ROLAND GARROS 2014 : les infos

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Roland-Garros : Nadal-Djokovic, la finale tant attendue
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Le Monde.fr avec AFP | 06.06.2014 à 18h08 • Mis à jour le 06.06.2014 à 18h38

Rafael Nadal a laminé Andy Murray, vendredi 6 juin, en demi-finale de Roland-Garros, 6-3, 6-2, 6-1. Une volée de bois vert qui a permis au numéro un mondial de ne pas se gaspiller avant la finale.

L'Espagnol, octuple vainqueur du tournoi, espère devenir le premier homme à remporter cinq titres d'affilée à Roland-Garros. Face à lui, Djokovic tentera d'accrocher le dernier tournoi du Grand Chelem qui manque à son palmarès.

Face à un Murray impuissant, le Majorquin a signé sa 34e victoire d'affilée à Roland-Garros, où il n'a subi qu'un revers en 66 matches, en 2009 face à Robin Söderling. Cette défaite est la seule qu'il ait connue sur la terre ocre dans un format en cinq sets, pour 89 victoires. Impressionnant de supériorité, il a écoeuré son adversaire écossais dans une demi-finale à sens unique.

« J'ai joué mon meilleur tennis aujourd'hui depuis le début du tournoi. Quand j'étais enfant, je rêvais simplement de jouer Roland-Garros. Une neuvième finale ici pour ma dixième participation, c'est juste incroyable », a commenté Nadal après sa victoire.

QUELQUES RARES ÉCLAIRS DE GÉNIE

Disputée sous un ciel au beau fixe, le match a vite tourné à l'avantage du n° 1 mondial, très à l'aise d'entrée. Solide sur son revers, qui lui avait fait défaut face à son compatriote David Ferrer en quarts, Nadal a aussi soigné son service sans donner l'impression de souffrir du dos.

Mais c'est surtout en coup droit que le Majorquin a fait des dégâts. Par ses accélérations soudaines et son redoutable lift, il a mis à mal la défense de l'Ecossais pour mener 3-0 dans le premier set.
Murray a eu quelques rares éclairs de génie, comme cet ace à 207 km/ h pour revenir à 5-3 et une amortie ayant pris de court Nadal, mais il a quasiment tout le temps subi le rythme du Majorquin, qui le maintenait à 1,50 m de la ligne de fond de court.

Andy Murray a quasiment tout le temps subi le rythme du Majorquin, qui le maintenait à 1,50 m de la ligne de fond de court.

Au lieu de changer de stratégie, le Britannique, qui disputait sa deuxième demi-finale Porte d'Auteuil — après celle de 2011 déjà perdu face à Nadal — a continué de subir dans la deuxième manche concédant deux fois sa mise en jeu.

Pressé de terminer, Nadal a redoublé d'effort dans le dernier acte pour achever l'Ecossais, qui semblait résigné, baissant souvent la tête. Encore une fois, il faisait tôt le break pour mener 2-1. Les jeux continuaient de défiler ensuite à toute vitesse. Sur le dernier point, le « Taureau de Manacor » montait au filet pour boucler les débats en 1 h 35.

Nadal s'attend désormais à un « énorme défi » dimanche face à Djokovic dans un duel devenu un classique du tennis. Le Serbe, qui a battu l'Espagnol sur la terre battue romaine en mai, rêve maintenant de s'imposer à Roland-Garros, seul tournoi majeur manquant encore à son palmarès.

Novak Djokovic : «De la fatigue»
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Arrivé en conférence de presse plus de deux heures après la fin de son match, Novak Djokovic a reconnu qu'il ne s'était pas senti au mieux lors de son troisième set perdu contre Ernests Gulbis, vendredi.


«Novak Djokovic, comment vous êtes-vous senti sur le court aujourd'hui (vendredi) ?
Les deux premiers sets étaient bons. Je me suis montré solide, j'ai renvoyé beaucoup de ses services et j'ai moi-même particulièrement bien servi. Et soudainement, au milieu du troisième, j'ai ressenti de la fatigue physique. Ca arrive... Le plus important est de savoir ce qui se passe. Il n'y a rien de grave, et j'ai deux jours de repos avant la finale.

Quel est le problème ?
Rien de particulier. C'est juste de la fatigue, mais je ne vais pas en dire plus. Les conditions ont sans doute joué. Je suis content [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], parce que dans un cinquième, on ne sait jamais dans quelle direction va partir la rencontre. 

En quoi les conditions du jour ont-elles pu influer sur votre jeu ?
Il a fallu que je m'adapte un peu. Pendant une dizaine de jours, on a joué dans des conditions plus lourdes, avec beaucoup de nuages, et les balles ne rebondissaient pas autant. Aujourd'hui, la balle giclait plus et il y avait beaucoup de soleil, ce qui est fatigant pour les joueurs. Il y a eu de longs échanges, mais finalement, je suis parvenu à trouver mon rythme.

«Je sais ce qu'il faut que je fasse pour gagner. Il n'est pas imbattable, et le fait de l'avoir déjà fait ailleurs me donne confiance. Je sais que je peux le faire.»
Un seul homme vous sépare du seul titre du Grand Chelem qui manque encore à votre palmarès : Rafael Nadal. Un adversaire que vous commencez à connaître par coeur...
Il n'y aura pas de différence majeure dans ma tactique contre Nadal par rapport au passé, et notamment ma finale à Rome (succès du Serbe 4-6, 6-3, 6-3, ndlr). J'essaierai d'être agressif, c'est la seule manière de le battre. Ici à Paris, il n'a perdu qu'un seul match. Le Philippe-Chatrier est un très grand court, il aime cette atmosphère. Il semble capable de ramener toutes les balles. Mais on a disputé des matches très accrochés et de grande qualité au cours des deux dernières années ici, notamment l'an dernier quand j'ai servi à 4-3 dans le cinquième set (avant de s'incliner 9-7). Le jeu était très, très disputé. Savoir que j'étais aussi proche de le battre, en 2012 comme en 2013, me donne confiance. Je vais entrer sur le court pour faire de mon mieux et essayer de le battre. Je ne vais pas jouer service-volée, c'est évident (sourire), je vais essayer de conserver ma propre tactique. Je sais ce qu'il faut que je fasse pour gagner. C'est plus facile à dire qu'à faire, mais il n'est pas imbattable, et le fait de l'avoir déjà fait ailleurs me donne confiance. Je sais que je peux le faire.

Comment allez-vous préparer mentalement cette finale ?
Chaque année, j'ai engrangé de l'expérience qui me permet de mieux gérer les situations sur le plan psychologique. Ce sont des émotions positives que d'atteindre une deuxième finale ici. Evidemment, on a toujours des attentes, mais j'essaie de canaliser mon énergie pour la guider dans la bonne direction et ne pas trop être envahi par le stress. C'est une finale de Grand Chelem. Je ferai de mon mieux pour brandir la coupe dans deux jours. Je le répète, je dois croire en mes chances.»

Ernests Gulbis : «Je n'ai pas l'habitude de jouer ces matches très difficiles. J'étais plus nerveux. Il y a cependant une chose positive à retenir : j'ai pu gagner le troisième set, même si j'étais tendu et extrêmement fatigué. Et Novak était comme moi (...) J'ai aimé ces deux semaines. Maintenant, je comprends beaucoup mieux les matches qu'avant, mes émotions et mes sentiments (...) Je me sens bien pendant une heure quand je gagne un match, puis je pense au match suivant et la tension remonte. Là, elle est partie. Je ne suis pas content d'avoir perdu, mais il n'y a plus de tension, plus de match pendant quelques jours avant la saison sur le gazon.»

Recueilli par Julien GIOVANELLA, à Roland-Garros

Merci les filles  

Sans surprise comme je m'y attendais victoire de Djoko et super contente de voir que Rafa a gagné et je ne vous raconte mon état dimanche, je crois que je vais mourir de stress. Rafa ne va lâcher sa couronne si facilement, il va se battre à en mourir sur le court mais est-ce que ça sera suffisant contre Djoko.

 Bennet et ERV

Roland Garros

Thibaut Melin - Publié le 06/06/2014
Toni Nadal : "Il a été incroyable"
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Rafael Nadal (N°1) n'a connu aucune difficulté ce vendredi pour rallier la finale de Roland-Garros, en battant très facilement en trois sets le Britannique Andy Murray (N°7) (6/3 6/2 6/1). Pour son oncle et entraîneur Toni Nadal, le Majorquin a réalisé aujourd'hui l'une de ses plus belles prestations de sa carrière sur la terre battue parisienne : "Tout ce que Rafa a fait, il l'a bien fait. Il a été incroyable, c'est sans doute l'un de ses tous meilleurs matchs à Roland-Garros"

  

tipou a écrit:

Merci les filles  

Sans surprise comme je m'y attendais victoire de Djoko et super contente de voir que Rafa a gagné et je ne vous raconte mon état dimanche, je crois que je vais mourir de stress. Rafa ne va lâcher sa couronne si facilement, il va se battre à en mourir sur le court mais est-ce que ça sera suffisant contre Djoko.

Ben tu sais Nole n'a pas non plus été super impressionnant, Gulbis lui a facilité la tâche et puis il y a eu ce gros coup de pompe, le letton n'a pas su en profiter mai si ça se reproduit en finale, Rafa ne va pas laisser passer sa chance. Moi je ne sais pas trop quoi penser car ni Rafa ni Nole n'ont eu besoin de se forcer donc je n'arrive pas trop à définit le niveau mais une chose est sûre Rafa joue beaucoup mieux qu'en début de saison sur terre   mais est ce que c'est suffisant pour battre Nole   . Je pense que si le service de Rafa passe alors j'y crois mais si le service est lent comme en début de tournoi il ne pourra rien faire parce que Nole va le prendre à la gorge. Le dos semble aller donc ça devrait être bon   et aussi demain il fait beau et chaud et donc la balle va rebondir plus haut et ça c'est positif pour le jeu de Rafa  

Roland Garros • Kuerten : "Djokovic prêt à gagner"
Par Simon Alves, samedi 07 juin 2014 à 14:09
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Au micro de RMC Sports, l'ancien vainqueur du tournoi Gustavo Kuerten a donné sa préférence concernant la finale hommes qui va se disputer demain.

« Cette année je vois Novak Djokovic gagner. C'est dur d'y croire parce que Rafa est simplement imbattable à Roland-Garros, mais je pense que Djokovic est prêt à gagner cette année. Ces derniers jours de tournoi vont être très excitants. »

Roddick aussi a dit la même chose     

Roland Garros
Quentin Migliarini - Publié le 07/06/2014
Borg: "Nadal reste favori"
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Sextuple vainqueur du tournoi de Roland Garros, Bjorn Borg a livré son pronostics sur la finale qui va opposer Rafael Nadal à Novak Djokovic ce samedi:

"Pour moi Nadal reste Nadal. Et le battre sur le court Philippe Chatrier à Roland Garros...Un seul joueur l'a fait et je suis fier que ce soit un Suédois (ndlr Robin Soderling). Donc Rafa reste le favori. Celui qui aura réussi à le dominer en 5 sets sur terre battue aura réussi un exploit incroyable."

Roland Garros • Benneteau/Roger-Vasselin, c'est fou !
Par Simon Alves, samedi 07 juin 2014 à 21:10
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ILS L'ONT FAIT ! Une équipe française vient de remporter, 30 ans après la dernière, le titre à Roland Garros en double ! Edouard Roger-Vasselin et Julien Benneteau s'imposent 6-3 7-6(1) face à la paire composée de Marc Lopez et Marcel Granollers. Enorme messieurs, énorme !

Oui, il y aura des Français qui auront inscrit leur nom dans cette édition 2014 de Roland Garros ! Après la paire de double juniors composée de Benjamin Bonzi et Quentin Halys, titrés dans leur discipline jeune en début d'après-midi, leurs aînés les ont imités ! Edouard Roger-Vasselin et Julien Benneteau se sont en effet imposés sur le score de 6-3 7-6(1) face à la redoutable paire Granollers/Lopez sur une surface pourtant favorable aux Espagnols. Une victoire historique qui leur permet de soulever un trophée qui ne l'avait plus été de la main d'un duo français depuis 1984 avec Yannick Noah et Henri Leconte.

Et qu'elle est méritée pour ces deux hommes aux styles de jeu pourtant si similaires. Mais même s'ils ne sont pas complémentaires, les deux hommes développent tellement la même aisance qu'ils semblent ne former plus qu'un seul et même super-joueur capable de couvrir tous les coins du court. Tout le long du match, ils se sont montrés les plus conquérants, les plus agressifs, comme étant ceux qui voulaient le plus croquer dans ce trophée qui avait échappé l'an passé à leurs compères Mika Llodra et Nicolas Mahut. Ce n'était, au vu de leur parcours, pourtant pas dit qu'ils finiraient par boucler ce match avec tant de maîtrise. Les deux hommes ont toujours concédé au moins un set dans chacune de leur rencontre du tournoi. Mais qu'importe. A la fin, ce sont seulement les vainqueurs que l'on retient.

Et celle-ci, on s'en souviendra encore quelques temps !

Roland Garros • ERV : "C'est super !"
Par Rémi Cap-Vert, samedi 07 juin 2014 à 21:19
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Les premiers mots, sur le court, d'Edouard Roger-Vasselin, au micro de Marc Maury, après sa victoire en double, à Roland Garros.

"Merci Ju' (Benneteau), merci d'avoir accepté de jouer avec moi en début de saison. On a fait un mauvais début d'année mais je crois que là, on s'est bien rattrapés ! C'est super, en plus vous (le public) êtes restés pour nous... C'est génial ! Merci à mon clan, bien sûr, il y en a qui ont fait des milliers de kilomètres pour venir de La Baule (rires)... j'exagère un peu (rires) ! Merci à tous !"

Roland Garros • Benneteau : "L'un des plus beaux jours de ma carrière"
Par Rémi Cap-Vert, samedi 07 juin 2014 à 21:23
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Julien Benneteau était très ému après sa victoire en double, à Roland Garros, aux côtés d'Edouard Roger-Vasselin. Sa réaction sur le court :

"C'est incroyable... Gagner contre Marc (Lopez) et Marcel (Granollers), qui ont remporté le Masters l'année dernière, qui font une super belle équipe... C'est génial. Jouer ici, sur le Central de Roland Garros, c'était un rêve de gosse. Alors gagner... On peut dire qu'on a gagné Roland (rires)    ! C'est vraiment l'un des plus beaux jours de ma carrière de joueur."

Destinée a écrit:

tipou a écrit:

Merci les filles  

Sans surprise comme je m'y attendais victoire de Djoko et super contente de voir que Rafa a gagné et je ne vous raconte mon état dimanche, je crois que je vais mourir de stress. Rafa ne va lâcher sa couronne si facilement, il va se battre à en mourir sur le court mais est-ce que ça sera suffisant contre Djoko.

Ben tu sais Nole n'a pas non plus été super impressionnant, Gulbis lui a facilité la tâche et puis il y a eu ce gros coup de pompe, le letton n'a pas su en profiter mai si ça se reproduit en finale, Rafa ne va pas laisser passer sa chance. Moi je ne sais pas trop quoi penser car ni Rafa ni Nole n'ont eu besoin de se forcer donc je n'arrive pas trop à définit le niveau mais une chose est sûre Rafa joue beaucoup mieux qu'en début de saison sur terre   mais est ce que c'est suffisant pour battre Nole   . Je pense que si le service de Rafa passe alors j'y crois mais si le service est lent comme en début de tournoi il ne pourra rien faire parce que Nole va le prendre à la gorge. Le dos semble aller donc ça devrait être bon   et aussi demain il fait beau et chaud et donc la balle va rebondir plus haut et ça c'est positif pour le jeu de Rafa  

Merci Destinée pour tes impressions  alors 50/50

 Edouard Roger-Vasselin et Julien Benneteau 

Résultat de la journée de samedi 7 juin 2014

Finale - Doubles
[11] Julien Benneteau (FRA)/Edouard Roger-Vasselin (FRA) - [12] Marcel Granollers (ESP)/Marc Lopez (ESP) 6-3 7-6(1)

Programme de dimanche 8 juin 2014

Court Philippe Chatrier
A partir de 12h
[1] Su-Wei Hsieh (TPE)/Shuai Peng (CHN) - [2]Sara Errani (ITA)/Roberta Vinci (ITA)

Pas avant 15h
[1] Rafael Nadal (ESP)  - [2] Novak Djokovic (SRB)

                     Rafaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa  

Bruguera : "Cette année encore, ce sera pour Rafa"
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INTERVIEW - Sergi Bruguera, vainqueur de Roland-Garros en 1993 et 1994, n’a aucun doute sur l’issue de la finale Nadal-Djokovic de Roland-Garros.

Entre un match au Trophée des Légendes Perrier associé à Medvedev et un entraînement avec Richard Gasquet, son poulain depuis le début de saison, Sergi Bruguera s’est arrêté pour évoquer la finale du simple messieurs, dont il voit son compatriote Rafael Nadal sortir vainqueur.

Même chez les anciens, la terre battue reste-t-elle votre meilleure surface?
Oui, toujours. Mais maintenant, ça m’amuse aussi de jouer en indoor. Les points durent moins! Ici, à Roland-Garros, c’était sympa de jouer en double face à Sébastien (Grosjean, qui entraîne Gasquet avec lui). C’est la première fois qu’on s’affrontait depuis qu’on n’est plus sur le circuit.
 
Parmi tous ces anciens champions, qui reste encore proche du niveau de ses meilleures années ?
Goran Ivanisevic. Il sert toujours très fort, c’est incroyable! Et du fond de court, il assure aussi.

Faites-vous partie de ceux qui s’inquiétaient pour Nadal avant Roland?
Vous savez, il faut bien écrire des choses pour maintenir le suspense… Si Rafa perd deux matches, tout le monde se fait du souci pour lui. Pour moi, franchement, c’était certain qu’il irait en finale.

Se sent-il imbattable à Roland-Garros?
Oui, vous ne croyez pas? Les chiffres qui le disent. Bien sûr qu’il peut douter parfois mais que dire des autres alors… Surtout ici quand ils sont face à lui. Souvent, ils se battent au début mais dès qu’il y a un problème, c’est comme s’ils sentaient que c’était fini. C’est compréhensible?: il n’existe pas un type avec un mental plus fort que celui de Nadal. Même quand il n’est pas dans un bon jour, il va jouer un peu plus court, avec plus de sécurité, mais courir et se battre davantage. Il n’a pas toujours été au top à Roland, mais il a gagné quand même.

"Gasquet est plus timide que les autres joueurs"

Que Djokovic l’ait battu en finale à Rome peut-il compter?
Non. L’an dernier, il l’avait battu à Monte-Carlo mais pas à Paris ensuite, même si ça avait été très serré (9-7 au 5e set en demi-finale). Roland-Garros, c’est autre chose. Et Rafa sait ce que c’est de gagner ici. Pas Novak. À un moment, avoir huit titres derrière soi ou aucun, ça compte dans une finale.

Se dirige-t-on vers la plus grande rivalité de l’histoire?
C’est bien possible. On se posait la question avec Nadal et Federer mais c’était toujours Rafa qui gagnait à la fin. Là, on est sur un bilan assez équilibré (22-19 en faveur de Nadal). Un coup c’est l’un, un coup c’est l’autre. Ils sont proches, c’est dur de dégager un favori. Même si pour moi, cette année encore ce sera pour Rafa.

On parle de finale de Grand Chelem. Est-ce un monde dont peut rêver Richard Gasquet?
C’est difficile à pronostiquer. Il a fait demi-finale à Wimbledon en 2007 et à l’US Open en 2013, ça veut donc dire qu’il peut y arriver. On va travailler dur pour avoir cette chance. Mais il ne faut pas seulement être prêt pour une échéance, un coup, mais être bien tout le temps, pour chacun des Grands Chelems. A un moment, une porte peut s’ouvrir et, pour saisir cette chance, tu as besoin d’avoir acquis des certitudes, une forme de constance. C’est ce qui est arrivé à Wawrinka. Une fois, il a perdu 14-12, une autre 10-8, mais la troisième fois, bam! C’était pour lui (à l’Open d’Australie 2014).
 
Est-il facile de travailler avec Richard ?
Absolument. Il est plus timide que les autres joueurs, il ne livre pas si facilement ses sentiments mais j’ai une très bonne relation avec lui. Il respecte mon palmarès, cela aide à gagner sa confiance. Il s’entraîne très bien mais pour aller plus au fond des choses, notamment sur le plan tactique, il faut que je passe plus de temps avec lui. Or, il n’a pas joué pendant deux mois (à cause du dos), cela n’a pas aidé.

Roland-Garros : Nadal - Djokovic, à qui le tour ?
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Rafael Nadal et Novak Djokovic s'affrontent dimanche pour la 42e fois de leur carrière, et la deuxième fois en finale de Roland-Garros. Nadal chasse un 9e titre historique à Paris, Djokovic son premier et le trône.

Qui chasse quoi ?
Rafael Nadal va chercher à devenir le premier joueur de l'histoire à remporter cinq fois de suite Roland-Garros, mais également à creuser un peu plus l'écart avec un record de victoires dans le même Majeur porté à 9. L'Espagnol n'avait pas réussi son coup à Melbourne, alors il espère bien égaler à Paris les 14 titres du Grand Chelem de Pete Sampras. Sur une série de 34 victoires consécutives à Roland-Garros, il jouera aussi son trône puisqu'une défaite le forcera à repasser la main à Novak Djokovic.

Le Djoker pourrait devenir le huitième joueur de l'histoire à réussir le Grand Chelem en carrière (après Andre Agassi, Don Budge, Roy Emerson, Roger Federer, Rafael Nadal et Rod Laver), lui qui fait déjà partie des onze joueurs à avoir récolté trois des quatre précieux trophées. Si le Serbe s'imposait dimanche dans sa 13 finale de Grand Chelem, il ajouterait un septième titre du Grand Chelem à sa collection, devenant le 8e joueur le plus titré de l'ère Open en Majeur, à égalité avec John McEnroe et Mats Wilander.

Les clés du match
Nadal reste sur quatre défaites consécutives face à Djokovic, mais il a remporté leurs trois derniers duels en Grand Chelem. Il mène 22-19 dans leurs confrontations et a laissé une impression spectaculaire en demies. Avec huit titres dans la poche à Paris, il aura une énorme confiance dans un tournoi où il n'a perdu qu'un seul match, en 2009 (65-1). L'Espagnol, qui disputera sa 20e finale en Grand Chelem, devra être aussi solide au service et saignant en coup droit que lors de sa demie face à Murray. Dans le cas contraire, il sait ce qui l'attend : un possible remake de la finale du Masters 1000 de Rome où il a été muselé tactiquement par le Serbe. A lui d'imposer une filière de jeu longue, à lui de tenir son terrain côté revers afin d'empêcher le Djoker de distribuer les coups sur sa ligne. Bémol : son dos, même si face à Murray il avait retrouvé des vitesses de service convenables.

Djokovic se retrouve face au plus grand défi qui soit : Nadal, sur terre battue et Porte d'Auteuil. Il ne peut pas arriver dans de meilleures conditions alors qu'il a repris la main dans leur rivalité. A Rome, il a marqué les esprits : une cadence infernale, des retours qui ont miné Nadal et un revers qui a encore prouvé qu'il ne craignait pas le lift du n°1 mondial. Dans le jeu, il a tout pour l'emporter dimanche et effacer la désillusion de l'année passée en demies. Mais ses démons l'attendent : il veut tellement ce titre que la pression sera énorme. Il n'y a tellement qu'une seule façon de battre Nadal que sa marge sera inexistante. Son coup droit décroisé et son revers le long de la ligne seront des armes essentielles. Bémol : la nervosité et la petite alerte physique aperçues en demies.

Carole BOUCHARD

Nadal : «Je vais devoir sortir mon meilleur tennis»
Par Nicolas Cerbelle, 07-06-2014
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Ce dimanche en finale de Roland-Garros, Rafael Nadal retrouve son plus grand rival, Novak Djokovic. L’Espagnol sait qu’il devra être en mesure de tout tenter pour battre le Serbe.

A Roland-Garros

Rafael, pensez-vous que l’appétit de victoire de Djokovic, qui n’a jamais gagné à Roland-Garros, pourrait vous empêcher de remporter un 9e sacre ?
Rafael NADAL. Djokovic a eu énormément de résultats très positifs ici. Ce n'est pas une surprise s'il est en finale, il a la motivation de gagner ce titre pour la première fois de sa carrière, c'est évident, mais en même temps, il doit subir la pression de la première fois. Mais je ne vois pas de grosses différences, on aura la même motivation en rentrant sur le court. Je vais y entrer avec la même pression que lui, même si on est dans une situation différente. Je ne sais pas si cela va avoir un impact important sur le match.

Vous allez affronter Djokovic pour la 44e fois de votre carrière. Comment vous préparez-vous contre un adversaire que vous connaissez aussi bien ?
De la même manière que d’habitude. Si vous avez un truc spécial à me dire pour ma préparation, faites-le moi savoir ! (…) Il n’y a rien de spécial ou que je ne sache déjà.

Djokovic ne vous a jamais battu à Roland-Garros. Avez-vous un avantage psychologique ?
Peu importe mon niveau de confiance... Je sais que je vais devoir sortir mon meilleur tennis. Je ne vais pas parler de niveau de confiance, parce qu'il reste sur quatre victoires consécutives contre moi. Mais je préfère être dans la position dans laquelle je suis plutôt que dans une autre position. Peut-être que lui, d'un autre côté, le fait qu'il m'ait battu la dernière fois que l'on s'est affronté (en finale à Rome, NDLR) lui donnera un peu plus confiance quand il rentrera sur le court. Moi, je sais que je m'améliore, je joue de mieux en mieux et c'est une sensation très positive.

Il y a beaucoup de statistiques concernant vos duels avec Djokovic. Aurez-vous tout ça en tête dimanche ?
Pour moi, en fait, ce qui compte, c'est de gagner Roland-Garros. Un point c'est tout ! Pour le reste, depuis que je me suis relevé de mes blessures, j'ai dit que je n'avais pas vraiment un objectif précis. Le fait d'être numéro 1 mondial, cela n'a pas été un objectif en soi. Après Cincinnati (en 2013), cela m'a traversé l’esprit, mais ce n'est pas un objectif que j'ai recherché. C'est quelque chose qui s'est présenté tout seul. En réalité, d'un point de vue mental, ce qui change, c'est la motivation de gagner Roland-Garros. Lui, il a ses propres motivations, c'est de gagner encore un Grand Chelem. C'est très important. Il aimerait bien rajouter Roland-Garros dans son palmarès (seul titre majeur qui manque à Djokovic, NDLR). En fin de compte, c'est un match de tennis. Dans tous les cas, ce ne sera pas la fin du monde.

Parlez-nous des différences qu’il y a entre ta rivalité avec Roger Federer et celle avec Novak Djokovic ?
Jouer contre Federer n'est pas la même chose que jouer contre Djokovic. Dans tous les cas, ce sont des matches complètement différents. Contre Federer, c'était des matches plus tactiques, à un moment donné, répétitifs. Contre Novak, ce sera un match où nous épuiserons toutes nos possibilités. Nous jouerons d'une façon plus fine dans les moments importants. On verra qui réussira. 

tipou a écrit:

Destinée a écrit:

tipou a écrit:

Merci les filles  

Sans surprise comme je m'y attendais victoire de Djoko et super contente de voir que Rafa a gagné et je ne vous raconte mon état dimanche, je crois que je vais mourir de stress. Rafa ne va lâcher sa couronne si facilement, il va se battre à en mourir sur le court mais est-ce que ça sera suffisant contre Djoko.

Ben tu sais Nole n'a pas non plus été super impressionnant, Gulbis lui a facilité la tâche et puis il y a eu ce gros coup de pompe, le letton n'a pas su en profiter mai si ça se reproduit en finale, Rafa ne va pas laisser passer sa chance. Moi je ne sais pas trop quoi penser car ni Rafa ni Nole n'ont eu besoin de se forcer donc je n'arrive pas trop à définit le niveau mais une chose est sûre Rafa joue beaucoup mieux qu'en début de saison sur terre   mais est ce que c'est suffisant pour battre Nole   . Je pense que si le service de Rafa passe alors j'y crois mais si le service est lent comme en début de tournoi il ne pourra rien faire parce que Nole va le prendre à la gorge. Le dos semble aller donc ça devrait être bon   et aussi demain il fait beau et chaud et donc la balle va rebondir plus haut et ça c'est positif pour le jeu de Rafa  

Merci Destinée pour tes impressions  alors 50/50

Ben en fait je n'arrive pas à clairement voir le niveau de Nole dans ce RG donc c'est dur de dire mais avec le beau temps je dirais 60/40 pour Rafa car son lift aujourd'hui va pouvoir bien marcher   

Allez Rafa      

Destinée a écrit:

tipou a écrit:

Destinée a écrit:

tipou a écrit:

Merci les filles  

Sans surprise comme je m'y attendais victoire de Djoko et super contente de voir que Rafa a gagné et je ne vous raconte mon état dimanche, je crois que je vais mourir de stress. Rafa ne va lâcher sa couronne si facilement, il va se battre à en mourir sur le court mais est-ce que ça sera suffisant contre Djoko.

Ben tu sais Nole n'a pas non plus été super impressionnant, Gulbis lui a facilité la tâche et puis il y a eu ce gros coup de pompe, le letton n'a pas su en profiter mai si ça se reproduit en finale, Rafa ne va pas laisser passer sa chance. Moi je ne sais pas trop quoi penser car ni Rafa ni Nole n'ont eu besoin de se forcer donc je n'arrive pas trop à définit le niveau mais une chose est sûre Rafa joue beaucoup mieux qu'en début de saison sur terre   mais est ce que c'est suffisant pour battre Nole   . Je pense que si le service de Rafa passe alors j'y crois mais si le service est lent comme en début de tournoi il ne pourra rien faire parce que Nole va le prendre à la gorge. Le dos semble aller donc ça devrait être bon   et aussi demain il fait beau et chaud et donc la balle va rebondir plus haut et ça c'est positif pour le jeu de Rafa  

Merci Destinée pour tes impressions  alors 50/50

Ben en fait je n'arrive pas à clairement voir le niveau de Nole dans ce RG donc c'est dur de dire mais avec le beau temps je dirais 60/40 pour Rafa car son lift aujourd'hui va pouvoir bien marcher   

  J'espère

Roland-Garros : Nadal maître en son royaume
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Publié le 08 Juin 2014, à 17h45

Au terme d'un match aux allures de choc des titans, le roi Nadal s'est offert une neuvième couronne au cœur de son jardin du Philippe-Chatrier. Impressionnant physiquement, l'Espagnol a écœuré un Novak Djokovic pourtant méritant : 3-6, 7-5, 6-2, 6-4.

Et à la fin, c’est toujours le même qui gagne. Avec la même joie, la même émotion non-feinte. En champion, Nadal a conquis un neuvième titre à Roland-Garros. La terre de ses premiers exploits, sur laquelle il n’a rien perdu de son aisance époustouflante. Un temps malmené par un Djokovic décomplexé et sûr de sa force, l’Espagnol a retrouvé de l’allant dès le début de la seconde manche, pour ne plus jamais laissé le moindre espace dans le court à son adversaire. Solide comme rarement au service, le numéro un mondial a profité des faiblesses étonnantes du Serbe en retour. Habituel point fort de son jeu, il s’est inlassablement retourné contre lui tout au long d’une partie qu’il n’a semblé contrôlé qu’une petite heure.
Nadal comme en 2006

Pourtant, tout avait parfaitement commencé pour Djokovic. Très adroit, le Serbe empochait une première manche disputée, où les deux hommes se livraient un âpre combat de fond de court. Nadal aurait pu lâcher. Mené dans son jardin, en finale ? L’Espagnol connaissait. En 2006 contre Roger Federer, il avait déjà concédé le premier set. Sans paniquer, il était revenu, avant de dérouler. Huit ans plus tard, rien n’a changé ou presque. Excepté quelques cheveux en moins sur le crâne, le Majorquin n’a rien perdu de son bras gauche capable de tous les exploits sur ce Central. En deux heures, il écœurait Djokovic à coup de coups droits puissant qui venaient mourir le long des lignes du Serbe, impuissant et frustré, à l’image de ses complaintes récurrentes en direction de son clan.
L’égal de Pete Sampras

On croyait l’affaire pliée quand Nadal breakait son dauphin au sixième jeu du quatrième set. 4-2, service à suivre. La cérémonie se prépare en coulisses. Les pièces du podium sont acheminées jusqu’à l’entrée du court. Malgré tout, Djokovic tient le choc mentalement. Physiquement, l’Espagnol est plus fort. Trop fort. Mais dans un ultime sursaut d’orgueil, le Serbe parvient à débreaker et réveille un public qui commençait à s’endormir, comme lassé par le règne sans fin de Nadal. 3h30 de lutte. Les visages sont marqués, mais les frappes continuent de faire mal. Dès le premier coup de raquette, à chaque échange le même refrain. Et à ce jeu-là, l’Espagnol est le meilleur. Djokovic craque et commet une cruelle double-faute : 3-6, 7-5, 6-2, 6-4. A genoux, le numéro un mondial s’écroule et prend la mesure de son exploit. Neuf Roland-Garros, et un quatorzième Grand Chelem ce dimanche, Nadal est devenu l’égal de Pete Sampras. Djokovic, lui, devra encore patienter. Comme tous les autres.

Roland-Garros 2014 : Rafael Nadal remporte son 9e titre en battant Novak Djokovic en quatre sets
Dernière mise à jour il y a 27 minutes - Publié le le 08/06/2014 à 18:46
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Rafael Nadal reste le maître incontesté de la Porte d'Auteuil et de la terre battue. Dimanche, l'Espagnol a remporté son 9e Roland-Garros en battant Novak Djokovic en quatre sets (3-6, 7-5, 6-2, 6-4) et 3h31. Nadal, qui restera numéro 1 mondial lundi, accroche un quatorzième titre du Grand Chelem à son palmarès et rejoint Pete Sampras.

Qu’on se le dise, Rafael Nadal et Roland-Garros, c’est une histoire extraordinaire. Au sens propre comme au figuré. Pour la neuvième fois en dix ans, l’Espagnol a remporté la Coupe des Mousquetaires. Cette fois aux dépens de son adversaire le plus sérieux, Novak Djokovic. Une victoire en quatre manches (3-6, 7-5, 6-2, 6-4) et 3h31. Même fort de quatre succès de rang face à l’Espagnol sur le circuit, le Serbe n’a pas fait vaciller le roi de la terre battue qui décroche son 45e titre sur cette surface, son 64e au total, et conserve la place de numéro un mondial qu’aurait pu lui chiper son dauphin en cas de victoire. Mais à Paris, Nadal reste phénoménal, à tel point qu’il décroche au passage son 14e titre du Grand Chelem, soit autant que Pete Sampras, et comme Roger Federer l’avait fait avant lui, ici même en 2009.

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Pourtant, la première manche a réservé son lot de surprises. Plus en jambes, avare en fautes directes et assez performant sur ses mises en jeu, Djokovic a réussi un bon début de match face à Nadal. Suffisamment rare à Roland-Garros pour ne pas le souligner. Et son break dans le huitième jeu a confirmé ces impressions. Sûr de lui, le Serbe a enlevé la manche 6-3, malgré deux balles de break pour Nadal juste avant. Mais le tournant du match ne s'est pas fait attendre. Djokovic a baissé en intensité au milieu du deuxième set. Repris par l’enjeu ou coup de chaud ? Toujours est-il qu’il a été breaké à son tour. Un retour à 5-5 a laissé entrevoir un peu de suspense, mais le mal était fait : Djokovic a perdu la manche 7-5 et vu Nadal revenir à sa hauteur comme un boulet de canon.

Une cinquième victoire de suite inédite à Roland-Garros

La troisième manche ? A sens unique. Djokovic a été de plus en plus en difficulté sur ses secondes balles. Un break d’entrée de set a rapidement mis Nadal sur orbite. Le Serbe a bien eu deux occasions de revenir, mais c’est l’Espagnol qui s’est envolé en prenant le service adverse pour la quatrième fois du match (6-2). La quatrième manche ? Elle est quasiment partie sur les mêmes bases. A ceci près que le numéro deux mondial est parvenu à refaire son retard à 4-4. Mais sans être flamboyant, ni mentalement sûr de lui. Alors qu’il servait pour égaliser à cinq jeux partout, Djokovic s’est même laissé distraire par les sifflements du public sur la première balle de match de l’Espagnol à 30/40… pour perdre la finale sur une double faute. Cruel dénouement pour celui qui pensait, avant ce match, avoir tous les ingrédients pour prendre le pouvoir à Paris.

Mais à Roland-Garros, dominer Nadal à 100% de ses moyens physiques, c’est impossible. Beaucoup s’y sont cassé les dents. C’est même la sixième fois depuis 2006 pour le Serbe, qui n’a jamais été capable de remettre la même intensité que l’an passé lors de leur demi-finale où il s’était incliné 9-7 dans le cinquième set. Après avoir raté son coup à Melbourne, voici l’Espagnol désormais détenteur de 14 titres du Grand Chelem. A 28 ans, c’est le deuxième joueur le plus jeune à réaliser cet exploit, après Roger Federer. Jamais personne n’avait réussi à enchaîner cinq victoires aux Internationaux de France. Pas même Bjorn Borg. Qui d’autre pouvait le faire que Rafael Nadal ?

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