ancien attaquant, je pense aussi à Tony Roche. Mais est-il prêt à être à l’écoute de quelqu’un ? La réponse lui appartient.
Jo est un tournant de sa carrière. Il a encore la capacité de gagner un Grand Chelem. Il a le plus de chances de le faire à l’Open d’Australie ou à Wimbledon, s’il ne perd plus de temps et s’il a une vraie structure autour de lui, pas des gens qui font des piges pour lui de temps en temps. Il a beaucoup progressé, c’est indéniable. La preuve en est qu’il ne se blesse autant qu’avant et qu’il choisit ses tournois secondaires avec plus d’intelligence. Alors il peut dire que fonctionner en solo, ça lui a réussi d’une certaine manière. Je lui répondrais alors ceci : est-ce vraiment en demi-finale de Grand Chelem qu’il veut aller ? Ou en finale de Masters ? Si c’est ça son ambition, d’accord, qu’il ne change rien. S’il veut plus que ça, alors qu’il prenne ton destin en main en acceptant une collaboration qui le tire vers le haut. Je parle en connaissance de cause : être en finale, c’est une chose. Mais gagner, c’en est une autre. A bon entendeur.
Avec son titre à Metz, Jo-Wilfried Tsonga a remporté son neuvième trophée sur le circuit ATP. Le voilà qui pointe désormais au quatrième rang des joueurs français les plus titrés, à égalité avec Henri Leconte. Il reste derrière Gilles Simon, 10 trophées, Guy Forget, 11, et, bien sûr, Yannick Noah, 23.
Au nombre des finales, avec 14 disputées, il est plus loin, en septième position. Richard Gasquet, 15, Henri Leconte, 16, Cédric Pioline et Gaël Monfils, 17, Guy Forget, 19, et Yannick Noah, 36, le devancent.
Jo-Wilfried Tsonga ne sera pas sans entraîneur en 2013. Le septième mondial l'a avoué à Metz, après avoir remporté son deuxième titre de la saison. Mais il faudra toutefois attendre avant de savoir qui sera le prochain élu.
Jo-Wilfried Tsonga devrait avoir un entraîneur à ses côtés prochainement. Un an et demi après avoir cessé sa relation avec Eric Winogradsky, le Français semble décidé à s'enquérir d'un nouveau coach. Pour la première fois, il l'a avoué clairement dans les colonnes de L'Equipe, après avoir soulevé son deuxième trophée de la saison à Metz. A la question : "Imaginez-vous attaquer la saison 2013 sans entraîneur?", la réponse est aussi imprécise qu'expéditive : "Non". Si les journalistes présents en conférence de presse en Lorraine n'en sauront d'ailleurs pas plus sur l'identité du prochain coach du septième joueur mondial, la nouvelle mérite d'être soulignée, tant le Manceau clamait haut et fort être suffisamment bien tout seul pour évoluer sur le circuit ATP.
En fin de saison dernière, JWT avait tracé son plan pour l'année suivante : rester dans une structure unique et fixe avec Michel Franco, son kiné, et Morgan Menahem, son agent. Puis s'appuyer sur des avis extérieurs ponctuellement dans la saison pour l'aider sur des phases de jeu très précises, telles le retour de service, sa seconde balle de service et sa volée. Fin 2011, il assurait dans le même journal sportif : "Je m'inspire de ce que font les meilleurs", en faisant référence à Novak Djokovic, aidé par Mark Woodforde, et Andy Murray alors en collaboration avec Alex Corretja avant que celui-ci ne soit coaché par Ivan Lendl avec les résultats que l'on connaît. "Je voudrais bosser sur chacun de ces problèmes avec un coach ou un ancien joueur pendant trois semaines ou un mois. A l'époque, Eric me disait 'Va parler à tel ou tel ancien joueur'. Mais, comme j'étais jeune et con , je n'y allais pas." Depuis, l'idée a donc fait son chemin.
"Je pense à ça depuis la fin de la saison dernière..."
Après les trois premiers quarts de la saison passés, le Manceau est loin d'être mécontent de lui, n'hésitant pas à parler de 2012 comme de sa "meilleure saison en carrière". "J'ai gagné deux tournois (Doha et Metz, deux titres ATP 250, NDLR). J'ai failli faire une demi-finale à Roland-Garros en battant Djoko, j'ai fait une demie à Wimbledon où je ne passe pas loin d'emmener Andy Murray dans un cinquième set, j'ai gagné une médaille d'argent (aux Jeux Olympiques en double messieurs avec Michaël Llodra, NDLR)... C'est pas mal." Ses défaites en huitième de finale à l'Open d'Australie face au Japonais Kei Nishikori (6-2, 2-6, 1-6, 6-3, 3-6) et surtout au deuxième tour de l'US Open face au Slovaque Martin Klizan (4-6, 6-1, 1-6, 3-6) sont des points noirs dans sa saison déjà oubliés.
En dix-huit tournois auxquels il a participé (hors Coupe Davis), il s'est tout de même incliné huit fois face à des joueurs classés au-delà du Top 10 mondial, sa défaite la plus cinglante ayant été encaissée à Munich face à Tommy Haas, alors 134e mondial (1-6, 4-6). Des contre-performances pour un joueur de sa trempe qui montrent aussi que tout n'est pas parfait. La prochaine phase de son évolution passe donc obligatoirement par une nouvelle collaboration avec un entraîneur qui le tire encore vers le haut. "Je trouve que j'ai progressé, assume-t-il. Quelque part, je n'ai jamais été aussi fort. Mettons les choses au clair : évidemment que j'y pense. Et je ne crois pas savoir tout sur tout. Mais ce n'est pas évident de trouver un coach qui me convienne." Le problème est donc sur son point précis : Tsonga a besoin de quelqu'un qui comprenne son mode de fonctionnement pour ne pas retomber dans les travers qu'il avait connus avec Winogradsky, avec qui les relations se tendaient sur la fin.
Dans son blog, Henri Leconte donnait quelques pistes, comme Patrick Rafter, Mats Wilander ou encore Tony Roche. Le prochain entraîneur du Manceau se cacherait-il parmi ceux-là ? "Vous verrez bien, c'est la surprise!", en sourit-il. (...) "Je pense à ça depuis la fin de la saison dernière... Entre ceux qui sont déjà pris, ceux qui demandent plus que je ne peux leur offrir et ceux avec qui ça ne colle pas, la liste des possibles est très réduite. (...) Je fais mon truc. De toute façon, je ne peux rien rendre public tant que ce n'est pas signé." Lancé dans la quête minutieuse de l'entraîneur idéal, JWT ne veut pas se tromper. "J'ai envie de faire 'péter' un Grand Chelem", avoue-t-il. Pour lui qui aura 28 ans en avril prochain, le temps presse.