ROLAND GARROS 2015 : les infos

je ne te dis pas la tronche que faisaient les gens autour de moi, moi je jubilais

J'imagine très bien leur tête décomposé en voyant leur Dieu en entrain de se faire découper en morceaux  

Roland-Garros 2015 - Nadal, 10 ans en 10 matchs : 2009, le tremblement de terre signé Söderling
Par Vincent Fossiez
Publié le 08/05/2015 | 00:00, mis à jour le 08/05/2015 | 00:00
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Il y a dix ans, Rafael Nadal explosait sur la scène mondiale en décrochant son premier titre du Grand Chelem, quelques jours après avoir fêté ses 19 ans. Sur cette décennie, il a régné sur l’ocre de la Porte d’Auteuil comme personne avant lui. Retour sur ces dix saisons qui l’ont mené vers la légende. En 2009, un séisme secoue la terre battue de la Porte d'Auteuil. Nadal, quadruple tenant du titre, s'incline dès les 8e de finale face à Robin Söderling !

Tour : 8e de finale
Adversaire : Robin Söderling (SUE, N.25)
Score : 2-6, 7-6(2), 4-6, 6-7(2)

Le contexte : Pour la première fois de sa carrière, Nadal se présente à Roland-Garros dans la peau du numéro 1 mondial. Vainqueur de son triptyque habituel Monte-Carlo, Barcelone et Rome, aucun adversaire ne semble en mesure d’arrêter son hégémonie sur terre.

Le match : Le jour où la terre a tremblé. Qui aurait pu penser que Nadal, quadruple tenant du titre, qui n’avait perdu qu’un seul set lors de ses 14 derniers matchs à Roland-Garros (!!!) chuterait face à Robin Söderling ? Car si le bûcheron venu du nord a entre temps obtenu ses lettres de noblesse dans la discipline, il était encore inconnu du grand public le jour de la rencontre. En entrant sur le court, il était certainement le seul à croire en ses chances de victoire. Et pourtant, ce fut une partition de haut vol jouée par le Suédois. D’une puissance rarement vue sur le court, précis dans ses zones, il n’a rien laissé à Rafa ce jour là. Son service-catapulte a fait des ravages poussant Nadal à commettre un nombre de fautes directes inhabituel en retour. Ce jour là, le public de la Porte d’Auteuil ne s’est pas distingué en saluant les fautes de Nadal durant le match. Tête basse, applaudi et conspué à la fois, Rafa quitte le Central et offre sa couronne à un autre. Un séisme sans précédent sur la dernière décennie.

Pourquoi c’est exceptionnel : Parce que cela reste à ce jour sa seule défaite sur la terre battue de Roland-Garros, contre 66 victoires ! La performance de Söderling ce jour là fut remarquable, quand bien même le Majorquin était dans une petite forme.

Ce qu’en pense Rafa : "Je n’aurais peut-être pas dû participer à Roland-Garros. Mais j’avais remporté ce tournoi les quatre années précédentes et j’avais le sentiment de devoir défendre ma couronne. J’avais fait un effort surhumain pour être en forme pour Roland-Garros, luttant pour surmonter à la fois la séparation de mes parents et ma douleur aux genoux. Mon zèle compétitif avait diminué, l’adrénaline était retombée". (*)

(*) Extrait tiré de sa biographie, Rafa – par John Carlin


Cette année là, je préfère l'oublier

ta mémoire est très sélective

 oui très sélective pour certaines choses

Toni Nadal : "à Paris, Rafa a un avantage mental"
Publiée le 09/05/2015 à 16:33
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Rafael Nadal est actuellement toujours en course à Madrid. Mais pour son oncle et entraineur Toni Nadal, peu importe quels seront les résultats de son neveu sur ce tournoi et le Masters 1000 de Rome, cela n'aura aucune influence sur ses chances de remporter Roland Garros : "Il a une opportunité de gagner Roland Garros. Triompher ou pas, à Madrid comme à Rome, cela n'y changerait rien".

Il s'appuie également sur les évènements de l'année dernière, pour démontrer que même si là aussi Novak Djokovic semblait en meilleure forme, c'est finalement le Majorquin qui s'était imposé à Paris : "Le niveau de Rafa à Madrid l'année passée était moins bon que celui qu'il a actuellement. Djokovic est certainement le meilleur joueur en ce moment, mais à Paris, je pense que Rafa dispose mentalement d'un avantage".

Enfin, il revèle également que son neveu va conserver son ancienne raquette jusqu'à Wimbledon, et qu'ensuite il poursuivra la saison avec le nouveau modèle (qu'il a laissé de côté depuis le tournoi de Barcelone).

Oui sage décision de garder la raquette jusqu'à Wimbledon, ceci dit je me demande si elle est si bien que ça cette nouvelle raquette

Roland-Garros 2015 - Nadal, 10 ans en 10 matchs : 2010, le retour de l'extra-terrien
Par Vincent Fossiez
Publié le 11/05/2015 | 00:00, mis à jour le 11/05/2015 | 00:00
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Il y a dix ans, Rafael Nadal explosait sur la scène mondiale en décrochant son premier titre du Grand Chelem, quelques jours après avoir fêté ses 19 ans. Sur cette décennie, il a régné sur l’ocre de la Porte d’Auteuil comme personne avant lui. Retour sur ces dix saisons qui l’ont mené vers la légende. En 2010, l'Espagnol est en reconquête et ne laisse que des miettes à la concurrence. Notamment son bourreau de l'an passé, Robin Söderling, qu'il retrouve en finale.

Tour : finale
Adversaire : Robin Söderling (SUE, N.7)
Score : 6-4, 6-2, 6-4

Le contexte : Le hasard de la compétition a remis Robin Söderling sur la route de Rafael Nadal à Roland-Garros un an après sa défaite face au Suédois en 8e de finale.

Le match : Une revanche totale. Un match pour laver l’affront. Une victoire trois sets secs, pour réparer l’anomalie qu’avait laissée dans son palmarès la défaite de l’année précédente. Le combat était tellement déséquilibré qu’il n’a jamais vraiment débuté. Pourtant ce jour là Robin Söderling joue un tennis très solide. Pendant la première heure du match en tout cas, avant d’être écœuré. Sept balles de break obtenues sur les six premiers jeux de service de l’Espagnol. Pas une seule de convertie. Ensuite, il encaissera un huit zéro pour se retrouver mené 2-0 dans la troisième manche. Son déficit était trop lourd pour espérer revenir.
Cette victoire a une saveur particulière également. Car si le clan Nadal fait toujours preuve de respect pour son adversaire, le Suédois est connu pour être plus moqueur. Il avait déjà par le passé caricaturé les mimiques de Nadal à Wimbledon en plein match en tirant son caleçon et en remontant les manches de son T-shirt au niveau des épaules. Pas très classe. Et papa Nadal s’est empressé de lui donner une petite leçon. 2h18 de jeu rondement. Et pourtant, en éliminant en quart de finale le tenant du titre, Roger Federer, Robin Söderling s’était de nouveau placé comme un vainqueur potentiel du tournoi. Mais face à ce Rafa là, n’y avait pas grand-chose à faire. Oui, la déroute de 2009 n’était qu’un incident imputable à son usure, physique et mentale. Cette année là, à 100% de ses moyens, Nadal n’avait pas d’égal.

Pourquoi c’est exceptionnel : Parce qu'en 2010 Nadal réalise un "grand chelem rouge" inédit sur terre battue. Monte-Carlo, Madrid, Rome (les trois masters 1000 sur terre de la saison) et Roland-Garros. N’en jetez plus !

Ce qu’en pense Rafa : "L’objectif principal que j’avais atteint à Paris était de faire taire les prophètes une fois pour toutes. J’avais été à la hauteur de ma réputation de favori, ne perdant aucun set jusqu’à la finale où j’ai rencontré Robin Söderling, qui m’avait éliminé l’année précédente. Söderling avait battu Federer en quart ce qui signifiait que si je battais Söderling je pouvais rassembler suffisamment de points pour prétendre au titre de numéro 1 au classement. Et c’est ce que j’ai fait." (*)

(*) Extrait tiré de sa biographie, Rafa – par John Carlin

Nadal et la dangereuse tentation de l'enterrement
Par Laurent Vergne
Dernière mise à jour Il y a 5 heures - Publié le 11/05/2015 à 16:20
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ROLAND-GARROS - Rafael Nadal rame. Rafael Nadal doute. Rafael Nadal prend même deux petits sets contre Andy Murray. Alors, bon pour la casse le roi de la terre battue ? A deux semaines de Roland-Garros, il a du boulot. Mais l'enterrer serait dangereux...

C'est une tendance inhérente à notre époque. La sur-analyse du dernier fait en date tend à lui conférer une importance en forme de vérité définitive. C'est vrai en tennis comme ailleurs. Le dernier qui a gagné a raison. Le dernier qui a perdu a tort. Prenez Rafael Nadal. A jeter un œil sur les réseaux sociaux dimanche soir après sa défaite contre Andy Murray, il serait presque bon à jeter à la poubelle. Bon pour la casse, le Rafa. A la retraite. Et vite, s'il vous plait. Pardon mais, pour ma part, je ne suis pas encore prêt à tirer un trait sur lui dans l'optique de Roland-Garros. 

Je ne suis ni fou ni aveugle. A l'évidence, Nadal traverse aujourd'hui la pire crise de sa carrière sur terre battue. Jamais on ne l'avait senti aussi friable et fragilisé. Il n'est que l'ombre du joueur ultra-dominant qu'il fut pendant une décennie. C'est d'ailleurs un des problèmes dans l'analyse de la situation actuelle : elle ne peut se faire qu'à travers une comparaison forcément peu flatteuse, tant les standards établis par le Majorquin des années durant relèvent du surnaturel.

Son plancher n'est plus le même Reste que "l'Ogre de l'ocre" ne va pas bien. Son bilan 2015 sur terre est faiblard au regard de ses standards et son niveau de jeu moyen n'a jamais été aussi bas. Ce niveau de base, ce niveau "minimal" disons, c'est justement sa force en temps normal. Sur terre, son plancher correspondait jusque-là au plafond de tous les autres, Djokovic excepté. Il fallait donc que ses adversaires surjouent, juste pour venir titiller un Nadal moyen. Ce n'est plus le cas. En descendant son plancher de deux ou trois étages, il se trouve en situation de fragilité beaucoup plus fréquemment. C'est criant en ce printemps 2015.

Au-delà des résultats, c'est ce niveau de jeu qui saute aux yeux. Et comme il ne semble pas avoir de problème de nature physique, l'inquiétude est légitime. Le mal est ailleurs. Dans le bras comme dans la tête. A l'échange, fait inhabituel, on le voit fréquemment effectuer le mauvais choix, signe d'un déficit de confiance. Il commet des fautes qu'il ne commettait pas. Il tergiverse. Il ne joue plus que par séquences, là où sa régularité dans l'excellence constituait sa force. A deux semaines du début de Roland-Garros, deux évidences s'imposent :

• Ce Nadal-là n'a quasiment aucune chance de battre le Djokovic qui sévit sur le circuit depuis l'automne 2014.
  

• Ce Nadal-là devient une cible accessible, sinon pour le commun des mortels, en tout cas pour un grand nombre de joueurs.
  

Une fois ce constat posé et admis, il reste un pas significatif à franchir avant d'affirmer qu'il ne brandira pas une 10e fois la Coupe des Mousquetaires sur le Chatrier le 7 juin prochain. Pour plusieurs raisons. D'abord, on parle d'un joueur qui vient d'enchaîner une demi-finale à Monte-Carlo et une finale à Madrid. Pour n'importe quel specimen autre que Nadal, on considérerait là qu'il s'agit d'un tableau de marche digne, a minima, d'un joueur capable de jouer un rôle majeur à Roland-Garros. 

Le battre en trois sets gagnants, c'est autre chose 

Ensuite, il lui reste encore deux semaines. Si la défaite contre Murray, sur le fond comme sur la forme, est incontestablement un puissant signal d'alarme, le bilan global de sa semaine madrilène a fait apparaître un léger mieux. Contre Berdych, même s'il était encore en retrait du meilleur Nadal, le Majorquin a peut-être livré son match le plus consistant de la saison. Cette victoire, alliée à celle contre Dimitrov la veille, témoigne de son potentiel. Samedi soir, c'était donc un "Nadal vintage", "retrouvé", puis 24 heures après un "Nadal à la dérive" et "très inquiétant", comme j'ai pu le lire. La vérité se trouve sans doute au milieu de tout ça. 

Par ailleurs, battre Nadal en trois sets gagnants, c'est autre chose que de le dominer dans une rencontre au meilleur des trois manches. Une autre problématique. Encore une fois, Nadal perd tous les ans ou presque des rencontres en deux sets gagnants sur terre. Mais en 91 rencontres au meilleur des cinq sets, il n'en a perdu qu'une à ce jour. Cela ne signifie pas que ça n'arrivera pas à Roland-Garros cette année, mais que la donne est différente. 

Je rappelle enfin que lors du second trimestre 2013, tout le monde ou presque conseillait à Federer de ranger ses raquettes. Or le Suisse était tombé bien plus bas que Nadal aujourd'hui en niveau de jeu. Et s'il n'a pas regagné de Grand Chelem depuis, on lui fera quand même crédit d'avoir retrouvé en 2014 un standing que personne n'aurait imaginé quelques mois plus tôt. Attention, donc, aux vérités définitives et aux enterrements de première classe. 

Je suis à peu près convaincu que Nadal montrera un autre visage à Paris. Peut-être pas son vrai visage. Peut-être faut-il faire le deuil du Nadal 2005-2014. je pense aussi   Peut-être, oui. Mais le rayer d'un trait de crayon de la carte des prétendants à Roland-Garros, c'est à la fois lui manquer de respect et manquer de recul. 

Est-il le favori numéro un de Roland-Garros ? Sur le contexte du moment, non. Ce n'est pas pour autant que l'hypothèse de sa victoire doit être enterrée. Parce que c'est Roland-Garros. Et parce que c'est Nadal.

Andy Murray, un nouveau sérieux candidat pour le titre à Roland-Garros
Par Thierry Tazé-Bernard
Publié le 11/05/2015 | 12:10
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Demi-finaliste à deux reprises (2011 et 2014) aux Internationaux de France, Andy Murray pourrait bien faire mieux dès cette année. Il a en effet franchi un nouveau cap sur un terrain qui ne lui plaisait guère jusque-là. En remportant son premier tournoi sur terre-battue (Munich), en remportant son premier Masters 1000 sur cette surface (Madrid), en battant pour la première fois Rafael Nadal sur la terre ocre, l'Ecossais s'est offert de belles perspectives. Il devient clairement, avec Novak Djokovic et l'Espagnol, un favori pour le titre à Roland-Garros. Voici pourquoi.

La confiance
Andy Murray marche à la confiance. Comme tous les sportifs. Mais pour lui, certains revers confinent au bloquage psychologique. Il était passé par une victoire dans le tournoi olympique de Londres, en 2012, sur le gazon de Wimbledon, pour enfin décrocher son premier tournoi du Grand Chelem, à l'US Open, juste après. Jusque-là, ses échecs en finale en Australie 2010 et 2011 et Wimbledon 2012 (et les six éliminations en demi-finales) lui donnaient l'image d'un membre du Big Four incapable de gagner le moindre tournoi majeur. Cela n'est plus le cas.

Sur terre-battue, il a fallu dix années pour qu'il conquiert son premier titre chez les pros. C'est à Munich, un tournoi 250, que cela s'est passé voici quinze jours. L'opposition n'était pas énorme. Mais ce succès (et la confiance inhérente) l'a sans nul doute propulsé vers celle, beaucoup plus marquante, dans le Masters 1000 de Madrid. Avec en prime, une victoire finale sur Rafael Nadal, une première pour lui sur cette surface. Mais il ne faut pas oublier aussi ses succès sur Raonic et Nishikori. Au total, alors qu'il était à 1 seule victoire en 14 matches contre des Top 10 sur terre-battue, l'Ecossais a triplé la mise dans la capitale espagnole. Invaincu cette saison sur terre, il a peut-être trouvé le déclic.
 
Le physique
Débarrassé de ses problèmes de dos qui lui avaient coûté une opération et la fin de saison 2013, Andy Murray semble avoir retrouvé l'intégralité de ses moyens physiques. Avec Amélie Mauresmo et désormais Jonas Bjorkman dans son coin, il s'est astreint à une préparation de 15 jours à Barcelone. Prêt, le Britannique est l'un des joueurs les plus solides du circuit, pratiquement l'égal de Novak Djokovic ou Rafael Nadal, les deux références en la matière. Cela lui permet en plus de prendre les balles beaucoup plus tôt, un sacré atout notamment derrière son service pour faire la différence rapidement. Et du fond du court, comme il l'avait prouvé en Australie en début d'année alors qu'il n'était pas encore revenu au sommet, il peut tenir longtemps. Très longtemps même, avec une grande intensité. Il ne sera probablement jamais un spécialiste de terre-battue, mais il est capable de très bien s'y déplacer. C'est la clé pour aller loin à Roland-Garros.
 
La tactique
C'est un contreur. C'est un excellent serveur. C'est un attaquant de fond de court. C'est aussi un attaquant tout court. Andy Murray a un jeu à multiple facettes. Il est sans doute le joueur qui se rapproche le plus de Novak Djokovic, pour sa qualité de retour. Il fait aussi partie des grands serveurs, capables d'asséner des aces en force, mais aussi de les placer. Cet atout lui donne des points gratuits, mais aussi des positions extrêmement favorables dans le jeu.

Comme le dit Amélie Mauresmo dans L'Equipe, face à deux registres complètement différents, il peut produire deux tactiques complètement différentes". A Madrid, en finale, il a volontairement joué le coup droit de Rafael Nadal, l'empêchant de l'employer en contournant son revers. Résultat: l'Espagnol a commis 26 fautes directes de coup droit. Depuis que la Française s'occupe de lui, ses tactiques semblent beaucoup plus marquées dans ses rencontres. Et surtout, il s'y tient. A 27 ans, il a désormais le calme et l'expérience pour garder le cap. Sur terre-battue, la tactique est vitale. Elle peut aussi évoluer au fil d'une rencontre. A condition d'avoir prévu des plans. Le 3e mondial paraît en disposer désormais.
 
Le classement
Jamais Andy Murray n'a abordé Roland-Garros en aussi bonne position. Les deux titres cumulés et son invincibilité viennent renforcer un statut appréciable: celui de N.3 mondial. Cela peut faciliter le chemin vers la deuxième semaine, et donc réduire les efforts physiques et mentaux si précieux pour remporter un tournoi du Grand Chelem. Mais rien n'est jamais garanti, surtout avec un Rafael Nadal en quête d'un 10e sacre à Paris mais qui occupe, aujourd'hui, le 7e rang à l'ATP.

En 2009, il occupait déjà ce classement lors des Internationaux de France, et il avait atteint les quarts de finale. Depuis, il n'avait jamais été mieux classé que 4e pour débuter Paris (8e en 2010, 1/2 en 2011, 1/4 en 2012). En 2013, il n'avait pu profiter de son deuxième rang mondial, dû notamment à la longue absence de Rafael Nadal, puisqu'il avait déclaré forfait. L'an dernier, il avait fait fructifier son 8e rang mondial pour atteindre le dernier carré pour la deuxième fois de sa carrière (après 2011). Pour son 8e Roland-Garros, Andy Murray qui, hormis contre Berdych en 2010, n'a été sorti que par des spécialistes de la terre (Monfils en 2006, Almagro 2008, Gonzalez 2009, Nadal 2011 et 2014, Ferrer 2012) tous joueurs du Top 30, espère bien progresser encore.

Roland-Garros

De toutes les façons tant que RG n'est pas fini l'espoir est encore possible donc moi je ne dis plus rien, on va voir jour après jour mais c'est un grand vamos pour Rafa

Je veux aussi y croire à fond mais s'il ne tient pas sa constance et sa concentration au maximum, je le vois pas aller au bout, surtout si il y a un et possible quart contre Djoko

il a bien joué à Madrid sauf le dernier match donc il faut espérer que ça continue comme ça, en 3 sets ça lui donne un peu plus de chance pour se reprendre mais vu la confiance de Nole en ce moment c'est l'Everest que Rafa va devoir franchir et en plus maintenant il faut aussi qu'on se méfie de Andy l'Homme Marié qui gagne tout depuis qu'il est marié

méfions d'Andy l'Homme Marié

Tennis - Roland Garros : Ce joueur du Top 10 qui croit en Rafael Nadal !
Publié le 12/05/2015 à 15:35 
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En grande difficulté à moins de deux semaines de Roland Garros, Rafael Nadal aborde le tournoi parisien avec de sérieux doutes. Néanmoins, Kei Nishikori pense que l’Espagnol reviendra à son meilleur niveau pour la quinzaine parisienne.
 
La saison de Rafael Nadal sur terre battue est l’une des plus compliquées qu’il ait connu depuis le début de sa carrière. Actuel septième joueur mondial, le Majorquin va aborder Roland Garros dans la peau d’un favori contesté. Pour Kei Nishikori, il ne faudra cependant pas sous-estimer Rafa. Le sixième joueur mondial pense en effet que Rafael Nadal sera prêt pour le tournoi parisien, qu’il tentera de remporta pour la dixième fois.
 
« IL EST TOUJOURS LE MEILLEUR SUR TERRE BATTUE »
« Je pense que tout le monde a une chance à Paris, particulièrement les joueurs du top 10. Évidemment, Novak (Djokovic) joue de manière incroyable cette année, il est l'adversaire le plus coriace avec Tomas Berdych et Andy Murray. J'ai aussi mes chances. J'ai bien joué sur terre jusqu'ici et j'espère pouvoir bien faire à Roland-Garros. Je pense que je me rapproche de Novak. (...) Rafa (Nadal) sera prêt, il est toujours le meilleur sur terre battue et il joue bien en ce moment, peut-être pas lors du dernier match qu'il a joué, mais il a bien joué à Madrid. Il va sûrement revenir à son meilleur niveau », a déclaré le Japonnais, dans des propos relayés par TennisActu.

Rédaction

Mauresmo n'enterre pas Nadal
11/05 07h08 - Tennis
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«Oui il a les moyens (de remporter Roland-Garros), a déclaré Amelie Mauresmo, coach d'Andy Murray, au sujet de Rafael Nadal, battu dimanche en finale du Masters 1000 de Madrid. Il ne faut jamais le mettre de côté sur terre battue, encore moins que sur les autres surfaces. Déjà il ne faut pas le mettre de côté. Mais ça serait une erreur de penser qu’il ne va pas dans deux, trois semaines retrouver son meilleur niveau. Il faut l’attendre là en tout cas. »

Roland-Garros 2015 - Nadal, 10 ans en 10 matchs : 2011, Isner fait vaciller l'ogre
Par Vincent Fossiez
Publié le 12/05/2015 | 00:00, mis à jour le 12/05/2015 | 09:35
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Il y a dix ans, Rafael Nadal explosait sur la scène mondiale en décrochant son premier titre du Grand Chelem, quelques jours après avoir fêté ses 19 ans. Sur cette décennie, il a régné sur l’ocre de la Porte d’Auteuil comme personne avant lui. Retour sur ces dix saisons qui l’ont mené vers la légende. En 2011, John Isner passe tout près d'un exploit majuscule en poussant le Majorquin au 5e set.

Tour : 1er
Adversaire : John Isner
Score : 6-4, 6-7(2), 6-7(2), 6-2, 6-4

Le contexte : Rafael Nadal est un numéro 1 mondial en péril. Depuis le début de la saison, l’attraction du circuit s’appelle Novak Djokovic et on attend un face à face entre les deux hommes. Pourtant c'est d'un américain dégingandé que la menace viendra...

Le match : Rafael Nadal a toujours redouté les débuts de compétition. Un mélange de nervosité, envie de bien faire et pression du public difficile à gérer. Cette année plus que les autres, le hasard du tirage a mis sur sa route le redoutable serveur : John Isner. Du haut de ses 2,08m, Isner plante des aces comme Rafa les passing shots. Grâce à cette force de frappe, l’Américain au visage juvénile négocie au mieux les tie-break de la deuxième et troisième manche et mène deux sets à un. Le monument Nadal semble sur le point de vaciller ! S’il veut s’imposer, l'Espagnol va donc devoir pousser son adversaire dans un match à cinq sets. Et sa fébrilité pendant les deux premières heures du match n’est pas très encourageante.

Pourtant, une fois de plus, c'est en se reconcentrant sur son jeu que le Majorquin va faire basculer la rencontre. Trouvant mieux ses marques sur les phases de retour, il parvient enfin à ravir le service adverse. 6-2, 6-4 dans les dernières manches et de quoi se laisser tomber au sol pour profiter de sa victoire arrachée. Dix jours plus tard, il triomphera de son sixième RG.

Pourquoi c’est exceptionnel : Parce que pour la première fois, Nadal a dû attendre le cinquième set pour s’imposer à Roland… et ce dès le premier tour ! Depuis, il n’a disputé qu’un seul autre match en cinq sets, en 2013 face à Djokovic.

Ce qu’en pense Rafa : "Je n'ai eu qu'une balle de break contre moi. Mais je n'ai pas bien joué les tie-breaks. J'étais beaucoup trop nerveux. C'est le 1er tour, je ne m'attendais à rien de différent. Quand vous rencontrez un joueur comme ça, vous êtes sous pression constamment. Au quatrième set, il était très important pour moi de le breaker. Je savais que j'étais en grand danger si j'allais au tie-break. Au 5e set, je savais qu'il n'y avait pas de tie-break. Je me sentais un peu plus confiant pour cette raison."

Roland-Garros 2015 - Nadal, 10 ans en 10 matchs : 2012, 48h pour triompher de Djokovic
Par Vincent Fossiez
Publié le 13/05/2015 | 00:00, mis à jour le 13/05/2015 | 11:29
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Il y a dix ans, Rafael Nadal explosait sur la scène mondiale en décrochant son premier titre du Grand Chelem, quelques jours après avoir fêté ses 19 ans. Sur cette décennie, il a régné sur l’ocre de la Porte d’Auteuil comme personne avant lui. Retour sur ces dix saisons qui l’ont mené vers la légende. En 2012, sa finale face à Novak Djokovic est interrompue par la pluie. Les deux hommes doivent revenir lundi pour terminer leur bras de fer.

Tour : Finale
Adversaire : Novak Djokovic (SRB, N.1)
Score : 6-4, 6-3, 2-6, 7-5

Le contexte : Nadal et Djokovic se retrouvent en finale d’un tournoi du Grand Chelem pour la quatrième fois consécutive. Une performance unique dans l’histoire du tennis. Plus inquiétant pour le maître des lieux, Nole a remporté ces trois dernières finales.

Le match : Une finale à sens unique… jusqu’à la pluie. Mal entré dans son match, à court d’idées parfois, Novak Djokovic va subir le coup droit lasso de son adversaire pendant la première moitié de la rencontre. Rien ne va pour le Serbe qui était pourtant en lice pour faire un grand chelem sur deux saisons. En face, Nadal n’a pas à forcer son talent et profite des errements de son adversaire. C’était en tout cas avant l’arrivée de la pluie sur le court Philippe-Chatrier. Une première interruption à cause de la pluie envoie les deux hommes aux vestiaires. Au retour, Djokovic retrouve son cosmic tennis. Chacun de ses coups fait mouche. Un léger crachin charge les balles d’eau et le lift de Nadal perd tout son poids. Le champion espagnol est réduit au statut de simple faire valoir pendant quarante minutes. Le match est finalement arrêté à 1-2 dans la quatrième manche. Djokovic vient d’inscrire huit jeux consécutifs avant que Nadal ne stoppe l’hémorragie. 
Le lendemain, les deux gladiateurs sont de retour dans l'arène. L'ambiance est déjà frissonnante dès les premiers coups de raquette. A la surprise générale, c'est Rafael Nadal qui s'élance le mieux dans cette dernière manche. La pression, Djokovic ne parvient pas à s'en débarasser et s'incline 7-5 dans la dernière manche.

Pourquoi c’est exceptionnel : Parce qu’avec ce titre, Rafael Nadal s’est posé seul au sommet du palmarès de Roland-Garros. Sept couronnes. Une de plus que Bjorn Borg, la référence absolue jusqu’ici.

Ce qu’en pense Rafa : "Deux heures avant de reprendre le match (ndlr : lundi), je ne me sentais pas prêt. J'étais beaucoup plus tendu que d'habitude. Je ne me suis vraiment senti prêt à reprendre ce match que deux minutes avant d'entrer sur le court. C'était la première fois depuis la veille que je me sentais en confiance. Il fallait que je gagne cette finale. Ça aurait été difficile de perdre encore une fois contre Novak. C'était important pour moi de gagner."

Pouille, Hamou, Halys et Dodin invités
Publiée le 14/05/2015 à 18:26
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Les Wild-Card pour les différents tableaux de Roland-Garros (Hommes et Dames, tableaux principaux et tableaux de qualification) ont été attribuées ce jeudi et font la part belle aux espoirs, y compris dans le grand tableau. En effet, si parmi les Hommes, des têtes bien connues du tennis français telles que celles de Nicolas Mahut (114ème mondial), Edouard Roger-Vasselin (124ème) ou Paul-Henri Mathieu (124ème) sont invitées dans le tableau du simple Messieurs, les plus jeunes tels que Lucas Pouille (93ème mondial) et surtout Maxime Hamou (19 ans, 228ème) et Quentin Halys (18 ans, 304ème) sont directement invités dans le grand tableau. Au détriment, notamment, de Kenny De Schepper ou encore Pierre-Hugues Herbert, toujours blessé à l'épaule. Thanasi Kokkinakis, l'espoir australien, est lui aussi invité.

Chez les Dames, Océane Dodin (18 ans, 137ème mondiale) entre directement dans le grand tableau de la Porte d'Auteuil pour la première fois de sa carrière, tout comme Fiona Ferro (18 ans, 328ème), qui était déjà invitée l'année dernière et avait même tenu tête à Sabine Lisicki au premier tour. Aravane Rezaï, qui espérait faire son retour à Roland-Garros, n'est en revanche ni dans le tableau principal, ni dans celui des qualifications.

En qualifications justement, Corentin Moutet (16 ans, 814ème mondial), le jeune Coréen Hyeon Chung (18 ans, 69ème) ou encore le prodige russe Andrey Rublev (17 ans, 254ème), vainqueur du tournoi junior en 2014, sont invités. Tout comme la toute jeune Française Tessah Andrianjafitrimo (16 ans, 967ème mondiale), qui a battu sa première top 100 à St-Gaudens cette semaine.


Simple Hommes :
- Quentin HALYS (FRA)
- Maxime HAMOU (FRA)
- Nicolas MAHUT (FRA)
- Paul-Henri MATHIEU (FRA)
- Lucas POUILLE (FRA)
- Edouard ROGER-VASSELIN (FRA)
- Frances TIAFOE (USA) *
- Thanasi KOKKINAKIS (AUS) *

Simple Dames :
- Océane DODIN (FRA)  
- Fiona FERRO (FRA)     
- Amandine HESSE (FRA)       
- Mathilde JOHANSSON (FRA)
- Alizé LIM (FRA)       
- Virginie RAZZANO (FRA) 
- Louisa CHIRICO (USA)
La dernière WC sera attribuée à une joueuse australienne

Qualifications Hommes : 
- Grégoire BARRERE (FRA)
- Enzo COUACAUD (FRA)
- Jules MARIE (FRA)
- Corentin MOUTET (FRA)
- Guillaume RUFIN (FRA)
- Johan-Sébastien TATLOT (FRA)
- Hyeon CHUNG (CDS)
- Mitchell KRUEGER (USA) *
- Andrey RUBLEV (RUS), vainqueur de Roland-Garros juniors l'an dernier et champion du monde 2014

Qualifications Dames :
- Tessah ANDRIANJAFITRIMO (FRA)
- Manon ARCANGIOLI (FRA)
- Lou BROULEAU (FRA)
- Julie COIN (FRA)
- Clothilde de BERNARDI (FRA)
- Harmony TAN (FRA)
- Chloé PAQUET (FRA)
- Katerina STEWART (USA) *
* Suite à des accords passés avec les fédérations américaine et australienne, un joueur et une joueuse de l'un ou des deux pays peuvent bénéficier d'invitation.


 Kokki a eu une WC pour le grand tableau

c'est bien ça

Roland-Garros : Pour Djokovic, Rafael Nadal doit être dans les 4 premières têtes de série
Le 17/05/2015 à 09:52:00 
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Après sa qualification pour la finale du M1000 de Rome, Novak Djokovic a estimé que Rafael Nadal devait figurer dans les quatre premières têtes de série lors du prochain Roland-Garros. L'Espagnol restera 7e mondial lundi.

Depuis son élimination en quarts de finale du M1000 de Rome, vendredi face à Stan Wawrinka, on sait que Rafael Nadal restera 7e mondial lundi, et qu'il ne figurera pas parmi les quatre premières têtes de série à Roland-Garros, qui débute dimanche prochain.

Fin avril, Gilbert Ysern, le patron du deuxième Grand Chelem de la saison, avait assuré qu'il n'accorderait pas à l'Espagnol, 9 fois vainqueur à Paris, la tête de série numéro 1. Il en a effectivement la possibilité, comme le stipule le point Z.2.f.ii. du règlement édicté par la Fédération internationale : «La sélection des têtes de série se fait à la discrétion de chaque comité de Grand Chelem. Néanmoins, le classement informatique publié 7 jours avant le début du tournoi doit être la principale, mais pas la seule, base de cette sélection.»

Djoko veut Nadal dans les 4 premières têtes de série
Samedi, après sa qualification pour la finale à Rome, Novak Djokovic a pris position dans ce débat, en l'élargissant aux quatre premières têtes de série : «Roland-Garros devrait classer Rafa parmi les quatre premières têtes de série. Il le mérite.» Le Serbe pourrait jouer Nadal dès les quarts de finale. «Quarts ou finale, honnêtement, je n'ai pas de préférence. Et si je pouvais jouer quelqu'un d'autre que lui à Paris, ce serait encore mieux pour moi !»

62 Fin avril, vous étiez 62% (sur 21 529 votants) à ne pas souhaiter que Rafael Nadal soit tête de série numéro 1 lors de l'édition 2015 de Roland-Garros.

F.M.

il a peur de rencontrer Rafa trop tôt , c'est sympa de sa part de dire ça

 Il craint encore Rafa

LES QUALIFICATIONS sont en route à ROLAND GARROS
il y a  Zverev, Alexander,  BROWN, DUSTIN le français Robert, Stephane